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19/02/2008

SAINT PAUL DE VENCE, LES FORTIFICATIONS DU MOYEN AGE

Sur son éperon rocheux, Saint Paul de Vence occupe l’emplacement d’un ancien oppidum romain dévasté lors des invasions du VIme siècle, au point d’être alors partiellement déserté.

Une église dédiée à Saint Paul forme au début du XIme siècle le noyau du nouveau « castrum de Sancti Pauli ».

Dès le milieu du XIIème siècle, le village fortifié nanti d’un château, affirme son importance et devient le siège d’une puissante famille. 

La petite cité de Saint Paul est fortifiée au XIIIème siècle.

En 1392, les bandes du capitaine Lacorne partant de Nice dévastent le territoire de Saint Paul qui ne compte plus que quelques habitants au début du XVme siècle.

Dans un ultime sursaut de vitalité, la communauté restaure l’enceinte du bourg en 1401. 

Le système défensif primitif de la petite cité ne peut être aujourd’hui reconstitué.

Il a subi une réfection complète en 1537. Cette œuvre d’envergure nécessita l’abattage de 700 maisons, ce qui montre l’importance de la cité à cette époque.

Devenue place forte du Royaume de France à compter du XVIème siècle, Saint Paul est entouré de remparts pour faire face à la menace des proches Etats de Savoie.

Le village fortifié constitue de nos jours un bel ensemble médiéval enserré dans une enceinte bastionnée.

La distinction s’impose entre les défenses du XIIIème siècle, des XIVème et XVIème siècles.

Le haut donjon classé, situé près de l’église (actuelle mairie) date du XIIIème siècle. Cette tour seigneuriale quadrangulaire a conservé trois étages.

L’accès au premier étage s’effectue par une porte en plein cintre ouverte au nord.

Un escalier extérieur dont il subsiste des traces permettrait de rejoindre le second étage ou s’ouvre une nouvelle porte en plein cintre. Une fenêtre géminée du XIIIème siècle subsiste sur la façade est.

La tour-porte de Vence, elle aussi classée, date du XIVème siècle. 

 

D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 20 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

 

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17:00 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : HISTOIRE

22/01/2008

LES TEMPLIERS A NICE: LA FIN

La fin dramatique du Temple à Nice est ainsi relatée par Tisserand : « Le 24 janvier 1308, selon Jacob Ardouin délégué du Sénéchal de Provence, Richard de Gambateza arriva inopinément à Nice, entoura le Temple de soldats, mit en arrestation les chevaliers, saisit leurs biens et séquestra toutes les propriétés de l’Ordre. Des menaces s’élevèrent contre cet acte d’autorité. Mais l’évêque Raymond Rostang apaisa l’effervescence populaire en publiant les motifs de cette mesure et les griefs imputés à ces religieux ». Si au total quatre frères sont arrêtés dans les Alpes Maritimes, un seul semble réellement relever de la maison de Nice, il s’agit d’Hugues Alberge. Nous avons vu que selon une légende, les Templiers de Nice auraient été prévenus de leur arrestation, pouvant ainsi dissimuler leur trésor. Nous ignorons le destin des Templiers arrêtés et transférés à la forteresse de Pertuis, pour être ensuite jugés à Aix. Lors des témoignages fournis au procès de l’Ordre par les chevaliers eux-mêmes, certaines dérives furent évoquées dont  des pratiques ignominieuses auxquelles se seraient livrés les frères dans le secret de leurs maisons. La déposition du précepteur Albignac mettant en cause la maison de Nice, citée par Michelet, mérite notre attention : «  Reçu à la maison de Montpellier, il y a une vingtaine d’années, dit-il en substance, par le Grand Maître de l’Ordre de Provence, Pons de Broet, je déclarais tout d’abord renoncer à ce que j’avais en propre et m’engageais à servir la milice comme un esclave. Ceux qui assistaient à la cérémonie me baisèrent alors sur la bouche et le précepteur m’ordonna alors de cracher sur un crucifix qui était posé à terre, sur un tapis. Stupéfait, atterré et le cœur douloureusement meurtri j’accomplis ce qu’on m’avait demandé. Mais il me fallut ensuite baiser le précepteur sur le nombril, «in carne nuda » et dans le dos, sur une ceinture. Je vis ces mêmes faits se dérouler, à la maison de Nice, voilà à peu près  18 ans (vers 1290) lors de la réception  d’un membre par le précepteur et les deux frères de cette maison ». Quel crédit accordé à ce type de révélations extirpées souvent par la torture, pour être rétractées ensuite par les Templiers conduits au bûcher ?

 

D’après «Les Templiers en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

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16:05 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : HISTOIRE

15/01/2008

LES CHÂTEAUX DE VENCE

L’antique Vence, cité romaine dévastée par les Lombards puis par les Sarrasins, sera pour ces raisons abandonnée au profit d’un site plus sûr, placé sur les hauteurs dominantes des Baous voisins. Lorsque la paix revient, la communauté vençoise se divise toujours pour occuper à la fois Saint Laurent la Bastide sur le Baou et les abords de la cathédrale relevée de ses ruines. En 1231, Raymond Bérenger V, Comte de Provence, cède Vence à son conseiller Romée de Villeneuve, ce dernier, pour conforter son autorité, fortifie la ville et dresse un donjon à ses portes : la Tour Peyra. Destinée à protéger une porte, elle sera englobée ensuite dans la citadelle. Edifice quadrangulaire de 7,50 m, avec des murs épais de 1,80m, elle a aujourd’hui une hauteur d’environ 20 mètres. Son parement est composé de pierres calcaires avec bossages. L’intérieur relié au château contigu est actuellement occupé par une bibliothèque. Les ruines de Saint Laurent, site refuge, hérissent le sommet du Baou des Blancs dominant Vence. Mais, sitôt la menace passée, vers l’époque carolingienne, l’évêque rejoint Vence et la reconstruit. En 1195, les Templiers vont s’établir sur ce piton rocheux dominant les collines jusqu’à la mer. Le 22 janvier 1591, une réunion des trois ordres à Aix prend la grave décision de démolir la Bastide Saint Laurent, fief et possession du turbulent Baron Claude Villeneuve et refuge important des calvinistes de la région. Au nord-est, sur le point le plus élevé, se dresse le château avec des murs plus soignés. On distingue encore les restes d’une modeste église et d’une citerne bâtie à même le rocher. Au début du XIIIème siècle, au cours des combats livrés par Comte, une fortification destinée à neutraliser la citadelle de Saint Laurent est édifiée en contrebas. Il s’agit du château Saint Martin, occupé actuellement par une « hostellerie » est revenu tardivement aux Templiers, il sera détruit en 1707 . Autre château refuge des vençois celui du Malvans déserté au XIII ème siècle avant d’être détruit en 1747, pendant la retraite des Impériaux. Ses ruines, situées à trois kilomètres au nord-ouest de Vence, sont accessibles par un sentier en une demi-heure de marche. C’est là, selon la légende, que l’ amant de la Reine Jeanne aurait été assassiné un soir de Noël. Dix ans plus tard, fidèle au souvenir de celui-ci, la Reine revint en pèlerinage sur les lieux du drame. Dans la grande salle du château abandonné s’épanouissait un curieux buisson d’aubépine qui fleurit lorsqu’elle se prosterna, comme pour lui  adresser un sourire.

 

 

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