20/10/2009
LE LOUP ET LA SORCELLERIE
Les procès de l’Inquisition ne concernaient pas que les hommes. L’Eglise dans un souci de purification absolue persécuta très tôt les animaux souvent qualifiés de réincarnations maléfiques et d’auxiliaires actifs du Diable et des sorciers.
Quand on appliquait la Question à une louve que l'Eglise considérait comme une sorcière, il était courant pour commencer par lui faire rôtir les mamelles, jusqu'à en faire éclater les chairs. Disposées devant les yeux d'or de la supposée « mâle-bête » on entassait des pinces pour la tenailler jusque dans ses parties les plus intimes, et des verges pour la fustiger si elle n'était point défunte entre temps. On tordait le cou de la louve à lui en rompre les os pour qu'elle porte son regard à demi-éteint, vers les treuils, poulies et cordages à hisser et à pendre, à écarteler, en même temps qu'on lui déboîtait les os des pattes. Lorsque le regard d'or se faisait vitreux, c'était le moment de faire grésiller ses globes oculaires.
Le génie d’invention visant à détruire le mal pur n’avait pas de limite dans l’horreur.
Ainsi qu'on le faisait sur le corps des sorcières, mortes ou vives on fouinait sur le corps de la louve, on revenait à ses parties intimes afin d'y détecter le Sigillum Diaboli. Ce sceau de Satan était pour les inquisiteurs la marque, supposée du démon lui-même.
Satan lorsqu'il copulait avec une louve ou une femme malfaisante afin que l'une ou l'autre, mette bas un garou, stigmatisait l'élue en lui apposant son symbole.
On prétendait d'ailleurs que le garou était lui aussi, marqué de façon secrète et indélébile.
Ces épouvantables supplices pour de prétendus justiciables, dérivaient en affreux divertissements sadiques pour les juges religieux et leurs acolytes.
Les procès d'animaux n'étaient en fait que le reflet de la stupidité d'hommes qui pourtant refusaient une âme à ces malheureuses créatures.
D’après «Les Histoires de loups en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55
Le loup est de retour en France et plus exactement près de nous, dans le Parc du Mercantour et les Alpes du Sud.
Ce « grand méchant loup », cauchemar de nos nuits d’enfant, traînant dans la mémoire collective des générations de « mères-grand » et de « chaperons » dévorés tout cru, revient cette fois sur notre territoire nanti du statut intouchable d’espèce protégée par le Conseil National de la protection de la nature et la Convention de Berne.
Réhabilité et qualifié de « prédateur indispensable à la chaîne alimentaire et aux rétablissements des équilibres naturels », le voici blanchi de tous ses crimes passés et à venir et toléré aux portes de nos villages.
L’homme encore une fois a décidé du destin de la bête avec sa propre logique.
Pourtant, les souvenirs laissés dans la mémoire de nos aïeux ne sont pas tendres et méritent qu’on s’y arrête.
Les Alpes Maritimes ou « Pays d’Azur », nées de la rencontre des Alpes et de la Provence, offrent un cadre exceptionnel fait de vallées aux forêts sauvages et de villages perchés aux traditions vivaces.
Edmond Rossi, auteur niçois de différents ouvrages sur le passé et mémoire de sa région, présente ici une trentaine de récits recueillis dans les annales de la Provence orientale et du Comté de Nice.
Témoignages authentifiés touchants de vérité, ces textes évoquent les péripéties du loup, dans ce vaste territoire.
Parfois issus d’une tradition orale qui se perpétuait jadis aux veillées, ces contes portaient le plus souvent sur des faits réels, auxquels nos anciens se trouvaient mêlés.
Partons sur la piste mystérieuse de ce grand perturbateur que l’imagination populaire a toujours travesti familièrement de ses propres fantasmes.
A travers les « Histoires de loups au Pays d’Azur » retrouvez les contes de jadis, cette vieille magie des mots qui vous emmène au pays du rêve et de l’insolite.
Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur
http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com
16:47 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire
23/08/2009
CHATEAUX DU MOYEN AGE DES ALPES MARITIMES: DECOUVERTE
Le château, demeure d’un personnage riche et puissant, maître du lieu, protégé par ses murs et ses tours, reste un symbole qui hante nos rêves depuis notre plus tendre enfance. Les contes avec leurs princesses, leurs braves chevaliers affrontant mille dangers, promènent notre imaginaire dans des pays gardés par des manoirs enchantés.
Le département des Alpes Maritimes, englobant le Comté de Nice et la Provence orientale, déjà nanti de bien des attraits, peut s’enorgueillir de posséder également ses châteaux. Ruinés ou restaurés au cours des siècles, sans rivaliser avec ceux de la Loire, les châteaux des Alpes Maritimes présentent un intérêt touristique évident.
« D’autres ont conservé des rochers de légendes … ou l’altier caractère des vieilles maisons, les gestes des fiers à bras … la pointe des donjons qui dominent les terres lointaines et les fleuves fourchus », Jean Giono évoquait ainsi ces manoirs essaimés dans notre région.
Nous avons recensé le maximum de ces glorieuses bâtisses ou de leurs restes, répartis aux quatre coins du département.
Il est bien évident que ces vénérables vestiges dont les plus anciens datent de près de dix siècles, ne sont pas parvenus jusqu’à nous dans leur état primitif. Certains ne sont plus parfois que des châteaux fantômes, offrant au regard quelques pans de murs fièrement accrochés au sommet d’un piton rocheux.
Nous avons volontairement limité notre propos au seul Moyen Âge, période troublée où s’édifièrent la majorité de ces châteaux forteresses.
De la fin de l’Empire romain à la Renaissance, des siècles durant, les populations exposées aux attaques venues de l’extérieur, aux querelles nées des ambitions et des rivalités d’une noblesse turbulente, s’abriteront derrière plus de 140 ouvrages défensifs de type divers dans les Alpes Maritimes.
Dressés çà et là comme autant de bornes du passé, les restes de ces vieux manoirs conservent leur part de mystère et de fantastique. Le pittoresque de certains de ces vestiges, pas toujours faciles à trouver, s’associe à la qualité du paysage qui les entoure.
Nombre de ces nids d’aigle romantiques placés à l’écart des circuits touristiques, mêlent souvent l’Histoire à la légende pour le plus grand plaisir de celui qui accepte de les rencontrer.
Remontons le temps et partons sur la trace de ces bâtisseurs soucieux de défendre et d’organiser une société exposée à des menaces venues d’horizons divers.
Ces vieilles pierres mangées par le temps portent encore la mémoire d’un passé tourmenté, inscrite dans quelques chroniques oubliées que nous avons ressuscité pour satisfaire les amoureux de notre patrimoine.
D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 20 € : téléphoner au
04 93 24 86 55
Le Moyen Âge a duré plus de mille ans, presque une éternité ! Aussi, les différences l’emportent largement sur les points communs.
Quel rapport entre la Provence romaine, soumise aux déferlements des hordes barbares et celle annexée au Royaume de France de Louis XI ?
Terre de passage et de partage, les Alpes Maritimes – ou Provence orientale – sans ignorer ces disparités, conservent les facteurs d’une unité enracinée dans le sol et dans les mentalités.
Qu’il s’agisse de la langue latine, de la religion chrétienne, de la construction des états modernes aux œuvres de l’intelligence, cette époque fournit en ce lieu tous les éléments nécessaires pour appréhender dix siècles de cataclysme et de grandeur.
La découverte des châteaux et des forteresses médiévales du « Pays d’Azur » (Alpes Maritimes), témoins authentiques des bouleversements de cette période clé n’est pas aisée ; elle constitue pourtant le meilleur moyen de retrouver ces temps disparus.
Les plus anciennes constructions datent d’un millénaire ; en parties détruites ou restaurées, elles offrent rarement leur visage primitif, laissant le plus souvent à l’imagination le pouvoir de les faire renaître.
L’archéologie de l’âme peut nous aider à retrouver l’image vivante de la chevalerie et des nobles hantant ces demeures oubliées.
Elle nous sera restituée grâce à de nombreuses anecdotes émaillant l’austère description des sites. Puisées dans les chroniques et les légendes, elles restituent une vision de valeurs fondées sur l’honneur et la foi.
Confronté à l’hostilité et à la violence d’un monde obscur, l’homme médiéval exprimera une part de ses ambitions et de ses craintes par des ouvrages défensifs. Ces orgueilleux édifices inscrivent dans le paysage les premières empreintes de l’histoire mouvementée des Alpes Maritimes.
Laissons-nous entraîner à la fabuleuse découverte de ces 140 châteaux et vestiges médiévaux présentés avec précision par Edmond Rossi, un niçois passionné par le passé et les traditions d’une région qu’il connaît bien. Il nous offre en plus la part d’imaginaire qui entoure ces vieilles pierres.
Rappelons qu’Edmond Rossi est l’auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’Histoire des Alpes Maritimes et de la mémoire de ses habitants.
Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur
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09:35 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire
13/07/2009
VISITE DE DEUX COMMANDERIES A L’OUEST DU VAR
D’après «Les Templiers en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55
Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur
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08:56 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire