SAINT LAURENT PORTE DE FRANCE
Auteur : EDMOND ROSSI
Éditeur : EDITIONS SERRE
Année : 1980
Le Var a constitué de tout temps une frontière naturelle qui s'opposa à la pénétration humaine. Les premiers vestiges mégalithiques, témoins d'une civilisation où l'homme apprenait l'agriculture, voici quelques 5000 ans, se regroupent à l'ouest du Var.
De même, lorsque les spécialistes de la protohistoire recensent le." tombes à incinération de la fin de l'âge du Bronze, ils constatent qu'elles sont limitées à la rive droite du fleuve.
Qu'il s’agisse des curieuses bories, ces sortes d'igloos en pierre, ou des traces d'influence celte, comme les décorations en forme de têtes sculptées, là encore tout s'arrête sur les bords du Var.
Plus tard, lorsque l'homme commencera à écrire son histoire, la limite de la Transalpine et de la Cisalpine sera fixée au« V arum flumen ».
L'Empire romain arrêtera l'Italie sur le bord du fleuve, la Narbonnaise débutant au-delà.
Au Moyen-Age, la Provence se séparera du Comté de Nice, un demi-millénaire entrecoupé de courts changements, imposera la frontière du Var .
Saint Laurent, carrefour placé sur la côte à l'embouchure du fleuve, va jouer des siècles durant un rôle capital qui s'impose à la mémoire des hommes.
Ce survol historique n'a aucune prétention exhaustive, il s'agit d'une série de clichés pris à des époques successives, reliés par une toile de fond: Saint Laurent du Var et son site.
A PROPOS DE « ST LAURENT PORTE DE FRANCE »
« Cette monographie rassemble avec talent et précision des éléments permettant de connaître le passé de cette commune et du comté de Nice. Ce recueil d'articles bien documentés et agréables à lire ne manquera pas de rendre de grands services ».
E. HILDESHEIMER
Directeur des Archives Départementales des Alpes-Maritimes
Disponible numérisé en CD au prix de 15€, en contactant: edmondrossi€wanadoo.fr
Note : 10/10
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