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14/02/2016

LE CARNAVAL DES ALPES MARITIMES

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L'origine du carnaval remonte à l'antiquité. Dans de très nombreuses civilisations antiques, des fêtes étaient organisées à l'approche du printemps pour célébrer la fin de l'hiver et le retour des beaux jours et de la saison des plantations.
De grands festins étaient organisés avec tout le surplus de provisions qui subsistait de l'hiver. Pendant plusieurs mois le peuple s'était serré la ceinture pour ne pas risquer de manquer de nourriture avant la fin de l'hiver.
L'arrivée du printemps marque le réveil de la nature et le retour des animaux aux pâturages avec l'assurance d'avoir du bon lait, des oeufs et de la viande pour toute une saison.
C'est l'occasion de faire la fête et elle se manifeste sous différentes formes suivant les bourgs et villages.

Dès le Moyen Âge, l'Église adopte les pratiques païennes des peuples de la montagne et intègre dans son calendrier les célébrations saisonnières qui marquent les grands moments de la vie rurale. Bénédictions, offrandes, saints protecteurs aux multiples missions permettent d'assimiler les anciennes superstitions et de les maîtriser.

Jadis, tout débutait au cœur de l'hiver avec les premiers frissons annonciateurs du réveil de la nature. Le Carnaval, symbole de la fin tant attendue d'une période particulièrement rude pour les montagnards, déchaîne alors la gaieté dans chaque village ou hameau, avec ses chants, ses déguisements, ses danses, ses farces, ses jeux. L'ensemble de la population, jeunes et vieux, assiste à ces sortes de saturnales, où l'on se libère d'un long engourdissement. La vie reprend ses droits, bafouant parfois l'autorité en place, pour instituer un règne éphémère mettant pendant quelques jours le monde à l'envers. Le Mardi gras, les choses atteignent au paroxysme, mais hélas! il faut déjà tuer le roi de la fête.

 « Carementrant » ou « lou paillassou » (mannequin de paille) est brûlé sur la place du village, après un dernier tour, et le mercredi des Cendres tout rentre dans l'ordre avec l'arrivée du Carême. Venues du fond des âges et citées dès le Moyen Âge, les réjouissances carnavalesques s'échelonnent allégrement du mois de janvier au mois de mars..

Le rituel primitif du passage de la léthargie hivernale au réveil printanier de la nature s'accompagne, dans nombre de localités, de l'exécution de facéties et de simulacres de combat où le dieu Hiver reçoit chaque fois une impitoyable correction. Divers personnages de blanc vêtus représentent alors la froidure, victimes de jugements fantaisistes ou de farces sévères à base de suie et de charbon de bois. Bal et repas collectifs clôturent en général ces épisodes favorables à la venue de la belle saison.

 

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