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27/12/2006

CONTES ET SES VESTIGES DEFENSIFS DU MOYEN AGE

CONTES AU MOYEN AGE

En 1057, il est déjà fait mention de Contenes, un fief appartenant à l’Abbaye de St Pons, puis un siècle plus tard en 1159, il apparaît sous le nom de Comptes.

Au XIIIème siècle, la population se replie sur le rocher dont elle fortifie le castrum de Coptes. Le village compte 83 feux, soit 500 à 650 habitants.

En 1471, la commune acquiert les droits seigneuriaux et ne reconnaît plus à partir de 1482 que la souveraineté du Duc de Savoie.

Il est intéressant de retrouver les fortifications du castrum qui passaient par le bas de la rue du Fraou où sont visibles les traces de la porte « Soutrana ».

Elles remontaient ensuite vers le Cuorn où se situe la place de la République. Le clocher de l’église n’est autre qu’une ancienne tour de défense.

Là, était percée la deuxième porte « lou pourtal soubran ». Les murs descendaient ensuite vers l’est pour remonter le vallon du Riou.

La rue du Fraou, les passages voûtés, les ruelles autour du Castel peuvent donner une idée de ce qu’était alors le village. Le Castel est situé en face de la mairie.

A la fin du XIIème siècle, le fief de Contes, dépourvu de seigneur nominal, est partagé en trente parts appartenant à divers co-seigneurs.

C’est ainsi qu’un parchemin du 21 avril 1368 enregistre une transaction révélatrice entre Jeauffroy de Berre et les nobles frères Borriglioni et Bonnetti, co-seigneurs de Sospel. Tous trois conviennent qu’Astruga, épouse de Guillaumes Costa doit porter hommage à Jeauffroy de Berre et Ludovic de Cros et que les nobles Borriglioni et Bonnetti ont droit sur les personnes et les possessions d’Antoine, Pierre et Jean Olivari.

On trouve confirmation de ce droit de cuissage dans un autre parchemin des archives communales en date du 13 septembre de la même année.

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24/12/2006

L'INSTALLATION DES TEMPLIERS EN PAYS D'AZUR

LA VENUE DES CHEVALIERS DU TEMPLE A GRASSE

Les Alpes Maritimes verront naître cinq commanderies : Grasse, Biot, Vence, Nice et Rigaud, mais en plus de ces Maisons, plusieurs possessions vont étendre l’influence de l’Ordre et accroître sa richesse.

Les Templiers apparaissent à Grasse dès 1176, lorsque l’évêque d’Antibes fait donation à Bérenger d’Avignon, Maître du Temple de Provence et partie des Espagnes, d’un terrain situé au quartier Saint Jacques, destiné à recevoir une maison de l’Ordre, faisant fonction d’hospice pour l’accueil des pèlerins.

Olivier Audier, chevalier de la milice du Temple, est mentionné en 1196, comme propriétaire d’une

Maison à Grasse, puis en 1199, comme témoin d’un acte de l’évêque d’Antibes (G. Doublet).

Plus tard, par un acte du 20 mai 1201, Astruge, veuve de Raimond Bertrand de Grasse, reconnaît vendre aux frères de la milice du Temple, la totalité de l’héritage de son mari. Cette donation confirme une implantation effective des Templiers dans la ville, bien que la première mention de la commanderie en tant que telle, ne le soit que par un acte du 23 avril 1208, avec Olivier Audier comme commandeur.

Il est intéressant de replacer la venue des Templiers à Grasse, dans le contexte historique social et conflictuel que vit la cité à cette époque.

Grasse apparaît dès 1047, comme castrum fortifié de la famille des princes d’Antibes, nantie également du siège épiscopal de la ville maritime.

Au XII ème siècle, les nouveaux évêques réformateurs, issus du monachisme, nommés par le Pape, écartent l’ancienne famille princière de ses fonctions épiscopales, s’efforçant ensuite avec l’aide de la Maison comtale de Barcelone, de la rabaisser au rang de vassale.

Persécuté par les princes qui en 1125, incendient sa cathédrale d’Antibes, en mettant en cause les Sarrasins, l’évêque s’installe à Grasse, avec l’appui du Comte de Provence, lequel chasse les aristocrates rebelles de la cité.

L’évêque planifie une ville nouvelle où ses « fidèles » obtiennent le statut de consulat dès le milieu du XII ème siècle. La résidence épiscopale est transportée d’Antibes à Grasse, mais le transfert juridique n’interviendra qu’un siècle plus tard.

L’aristocratie infiltre le consulat entre 1173 et 1196, grâce à la venue à Grasse, d’une trentaine de familles seigneuriales de la région.

Pour défendre ses intérêts menacés, l’évêque regroupe ses partisans dans une confrérie, sans parvenir à affaiblir un consulat « aristocrate » triomphant.

Des mesures drastiques, édictées par l’évêque, limitent le pouvoir des nobles en 1196, les ramenant au rang de bourgeois, soumis à l’obligation d’un service militaire en sa faveur. Certaines familles seigneuriales sont même provisoirement expulsées de la ville.

Les maisons médiévales nobles de Grasse restituent le cadre de ces rivalités, inscrites dans le développement de la cité qui compte à cette époque deux paroisses concurrentes : la cathédrale Notre Dame, attribuée à l’évêque dès 1138 et l’église Saint Honorat, des moines de Lérins, consacrée en 1189.

Vers 1200, deux quartiers distincts s’opposent, le premier et le plus ancien, au pied de la colline du Puy où s’élève l’église Saint Marie, entourée de remparts, est dévolu à l’évêque, alors que ses opposants occupent la partie nouvelle, bâtie autour de l’église Saint Honorat.

Dans le souci d’éviter toute prétention seigneuriale inconsidérée, l’évêque interdit l’érection de tours sur les demeures des familles nobles. De plus, les portes du rez-de-chaussée doivent être largement ouvertes sur la rue.

Mais l’architecture des maisons signale ostensiblement, l’appartenance à l’un des deux clans en présence, comme l’a justement démontré J.C. Poteur. Alors que les partisans de l’évêque possèdent des habitations de plan quadrangulaire, avec un côté ouvert et des murs lisses, les aristocrates optent pour un plan polygonal, avec une base à grand bossage régulier. En fait, ces différences architecturales reflètent les alliances extérieures de chaque camp. Les nobles s’appuient sur la République de Gênes qui soutient les prétentions des comtes de Toulouse, marquis de Provence, rivaux éternels des comtes de Provence de la Maison de Barcelone. Un temps, forts de leur autorité sur Grasse, les aristocrates iront jusqu’à s’allier ouvertement à Gênes en 1171, pour une durée de 29 ans, en s’opposant de ce fait à la cité concurrente de Pise.

Les comtes de Provence vont se déplacer à Grasse en 1179, pour rétablir l’autorité chancelante de l’évêque, qui, avec son parti, conclut alors un accord avec Pise. Nouveau revirement d’alliance en 1198, lorsque les aristocrates dénoncent le contrat liant leur ville avec Pise et renouvellent celui établi en 1171 avec Gênes.

Les divisions politiques qui partagent Grasse à cette époque, iront jusqu’à marquer l’aspect extérieur des murs des demeures chevaleresques de chaque camp.

Dans la ville, les maisons aristocratiques portent alors des murs bâtis de grandes pierres à bosse à leur base, identiques aux demeures patriciennes de Gênes, alors que les habitations de la fraction opposée affichent des murs lisses, sur le modèle de Pise.

Dans ce climat conflictuel, l’évêque seigneur religieux qui ne peut porter les armes, se voit obligé de s’entourer de bras armés séculiers. L’appel à la milice du Temple, se présente comme un choix stratégique judicieux.

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15/12/2006

LEVENS UNE ANCIENNE PLACE FORTE MEDIEVALE

LEVENS AU TEMPS DES TEMPLIERS

Perché sur un socle dominant les vallées du Var et de la Vésubie, ce gros bourg médiéval conserve quelques vestiges intéressants datables des XIme et XIVème siècles.

Le castrum de Levens figure dans la Liste des Castra dés 1232.

Sa position stratégique et la richesse de son terroir attirent le chapitre de Nice qui y perçoit au XIIème siècle les dîmes et autres revenus.

Deux Riquier, de la famille consulaire niçoise, se partagent la seigneurie au XIIIème siècle avant que les Grimaldi en prennent possession au XIVème siècle.

Mais les Grimaldi souvent en révolte contre leur suzerain, le Duc de Savoie, vont entraîner Levens dans leurs aventures.

En 1526, les frères Grimaldi incendient leurs propres fiefs (La Roquette et Levens) confisqués par le Duc de Savoie.

Ces péripéties expliquent la rareté des vestiges actuels.

Le village présente néanmoins un ensemble médiéval de grand caractère disposé selon un appareil semi-circulaire. On y remarquera des porches anciens, des ruelles pittoresques, des passages voûtés dont l’un classé Monument Historique.

Du puissant château fort du XIme siècle ne subsistent que les ruines d’un donjon carré. De l’enceinte de la ville, il ne reste qu’une porte du XIVème siècle, à meurtrières cruciformes également classée Monument Historique.

Les remparts du village se décomposent en deux tronçons et ont été par la suite intégrés dans les maisons du village. Le donjon est une tour carrée de 6m de côté environ dont l’épaisseur des murs mesure 1m à la base. Cette tour médiévale fut établie sur une construction probablement plus ancienne.

Sur la crête voisine du Mont Férion, la chapelle Saint Michel, restaurée en 1929 sur les bases d’une ancienne tour de guet, dressée sur les vestiges d’un temple romain dédié à Jupiter, est précédée d’une majestueuse allée de cèdres centenaires.

La tradition veut que ces résineux étrangers à la région fussent rapportés du Liban et plantés là par les Templiers.

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