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12/03/2009

LES TEMPLIERS A BIOT

72 BIOT, LE VILLAGE SIEGE DE LA COMMANDERIE page 72.jpg

LA COMMANDERIE DE BIOT ET SES POSSESSIONS

(PREMIERE PARTIE)

La commanderie de Biot a été tour à tour qualifiée comme la plus puissante de la région et selon L. Dailliez « de beaucoup la plus intéressante étant donné l’importance de la seigneurie qu’y possédèrent les Templiers ».

Natif et originaire du lieu, J.A. Durbec a suffisamment étudié Biot et sa commanderie, pour que nous lui rendions le mérite de nous guider à travers son histoire.

La venue des Templiers est présentée par cet auteur comme « un événement capital » marquant l’installation de l’Ordre dans les Alpes Maritimes.

Dans un acte transcrit par le notaire Guillaume à Grasse, daté des 25 et 31 mars 1209, le Comte de Provence Alphonse II donne à la milice du Temple tous les droits qu’il a sur la ville, la châtellenie et le territoire de Biot, en présence de Guillaume Châtel, Grand Maître de l’Ordre en Provence et de Bernard Cornu, évêque de Fréjus.

Le Temple obtenait ainsi un pouvoir quasi souverain sur la plus grande partie du riche bassin de la Brague, situé aux portes d’Antibes, vieille cité épiscopale et port actif sur la Méditerranée.

Cette opération s’opère dans un contexte militaire particulier, suivant la dernière invasion musulmane sur les côtes, contraignant Alphonse II a protéger les grands axes du retour de possibles attaques.

Mais, rappelons également l’instabilité du pouvoir comtal, menacé dans la région par la rébellion constante de l’aristocratie locale, alliée à Nice, soutenue par Gênes, dans ses velléités d’indépendance. Ce double défi, explique l’installation des Templiers par le Comte, comme troupe fidèle et aguerrie, dans une zone stratégique.

Au début du XIII ème siècle, les seigneurs de Biot se sont alliés aux sires de Grasse contre l’évêque d’Antibes, représentant du Comte. La donation de leurs biens au Temple, les dépossède de l’essentiel de leur seigneurie, l’année où la famille de Grasse est également privée de ses droits sur Antibes

En 1227, la famille seigneuriale de Biot sera définitivement exclue de son  fief, après avoir dû vendre à l’évêque, ses derniers droits sur le château, lesquels seront récupérés en 1233 par les Templiers.

Plus tard en 1241, la paix revenue, Jordan et Raimond de Biot apparaîtront comme simples chanoines de l’église d’Antibes.

Composée d’innombrables « tenures », plus ou moins redîmées, appartenant à des hommes de toutes conditions, la seigneurie de Biot de 1209, ne rapporte alors pas grand chose au Temple.

Pour y remédier, l’Ordre va racheter le domaine utile de ces tenures, afin de constituer au XIV ème siècle, une propriété rentable d’un seul tenant de 1200 à 1500 hectares.

Les actes de 1211 à 1214 restituent les achats de biens effectués à Biot par les Templiers meubles, immeubles, propriétés, terres, prés. De nombreuses donations complètent ces acquisitions.

Les frères de Biot sont placés un temps sous la dépendance du commandeur de Grasse qui prend d’ailleurs le titre de commandeur de Grasse et Biot. Dès 1211 les Templiers résident à Biot, mais les actes se font encore au Temple de Grasse, comme le 13 mars 1213 où Narbone et ses fils vendent une pièce de terre située à Biot, de même, lorsque le 14 mars 1213, Raymonde veuve Guidou, donne une terre située au quartier de Tocabous à Biot.

Le 15 août 1233, Bernard de Combolano, commandeur des Maisons de Grasse et Biot, achète à l’évêque d’Antibes, par voie de retrait féodal, moyennant 110 livres de raymondins, les biens que celui-ci avait acquis de Raimond de Biot. Il en prend possession au nom du Temple, les frères témoins sont Pons Vitrier, commandeur de la maison « de  Ruete » et G. Adalemus, l’acte est établi à Antibes, par le notaire B. d’Escragnoles. Raimond de Biot et ses fils avaient été précédemment contraints de vendre ces biens à l’évêque d’Antibes le 15 octobre 1227.

Les achats effectués par le Temple à Biot se multiplient augmentant l’importance de cette commanderie. Sa prédominance va entraîner la présence du commandeur de Grasse qui réside au château de la localité, voisine d’Antibes, maintenu siège épiscopal jusqu’en 1244.

Des contestations vont bientôt envenimer les relations entre l’évêque et le commandeur du Temple, au point de nécessiter un arbitrage évoqué par un acte dressé le 3 janvier 1247, par le notaire d’Antibes Pierre d’Andon : « L’évêque de Grasse Raimond de Villeneuve et le commandeur des maisons du Temple de Grasse , Nice et Biot, Geoffroi de Grasse, choisissent l’évêque de Vence Guillaume et le Grand Maître de la milice du Temple en Provence, Rostang de Comps, comme arbitres des différends qui les opposent à Biot ».

Lors de l’enquête des droits de Charles d’Anjou, devenu Comte de Provence, après avoir épousé Béatrice fille et héritière de Raymond Bérenger V, le commandeur de Biot P. Capion est cité comme témoin, attestant ainsi de l’importance de son rang et de sa seigneurie.

Il est intéressant de signaler un acte du 14 août 1252 du notaire G. Folco de Villeneuve, par lequel Isnarde de la Penne, de Villeneuve, se donne à la Maison du Temple de Biot où elle est reçue par R. Cadellus frère de cette Maison, au nom de R. de Amenderio commandeur qui accepte les biens qu’elle apporte en dotation.

Ce document confirme la présence de sœurs dans la commanderie de Biot, logées probablement dans une dépendance, bien que cette cohabitation soit interdite par l’article 53 de la Règle.

Le domaine de Biot s’étend encore le 19 juillet 1277, lorsque Jaucerand d’Antibes vend à la milice du Temple, pour 30 sous provençaux coronats, une terre sise à Clausonne.

De même, le 28 décembre 1298, lorsque R. Salmoze, moine de Valbonne de l’Ordre de Chalais se donne à la milice du Temple, avec tous ses biens meubles et  immeubles ecclésiastiques ou autres.

D’après «Les Templiers en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

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06/03/2009

TEMPLIERS: SEBORGA CONSERVE LE "GRAND SECRET"

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SEBORGA ET LES TEMPLIERS

L’ancien nom de « Castrum Sepulcri » plus tard changé en « Sepulcri Bugurm », puis en « Seporca » devient le nom contemporain de SEBORGA.

Seborga était un ancien fief des Comtes de Vintimille. En 954 le Comte Guido fait don de ce Château , de l’église Saint Michel de Vintimille et d’un immense morceau de ses terres aux abbés de Lérins. En 1079, SEBORGA devient une Principauté du Saint Empire Romain avec l’investiture par le Pape Grégoire VII .de son premier Prince-Abbé

En 1118, le Prince –Abbé Edouard ordonne le premiers neuf Templiers (ou Chevaliers de Saint Bernard) et la Principauté de SEBORGA devient le premier et unique Etat souverain Cistercien dans l’Histoire. En 1127 les neuf Templiers rentre de Jérusalem à SEBORGA. Saint Bernard (de Clairvaux) les y attend et ordonne Hugues de Paynes comme étant le premier Grand Maître des Chevaliers de Saint Bernard. SEBORGA restera un Etat Cistercien jusqu’en Janvier 1729, quand le Principauté est vendue à Victor Amedeo II, Prince de Savoie, du Piémont , Roi de Sardaigne. Mais cette transaction n’a jamais été enregistrée ni payée entre le Royaume de Sardaigne et la Maison de Savoie.
Plus tard en 1748, (Traité d’Aix le Chapelle) la Principauté de SEBORGA ne fût pas intégrée à la république de Gênes, pas plus qu’elle ne fût mentionnée lors du Congrès de Vienne en 1815 comme faisant partie du Royaume de Sardaigne ; aucune mention n’est faite de la Principauté dans l’Acte d’Unification de l’Italie en 1861. Enfin et non le moindre, la Principauté de SEBORGA n’a jamais été considérée comme faisant partie de la République Italienne formée en 1946.

SOUS LE SIGNE BLANC DES CHEVALIERS DE SAINT- BERNARD.
Saint Bernard de Clairvaux, de petite taille, cheveux roux et frisés, blême et mal portant, mais d’un caractère ferme et obstiné, fit son entrée à Seborga en Février 1117, où il rejoint ses confrères Gondemar et Rossal , qui y avaient été envoyés en 1113 avec ordre de protéger « le Grand Secret ». Le Prince –Abbé Edouard qui régnait à l’époque, était né près de Toulon, homme de haute stature et très bon. En septembre 1118 il consacra les neuf premiers Chevaliers Templiers qui formèrent la fameuse « Pauvre Armée du Christ ». En faisait partie Les Abbés Gondemar et Rossal, André de Montbar, le Comte Hugues Ier de Champagne, Hugues de Payens, Payen de MontDidier, Geoffroy de Saint-Omer, Archambaud de Saint Amand et Geoffroy Bisol.

En Novembre 1118 ils partirent à huit à Jérusalem où ils arrivèrent le matin du 14 mai 1119, ils y furent rejoint six ans après par Hugues de Champagne le même jour à la même heure.

Les neufs Templiers furent de retour à Seborga en 1127 pour le premier Dimanche de l’Avent, à l’occasion du Concile de Troyes.

Saint Bernard les y attendait pour se rendre ensemble à la rencontre du Frère Gérard de Martigues qui en 1112 avait formé l ’Ordre Hospitalier des Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem aujourd’hui Ordre de Malte. C’est ce jour qu’à Seborga en présence de toute la population, de 23 Chevaliers et plus de 100 miliciens, Saint Bernard désigne Hugues de Paynes comme le premier Grand Maître des Chevaliers de St Bernard. Il fut consacré par l’épée du Prince-Abbé Edouard. Le même jour, près de l ’olivier des âmes, un serment de silence fût prononcé entre les Chevaliers de St-Bernard et le Grand Prêtre des Cathares pour garder et défendre le « Grand Secret ».
Quinze des Chevaliers Templiers furent aussi Princes pro-temporae de la Principauté cistercienne de Seborga, l’un d’eux, Guillaume de Chartres, mourut à Seborga en 1219 de la suite de ses blessures reçues en Terre Sainte. Le dernier Chapitre Général secret connu eu lieu en Principauté en 1611 en présence du Prince absolu de Seborga , le père Césario de San Paulo qui fût aussi Grand Maître. Pour célébrer ce jour on posa sur chaque toit de la Principauté 13 tuiles portant la date 1611, les lettres C.S. et la Croix du Temple.

Le même jour, près de l ’olivier des âmes, un serment de silence fût prononcé entre les Chevaliers de St-Bernard et le Grand Prêtre des Cathares pour garder et défendre le « Grand Secret ». .

 

 

 D’après «Les Templiers en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55 

 

Reconnu comme le département de France le plus pourvu en possessions templières, les Alpes Maritimes conservent encore de multiples et intéressantes traces de la présence au Moyen-Age de ces fiers chevaliers.

Quel fut le rôle des Templiers, très tôt installés dans cette région entre mer et montagne ?

Que connaît-on des chroniques oubliées et des règles secrètes de l’Ordre du Temple ?

Par ailleurs, quel crédit accorder aux légendes relatives à leurs trésors cachés ?

Enfin, quels monuments et vestiges portent encore l’empreinte des chevaliers « de la croix et des roses » ?

Les Templiers inspirent d’abord l’image glorieuse de moines soldats se jetant la lance ou l’épée au poing, pour défendre ardemment les lieux saints, à l’époque des croisades.

Par la suite, ce tableau avantageux se nuance, avec l’évocation de leurs richesses, pour s’obscurcir enfin dans l’épaisseur du mystère, avant de n’être plus éclairé que par les sinistres lueurs des bûchers où s’achève l’épopée des frères du Temple, accusés d’hérésie.

Auteur de divers ouvrages traitant de l‘Histoire des Alpes Maritimes, Edmond Rossi, niçois passionné par le passé et la mémoire d’une région qu’il connaît bien, nous entraîne dans une attentive et fascinante découverte des annales et des sites toujours hantés par l’ombre des chevaliers au blanc manteau à la croix rouge.

 

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25/02/2009

VALLÉE DES MERVEILLES, LE MYSTÈRE DES GRAVURES

14 VALLEE DES MERVEILLES, LE SORCIER page 14.jpg

DES GRAVURES DE LA VALLEE DES MERVEILLES AU CIEL DU MONT BEGO

La vallée des Merveilles, classée monument historique depuis 1989, constitue l'un des plus importants sites de gravures rupestres d'Europe, abritant en effet plus de cent mille gravures de la préhistoire, incrustées dans les rochers d'un site dantesque. Elle est traditionnellement considérée comme un sanctuaire, un lieu de pèlerinage consacré à des animaux totémiques cornus tels que le cerf et le taureau, mais l'abondance des inscriptions soulève encore bien des questions. Leur étude date de la fin du siècle dernier et l'inventaire systématique a été entrepris depuis 1967 par Henri de Lumley.

Une formidable aventure archéologique s’élabore dans les Alpes méridionales au sein du Mercantour à mi-distance de Saint-Martin-Vésubie et de Tende au pied du mont Bégo (2872 mètres). Ce sommet domine de hautes vallées parallèles. orientées du Sud au Nord. s'élevant entre 2000 et 2 700 mètres. C'est sur ce site de haute montagne que d'anciens bergers ont gravé dans la roche. sur plus de 14 kilomètres carrés des dizaines de milliers de gravures rupestres disséminées au hasard, la plupart datées de l'âge du cuivre et de l'âge du bronze ancien, de l'époque romaine et du haut Moyen Âge.

Les recherches effectuées dans la vallée des Merveilles représentent l'une des plus grandes entreprises archéologiques que l'Europe ait connu. Dès 1879. l'Anglais Clarence Bicknell se passionna pour ce site auquel il consacra plus de trente-cinq ans de sa vie, reconnaissant le premier dans ces curieuses figures des gravures préhistoriques réalisées par une civilisation inconnue. De 1942 au milieu des années 1950, l'Italien Carlo Conti travailla sur le site, fouillant tout particulièrement un abri de roche, le Gias de Chiari, où il découvrit un outillage préhistorique, donnant ainsi des précisions sur les coutumes des habitants qui avaient gravé les rochers. Depuis 1967, le professeur Henri de Lumley et ses équipe ont entrepris un inventaire méticuleux de ces pétroglyphes, organisant chaque été des campagnes de relevés sur le terrain. Ce travail colossal de recensement et d'analyse systématique des gravures permet de mieux appréhender les croyances des hommes de l'âge du cuivre et de l'âge du bronze ancien.

Datant de l'âge du bronze ancien (fin du néolithique entre 1 800 et 1 500 avant J.-C.). les gravures représentent non seulement des armes telles que des couteaux, des attelages, des hallebardes, des haches, des épées, mais aussi des profils ornés de cornes et parfois des figures anthropomorphes « le chef de tribu », « le Christ » et « le Mago » ou « mauvais génie ». Ces êtres cornus qui écartent les doigts de leurs mains vers des astres figurés par des cercles. sont probablement des figures humaines honorant le Soleil et les étoiles. Dans les années 1960, l'écrivain Jean-Paul Clébert évoqua l'hypothèse que ces figures cornues représentaient le cerf, un animal qui fut déifié pendant plus de mille ans pour sa puissance et son rôle magique dans les rites de chasse et de fécondation.

C'est le style des armes gravées qui a permis aux archéologues de situer l'époque de réalisation des gravures protohistoriques au chalcolithique et à l'âge du bronze ancien, soit entre 2400 et 1700 avant J.-C.. Leurs auteurs ? Sans doute des bergers ou des pèlerins qui, inspirés par une conception magique du monde, ont raconté leur vie quotidienne, décrit leurs croyances, en gravant des pierres autour de leur montagne sacrée, le mont Bégo.

 Dans les années 1990, l'anthropologue Chantal Jègues-Wolkiewiez a proposé une interprétation ethno-astronomique de la vallée des Merveilles, comparant la position de certaines gravures avec les constellations du ciel de l'âge du bronze et la course de la Lune et du Soleil dans le ciel. « Un événement céleste d'une importance primordiale a eu lieu au cours de l'âge du bronze ancien, affirme-t-elle, Les graveurs du mont Bégo ont reproduit dans la pierre de la roche dénommée "le dieu aux bras en zigzag", le ciel tel qu'il était lors d'un moment clef du calcul du temps. »

Par ailleurs, Chantal Jègues-Wolkiewiez reconnaît dans ces dessins « l'éclipse annulaire de soleil. du 10 octobre 1718 avant notre ère. au moment du lever du soleil ». Ainsi, « le chef de tribu » avec les bras en croix semble désigner l'axe nord-sud. Quant à « la roche de l'autel », « la roche du chef de tribu » et « la roche de la rouelle », elles sont également disposées selon ce même axe. D'où l'idée que « le chef de tribu » aurait été une sorte de repère pour situer le soleil au solstice d'été, à l'équinoxe d'automne et le jour exact entre ces deux dates. Le dessin gravé sur une autre pierre, « la roche du 6 août » décrit la course du soleil au-dessus de l'équateur pendant une année, entre le solstice et l'équinoxe. Sur la même roche, des cercles concentriques situés au-dessus du point du solstice d'été désigneraient la constellation du Capricorne, qui, à l'époque, apparaissait la nuit à cette période de l'année.

La vallée des Merveilles serait donc un observatoire astronomique néolithique, l'emplacement et la forme des roches faisant envisager l'utilisation de celles-ci comme « outils d'observations et de mesures » de la Terre et du ciel.

« FANTASTIQUE VALLÉE DES MERVEILLES, le testament du mont Bégo » par Edmond ROSSI

A l'horizon nord de la Côte d’Azur, majestueux et sombre, se dresse le mont Bégo, point de convergence d’un culte remontant aux origines de l’humanité.

Plus de cent milles gravures rupestres couvrent les dalles sanguines des vallées périphériques. La mieux connue, la Vallée des Merveilles, rassemble les plus exceptionnelles : le Sorcier, le Mage, le Chef de tribu…

Ce vaste musée à ciel ouvert, perdu dans un site dantesque à plus de 2 000 mètres d’altitude, n’est accessible à pied ou en 4X4 que trois à quatre mois l’été, les neiges le recouvrent le reste du temps. Cependant, plus de vingt mille visiteurs se pressent annuellement sur ces lieux insolites, sensibles à l’étrange beauté du décor ou curieux de retrouver le sens de ces messages gravés dans la pierre.

Depuis plus d’un siècle, les chercheurs interrogent cette énigme, mais ce n’est qu’au cours de ces dernières années que des nouvelles méthodes d’investigation ont permis d’apporter des éléments inédits sur les peuples de la préhistoire qui tracèrent ces images et sur le culte qu’elles célébrèrent.

Edmond ROSSI raconte ici cette aventure archéologique et recrée le passé fabuleux d’une civilisation qui périt écrasée sous les pas des légions romaines…

Aujourd’hui, la Vallée des Merveilles livre enfin ses secrets.

 

Ouvrage disponible au 04 93 24 86 55 prix de vente 10 €

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