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29/10/2008

BERRE LES ALPES: "LES ESTUBAS"

Il y a bien longtemps de cela, les paroissiens du petit village de Berre les Alpes au Nord de Nice décidèrent tout simplement de connaître enfin la paix et le paradis sur terre. Pour y parvenir, rien de plus facile : faire disparaître celui qui est à l’origine de tous les tourments et de toutes les tentations perfides : le Démon.

Encore fallait-il le rencontrer et parvenir à le neutraliser grâce à un piège habile capable de tromper sa vigilance. Chacun entreprit de bon cœur et à sa façon de provoquer et d’attirer l’attention du Malin en péchant ostensiblement. Ceci, tout en proclamant être prêt à vendre son âme pour continuer à satisfaire son vice sans retenue. Ainsi, le village devint très vite et pour la meilleure cause une infâme banlieue de l’Enfer !

Pétou le bourrelier, d’habitude si calme, s’emporta un jour et fou de colère s’en prit à son voisin le paisible Firmin qu’il accusa de venir chaque soir uriner contre son mur.

Le vieux Massa, meunier prudent et économe refusant désormais tout crédit, se mit à compter ses écus la nuit à la lueur de la chandelle, comme un vieil avare.

Barraya l’aubergiste, jusque là sobre et respectueux des préceptes de l’église, céda sans retenue à la gourmandise, n’hésitant pas à avaler une daube de marcassin le vendredi en trempant le pain dans la sauce, y ajoutant quelques douzaines de châtaignes rôties, le tout accompagné de force rasades de vin du Vignal.

Plus que jamais, Fernand, le fils du notaire Lavagna, véritable coq de village, arpentait les abords du lavoir en tortillant ses moustaches du bout des doigts, l’œil de velours et le sourire aux lèvres. Orgueilleux et sûr de lui, il n’hésitait pas à arborer une plume de paon mordorée à son chapeau de feutre, comme les Piémontais élégants. Mais ses mines et son accoutrement ne réussissaient qu’à faire pouffer de rire les jolies lavandières.

Quant à Jacoulin Galléan, seigneur du lieu, sa proverbiale propension à la paresse s’affirmait par des grasses matinées interminables relayées de siestes sans fin sous le figuier de son jardin.

Finette, la veuve joyeuse du boulanger aguichait plus que jamais les hommes réunis sur la placette, se mêlant même à eux pour jouer aux boules, penchée en avant avec un large décolleté plongeant ! ... A la suite de ces exhibitions, les maris tous échauffés annonçaient le soir même à leur femme leur soudaine intention d’aller chasser la grive à l’espère.

Disparaissant à tour de rôle jusqu’à la nuit pour toujours revenir bredouilles, leurs pas les entraînaient insensiblement vers la Gréou, quartier où demeurait Finette la coquette « fournièra ».

Dans cette atmosphère où chacun s’enfonçait chaque jour un peu plus dans les pires turpitudes du péché, le curé Don Tirignoun qui avait encouragé ce singulier stratagème commençait à s’inquiéter. Le Diable ne se montrait toujours pas en dépit du zèle de ses paroissiens. Le curé répétait en chaire que le premier à croiser le Diable avait pour mission de l’attirer à la grotte de la Baouma du Trabuquet, sous le prétexte d’y rencontrer sa vieille complice la sorcière Mascarelli. Des fagots entassés au fond du trou et un bloc de rocher prêt à pivoter pour en fermer l’entrée feraient le reste ...

Une nuit où Massa recomptait pour la énième fois les pièces contenues dans une des quatre bourses en cuir, quelqu’un choqua le carreau de la fenêtre. Approchant sa lampe, le meunier vit un visage grimaçant un sourire et une main s’agitant en signe d’amitié. Méfiant, Massa recula alors que l’autre persistait, montrant du doigt la porte. Déjà, il y tambourinait d’une façon insistante. Prenant le fusil d’une main et la lampe de l’autre, le meunier ouvrit et entrebâilla la lourde porte en chêne.

Fraternel et joyeux, l’espiègle visiteur expliqua que sa méconnaissance des lieux l’avait conduit à s’égarer sur les chemins conduisant de l’Escarène à Contes. Très à l’aise, il s’assit, sans y être invité, puis retira son chapeau découvrant une ample chevelure rousse où pointaient deux petites excroissances symétriques juste au-dessus du front. Ses yeux verts semblables à ceux d’un chat ne quittaient pas le visage du pauvre Massa saoulé par un flot de paroles. Il proposait de l’or, beaucoup d’or si le meunier le voulait ... Oh ! c’était facile ! Une simple promesse suffirait : lui confier sa destinée après la mort ! « Vous me laisserez m’occuper de tout et vous ne le regretterez pas ... » Puis, sortant des plis de son manteau une bourse lourde et gonflée, il la posait déjà sur la table, l’ouvrait, la secouait pour en faire tomber une pluie de lourdes pièces jaunes tintant agréablement à l’oreille du meunier. Se baissant pour ramasser un écu qui avait roulé sous la table, Massa remarqua les pieds fourchus de son hôte. Pas de doute, c’était bien le Diable en personne !

Tout devenait clair, vendre son âme contre de l’or, la damnation était au bout du marché ! Tremblant d’émotion, le malheureux « moulinier » bredouilla qu’il devait réfléchir avant de s’engager. Puis il avoua soudainement avoir rencontré le soir même la mère Mascarelli dirigeant ses pas vers la Baouma, où elle devait avoir encore rendez-vous avec le Diable pour quelque affaire sérieuse ! ... Le visiteur, surpris par cette révélation, rafla d’un geste les pièces, les remis dans le sac qui disparut aussitôt. Puis, empruntant une lampe il s’enfuit dans la nuit, petite lumière sautillante le long du chemin.

Massa courut réveiller les gens du village, excepté Jacoulin toujours endormi comme une marmotte. Tous foncèrent, Don Tiragnoun en tête, vers la Baouma du Trabuquet. Pas de doute, le Diable y était bien, comme l’attestait la lueur mobile de sa lampe. On poussa sans bruit la lourde pierre, pour bloquer l’entrée de la grotte après avoir lancé un brandon enflammé sur les fagots de bois.

Une épaisse fumée se dégagea très vite du foyer, accompagnée de cris mêlés de jurons et de menaces. Le Diable apparut au milieu des flammes, visible aux Berrois par une étroite faille. Il essaya même de pousser la pierre, pour l’en dissuader, le curé l’aspergea d’eau bénite, ce qui eut pour résultat de le faire se tordre de douleur.

L’Ange du mal s’enfuit enfin au fond de l’antre, pour disparaître à jamais. Le lendemain, les cloches sonnèrent à toute volée, une messe d’action de grâce réunit l’ensemble des gens de Berre à l’église, puis en une joyeuse procession sur le chemin de la Baouma du Trabuquet, qui devint « le trou du Diable ».

Après ce glorieux exploit, les Berrois enfumeurs de Démon acquirent le flatteur surnom « d’Estubas ».

Depuis, Berre est presque un paradis, on ne s’y ennuie pas seuls quelques péchés véniels sont parfois révélés en confession. Vraiment, pas de quoi inquiéter les successeurs de Don Tirignoun.

D’après « Les Légendes et Chroniques insolites des Alpes Maritimes » (Equinoxe-éditions Saint Rémy de Provence), pour commander cet ouvrage dédicacé de 23 € : téléphoner au 04 93 24 86 55.

Avec les "Légendes et Chroniques insolites des Alpes Maritimes", Edmond Rossi, auteur niçois de plusieurs ouvrages sur le passé de son pays, nous offre un recueil d'une centaine de relations confondant la vérité historique et l'imaginaire de la légende.

Pour tous ceux qui désirent connaître non plus une Côte d'Azur artificielle mais une terre de culture et de mémoire, ce recueil constitue une promenade originale puisée aux meilleures sources.

Les Alpes Maritimes possèdent un particularisme né d'un isolement géographique, terre de contraste. Elles offrent une tradition enracinée dans un passé fertile en anecdotes souvent ignorées.

Merveilleux voyage que ces récits qui vont des légendes des origines aux chroniques d'un millénaire de défis naturels, se poursuivant vers des villages du bout du monde pour y traverser un passé où se croisent les silhouettes d'illustres personnages et l'ombre inquiétante des sorcières.

Laissons nous conduire dans les coulisses secrètes de ce théâtre factice qu'est la Côte, vers l'intérieur de ce pays d'Azur, à quelques pas du littoral, pour en découvrir et en pénétrer l'âme.

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

 

 

10:48 Publié dans MEMOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

22/10/2008

EXORCISME ET CHASSE AUX SORCIÈRES (1ère partie)

Le soleil écarte les fantômes, alors que le brouillard les fait naître, ce qui explique la rareté de leurs apparitions dans les Alpes Maritimes, en dehors des brumes des sommets.

Dans le passé, le retour sur terre de l’esprit d’un défunt n’avait rien de diabolique. La religion expliquait le phénomène avec une rassurante simplicité. Les âmes des gens morts brutalement en état de péché, après un séjour au Purgatoire, revenaient fréquenter les lieux familiers où leur corps avait vécu.

Cette croyance explique le nombre impressionnant de messes, pour le repos de l’âme des défunts, inscrites dans les registres paroissiaux et les clauses testamentaires qui les réclament.

Aussi, les anciens ne s’étonnaient pas de voir revenir de l’au-delà de vaillants ouvriers, désireux de reprendre pour un soir leurs chers instruments ou leurs outils.

Les Niçois acceptaient ainsi les cordonniers défunts, occupés la nuit à frapper ou coudre les semelles, dans les grottes creusées au pied du Mont Boron.

De même, de consciencieuses lavandières venaient battre et rincer leur irréelle lessive au quartier de Fossan à Menton. Plus haut sur le pont de la Bévéra, à Sospel, d’infatigables fileuses dévidaient patiemment leurs fuseaux, filant la quenouille de leurs doigts diaphanes.

 

Lorsqu’on aborde les manifestations du surnaturel, les chroniques se peuplent d’esprits malicieux se livrant à mille facéties, pour rendre plus pénible la vie des pauvres paysans des Alpes Maritimes.

Grappillant les cerises, jouant d’étranges musiques dans les arbres, brisant meubles et vaisselle, coinçant les roues des moulins, rompant les meilleurs outils, ces espiègles génies malfaisants hantent alors toutes les campagnes.

Pour protéger leurs paroissiens, les curés manient alors le goupillon à tour de bras, aspergeant d’eau bénite maisons et étables. Dans les cas extrêmes, on recourait à l’exorcisme ou à la construction d’oratoires, barrages pieux contre les forces du Malin.

 

Sorciers et sorcières, alliés du Diable, sont évidemment accusés d’être à l’origine de nombreux maléfices.

Aussi, la sévérité à leur encontre est-elle impitoyable. Caïs de Pierlas rapporte en 1898 que l’autorité civile marchait de pair avec celle du clergé pour extirper l’hérésie et la sorcellerie implantée dans les montagnes des Alpes Maritimes.

La justice de l’époque était terrible pour ces déviations.

Un simple soupçon justifiait la torture et les aveux obtenus conduisaient le plus souvent au bûcher.

 

Dans la vie quotidienne, pour lutter contre les jeteurs de sort, les paysans, depuis le Moyen-Age, avaient recours à des moyens inédits : dresser un balai renversé derrière la porte, enfiler un cheveu de la personne suspecte dans un œuf et attendre qu’il se gâte pour la voir dépérir, jeter du sel devant la porte ou y installer des lames en croix, boucher les trous de la serrure à la cire fondue.

A cet arsenal dissuasif, s’ajoutaient les objets en fer : clé, clou, fer à cheval, susceptibles d’écarter le mauvais sort.

La croix reste la protection suprême, redoutée par le Diable et les sorcières qui fuient à sa vue. De bois ou de fer, elle peut être dressée sur le toit de la maison ou encore tracée sur le linteau de la porte d’entrée. Le monogramme du Christ, IHS, inscrit au-dessus de l’entrée avec des formules édifiantes, vise au même résultat. Une croix, placée sous le paillasson ou gravée dans le sol, stoppe la sorcière sur le pas de la porte.

Les cierges pascaux ou les rameaux bénis accrochés aux murs des chambres ou des étables éloignent les maléfices.

Incontestablement, c’est dès la porte que le barrage doit être dressé. Aussi au-delà des gravures citées ci-dessus, les Alpes Maritimes présentent des symboles originaux qui méritent notre attention.

Une énigme entoure la présence d’insolites figures décoratives placées au seuil des logis de certains villages. Il s’agit de mystérieux svastikas basques, datables du XVIII ème et XIX ème siècle, sculptés sur les portes d’une douzaine de localités de la région : Bairols, Bezaudun, Bouyon, Ilonse, Lantosque, Le Broc, Les Ferres, Le Mas, Le Rouret, Pierlas, Saint-Martin-Vésubie, Valdeblore.

Selon les spécialistes des symboles, cette étrange croix gammée aurait pour but d’assurer la défense contre les maléfices démoniaques de tous ordres.

Tout aussi curieux, les nombreuses têtes anthropomorphes sculptées dans la pierre, parsemant les façades des habitations et des édifices publics dans les vallées de l’Esteron, du Loup et du Haut Var.

On trouve ces vestiges à Revest-les-Roches, Tourette-du-Château, Soleilhas, Cipières et plus haut à Sauze et dans le Val d’Entraunes à Villeneuve et Saint-Martin.

Ces motifs d’origine celtique, venu du fond des âges, sont sensés assurer une protection efficace de l’édifice qu’ils décorent.

Dans le catalogue des anciennes pratiques conjuratoires issues du paganisme, citons les gravures des roues solaires, du soleil, ainsi que le tournesol fixé sur la porte destinés à apporter bonheur et la félicité.

Les pattes de sanglier procureraient les mêmes faveurs.

 

Pour se protéger des sorciers ou sorcières, dans la vie de tous les jours, il suffit de prendre certaines précautions. Gousse d’ail en poche, un vêtement porté à l’envers ou un sachet de sel fin mêlé de poivre ou de sable accroché au cou assurent la parade.

Lorsque la masca était repérée, les choses devenaient plus simples. Rencontrée en chemin, il fallait croiser les doigts (pouce et auriculaire de la main gauche) en prononçant la formule : « Sorcière, grosse sorcière que la main de Dieu intervienne avant la tienne ».

Si elle s’avisait de vous placer familièrement la main sur le bras, il fallait réagir en plaçant la vôtre plus haut sur son bras, en murmurant, « Plus fort que toi ».

Aujourd’hui encore, les rameaux bénis font toujours recette. S’y ajoute parfois, comme à Coaraze, un morceau de charbon de bois recueilli au feu de la Saint Jean.

Ces moyens de prévention, hérités du paganisme, ont défié le temps écartant toujours la crainte et la menace du malheur.

D’après « Les Aventures du Diable en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Où mieux rencontrer le Diable que dans les Alpes Maritimes, sur ces terres chargées de contrastes où s’opposent mer et montagne, au carrefour de la Provence et de l’Italie ?

Ici, le Diable est aussi à l’aise sur la Côte d’Azur où s’étalent d’outrageantes richesses que  vers l’intérieur où se cachent une humilité austère.

Puits du Diable, Château du Diable, Cime du Diable, longue est la liste des sites, marqués par la forte empreinte de celui qualifié par Bernanos de « Singe de Dieu ».

De Nice, à la Vallée des Merveilles, devenue son « domaine réservé », le Diable hante les villages, plastronne sur les murs des chapelles et persiste à enflammer l’imaginaire de ses habitants.

Il fallait raconter l’extraordinaire aventure du Diable dans les Alpes Maritimes. Grâce à Edmond Rossi, auteur niçois de plusieurs ouvrages sur l’histoire et la mémoire de son pays, cette lacune est aujourd’hui comblée.

Laissons-nous entraîner, à travers les siècles, sur la piste attrayante et mouvementée, de l’éternel et fascinant tourmenteur du cœur et de l’âme.

 

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18/10/2008

LE BROC HISTOIRE

Un habitat fortifié dénommé Le Broc est mentionné dans la première moitié du XIIIe siècle.
Il comportait un château qui était situé sur le rocher, en bordure orientale de l'agglomération,
où l'on voit encore quelques traces.
Le château du Broc semble avoir été implanté dans un territoire plus ancien, dénommé Olive,
et dont le centre fortifié n'a pas encore été localisé. La première église paroissiale d'Olive, dédiée à saint Pierre, est devenue par la suite la chapelle Saint-Michel, dont les ruines subsistent,
en contrebas du village du Broc. Dès le Moyen Age un village s'est développé au sud du château ; c'est ce que nous indique l'église Sainte-Marie-Madeleine, construite sur le col
et qui est mentionnée, indirectement, en 1312. Ce mouvement se poursuit durant l'époque moderne vers l'ouest et vers le nord-ouest.
Deux-Frères est un autre habitat fortifié autrefois indépendant, aujourd'hui rattaché au territoire
de la commune du Broc. Il est mentionné au milieu du XIIIe siècle. Il en subsiste des ruines
sur le sommet situé au nord de la chapelle Sainte-Marguerite (parfois dénommées à tort
Château de Fougassière). Il a été abandonné au XVe siècle.
Les Alpes Maritimes ne s'identifient pas seulement à la côte d'Azur, rivage surpeuplé et cosmopolite, métropole qui perd chaque jour sa propre originalité.
Ici plus qu’ailleurs, chaque village possède une histoire. Inscrite dans la mémoire de ses habitants, elle mêle souvent des faits anciens à l'imaginaire de la légende, si bien
qu'il est devenu impossible de les séparer.
Passant tour à tour de la réalité des faits historiques à la pure fiction, nous avons recueilli et réuni dans un ordre chronologique, quelques moments singuliers du passé du Broc.
A la suite de la lecture de ces quelques pages, laissez-vous guider par les fantômes des personnages de ces relations, pour parcourir les vivantes ruelles du village et la riante campagne alentour. L’agréable découverte, de cet authentique bourg provençal, vous révélera bien d’autres trésors, dignes de ceux cachés là par les Templiers.
Pour connaître le riche passé historique du Broc et ses légendes, cliquer sur le lien :

http://pays-d-azur.hautetfort.com/archive/2015/08/21/le-broc-references-historiques-5673128.html