Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/02/2009

THORENC POSSÈDE UN CHÂTEAU MYTHIQUE

29 THORENC, LE SITE PERCHE DU CASTELARAS.jpg

Thorenc, agréable station d’altitude, s’étend sur un vaste et vert plateau au nord de Grasse, à une cinquantaine de kilomètres de Nice.

Elle s’enorgueillit de posséder un « castellaras » couvert de vestiges étranges propres à faire rêver les amateurs d’Histoire et de Merveilleux.

L’énigme s’est bâtie sur la présence de ruines médiévales accrochées au sommet de ce promontoire attribuées aux mystérieux Templiers, parce que chargées de secrets.

De plus, la rumeur locale persistante d’un trésor caché au milieu des décombres amplifie encore cette fascination. L’Histoire explique pourtant le passé de ce site.

Un sentier balisé conduit  en une demi-heure à pied vers ces ruines intéressantes.

Le site majestueux de l’acropole fortifiée, avec ses grands murs apparaît après le franchissement d’une poterne avec chicane.

Aplati, le sommet, magnifique belvédère, est surmonté par les restes de trois édifices caractéristiques : une chapelle romane en mauvais état, les vestiges d’une forteresse et une vaste bâtisse : bergerie ou écurie. L’abandon du site est situé à la fin du Moyen Âge.

Le Castellaras est signalé occupé au premier millénaire et au Moyen Âge.

Il accueille dès 1038 le premier château de la Famille d’Andon avant qu’elle ne soit chassée par le Comte de Provence en 1196.

La forteresse est remise à Romée de Villeneuve en 1235. Il est question alors de la chapelle Saint Pierre du Castellaras.

Les années noires du XIVème siècle débutent avec une épidémie de peste, avant que le site de Thorenc soit investi par un redoutable chef de bande, Vita de Blois. Ce condottière au service du Comte de Savoie pille la région avec sa troupe de 25 lances, soit environ 300 hommes.

Les Provençaux ne lui laisseront pas occuper longtemps ce point stratégique et la vaste forteresse est reprise et détruite en 1391 tout comme le village voisin.

La famille de Villeneuve reprendra possession de son fief désert et du Castellaras ruiné.

 

D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 20 € : téléphoner au

 04 93 24 86 55

Le Moyen Âge a duré plus de mille ans, presque une éternité ! Aussi, les différences l’emportent largement sur les points communs.

Quel rapport entre la Provence romaine, soumise aux déferlements des hordes barbares et celle annexée au Royaume de France de Louis XI ?

Terre de passage et de partage, les Alpes Maritimes – ou Provence orientale – sans ignorer ces disparités, conservent les facteurs d’une unité enracinée dans le sol et dans les mentalités.

Qu’il s’agisse de la langue latine, de la religion chrétienne, de la construction des états modernes aux œuvres de l’intelligence, cette époque fournit en ce lieu tous les éléments nécessaires pour appréhender dix siècles de cataclysme et de grandeur.

La découverte des châteaux et des forteresses médiévales du « Pays d’Azur » (Alpes Maritimes), témoins authentiques des bouleversements de cette période clé n’est pas aisée ; elle constitue pourtant le meilleur moyen de retrouver ces temps disparus.

Les plus anciennes constructions datent d’un millénaire ; en parties détruites ou restaurées, elles offrent rarement leur visage primitif, laissant le plus souvent à l’imagination le pouvoir de les faire renaître.

L’archéologie de l’âme peut nous aider à retrouver l’image vivante de la chevalerie et des nobles hantant ces demeures oubliées.

Elle nous sera restituée grâce à de nombreuses anecdotes émaillant l’austère description des sites. Puisées dans les chroniques et les légendes, elles restituent une vision de valeurs fondées sur l’honneur et la foi.

Confronté à l’hostilité et à la violence d’un monde obscur, l’homme médiéval exprimera une part de ses ambitions et de ses craintes par des ouvrages défensifs. Ces orgueilleux édifices inscrivent dans le paysage les premières empreintes de l’histoire mouvementée des Alpes Maritimes.

Laissons-nous entraîner à la fabuleuse découverte de ces 140 châteaux et vestiges médiévaux présentés avec précision par Edmond Rossi, un niçois passionné par le passé et les traditions d’une région qu’il connaît bien. Il nous offre en plus la part d’imaginaire qui entoure ces vieilles pierres.

Rappelons qu’Edmond Rossi est l’auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’Histoire des Alpes Maritimes et de la mémoire de ses habitants.

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

 

 

18:09 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

28/01/2009

CASTELLAR : LA FIN DE LA DERNIÈRE SORCIÈRE

A CASTELLAR PIERRETTE RAYBAUD AVAIT APPRIS TRE TOT LE POUVOIR DES PLANTES.jpg

Un acte des archives épiscopales, établi au début du Grand Siècle, par le prieur de Castellar, Bernardino Balanco, révèle la dernière exécution d’une sorcière dans Les Alpes Maritimes.

En voici la traduction : « 1623, le 16 novembre, est morte Pierrette Raibaud des mains de la justice, ayant été étranglée parce que sorcière, son corps fut brûlé devant la porte de la chapelle de Saint Antoine, dans le pré de Sieur Jean Antoine de Murie. ».

C’est en septembre 1622 qu’avait débuté à Castellar le procès de cinq femmes, accusées de sorcellerie.

Personnage principal, Pierrette Raibaud, originaire de Pigna dans la vallée voisine de la Nervia, se verra accusée d’entraîner ses complices aux sabbats où sous l’aspect de chattes noires, elles adoraient le Diable dans les ruines du village médiéval du Vieux-Castellar.

Pierrette Raibaud, sera en plus poursuivie de crimes rituels dont avaient été victimes de jeunes garçons du village (?).

Le curé Don Bernardino Balanco, homme cultivé, tentera en vain de sauver les malheureuses, en affirmant qu’on avait surtout à faire à des simples d’esprit et non à des suppôts du Diable.

Le juge Christofore Sunis prononça, le 31 janvier 1623, une sentence de mort contre la principale d’entre-elles, en présence du noble Lascaris seigneur du lieu.

Mme Garnero Morena qui étudia la sorcellerie dans la Ligurie orientale, confirme que : « Socialement, les femmes appartenant à la classe la plus pauvre de la société, incapables de se défendre face aux élites, trop habituées à la soumission. Et bien souvent, dans ce monde d’incompréhension, la simplicité d’esprit se transforme en sorcellerie ».

Comme dans les vallées voisines de la proche Ligurie, les femmes du pays, adeptes de la médecine par les plantes, étaient souvent suspectées par le clergé de pouvoirs étranges, comme celui de provoquer la disette en agissant sur le sort des récoltes.

En fait, seuls les dérèglements climatiques, comme le terrible hiver de janvier 1623 ou les canicules antérieures étaient coupables de ces calamités.

Innocentes victimes expiatoires, les sorcières de ces villages déshérités payèrent souvent de leur vie les misères de leur prochain.

 

D’après « Les Aventures du Diable en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Où mieux rencontrer le Diable que dans les Alpes Maritimes, sur ces terres chargées de contrastes où s’opposent mer et montagne, au carrefour de la Provence et de l’Italie ?

Ici, le Diable est aussi à l’aise sur la Côte d’Azur où s’étalent d’outrageantes richesses que  vers l’intérieur où se cachent une humilité austère.

Puits du Diable, Château du Diable, Cime du Diable, longue est la liste des sites, marqués par la forte empreinte de celui qualifié par Bernanos de « Singe de Dieu ».

De Nice, à la Vallée des Merveilles, devenue son « domaine réservé », le Diable hante les villages, plastronne sur les murs des chapelles et persiste à enflammer l’imaginaire de ses habitants.

Il fallait raconter l’extraordinaire aventure du Diable dans les Alpes Maritimes. Grâce à Edmond Rossi, auteur niçois de plusieurs ouvrages sur l’histoire et la mémoire de son pays, cette lacune est aujourd’hui comblée.

Laissons-nous entraîner, à travers les siècles, sur la piste attrayante et mouvementée, de l’éternel et fascinant tourmenteur du cœur et de l’âme.

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

 

 

09:58 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

27/01/2009

TEMPLIERS EN PROVENCE ORIENTALE

TEMPLIERS (2).jpg

« Les Templiers en Pays d’Azur »Trésors, Secrets, Sites,

de l’Ordre du Temple en Provence orientale (Alpes Maritimes)

par EDMOND ROSSI

Reconnu comme le département de France le plus pourvu en possessions templières, les Alpes Maritimes conservent encore de multiples et intéressantes traces de la présence au Moyen-Age de ces fiers chevaliers.

Quel fut le rôle des Templiers, très tôt installés dans cette région entre mer et montagne ?

Que connaît-on des chroniques oubliées et des règles secrètes de l’Ordre du Temple ?

Par ailleurs, quel crédit accorder aux légendes relatives à leurs trésors cachés ?

Enfin, quels monuments et vestiges portent encore l’empreinte des chevaliers « de la croix et des roses » ?

Les Templiers inspirent d’abord l’image glorieuse de moines soldats se jetant la lance ou l’épée au poing, pour défendre ardemment les lieux saints, à l’époque des croisades.

Par la suite, ce tableau avantageux se nuance, avec l’évocation de leurs richesses, pour s’obscurcir enfin dans l’épaisseur du mystère, avant de n’être plus éclairé que par les sinistres lueurs des bûchers où s’achève l’épopée des frères du Temple, accusés d’hérésie.

Auteur de divers ouvrages traitant de l‘Histoire des Alpes Maritimes, Edmond Rossi, niçois passionné par le passé et la mémoire d’une région qu’il connaît bien, nous entraîne dans une attentive et fascinante découverte des annales et des sites toujours hantés par l’ombre des chevaliers au blanc manteau à la croix rouge.

 

«Les Templiers en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

 

17:32 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire