11/03/2008
ROMEE DE VILLENEUVE, DIGNE SERVITEUR DE LA PROVENCE
Des paysans croisèrent sur les chemins de Provence un pèlerin de haute stature, le visage placide et résigné, marchant d’un pas tranquille, s’arrêtant devant chaque oratoire pour mettre genoux à terre et prier un court instant avant de poursuivre sa quête spirituelle vers le Levant.
D’après « Les Légendes et Chroniques insolites des Alpes Maritimes » (Equinoxe-éditions Saint Rémy de Provence), pour commander cet ouvrage dédicacé de 23 € : téléphoner au 04 93 24 86 55.
Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé :
Cliquez surhttp://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com
17:30 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : HISTOIRE
04/03/2008
TENDE: UN PARI DIABOLIQUE
* Jeu d’origine transalpine où les joueurs lancent la main avec un certain nombre de doigts écartés, en annonçant le résultat du total à haute voix.
D’après « Les Aventures du Diable en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55
Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé :
Cliquez sur http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com
17:25 Publié dans MEMOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : HISTOIRE
26/02/2008
LES TEMPLIERS DE NICE, LES POSSESSIONS: 1ère partie
sur un sommet de Cornouailles. Ces exemples révèlent en commun, à l’origine, une vision d’un saint évêque, la substitution du culte de l’archange à celui d’une déité païenne et la construction du sanctuaire sur une hauteur à l’approche des invasions. Au sommet du Férion ces données sont respectées avec le voisinage d’enceintes celto-ligures, établies sur la ligne de crête, occupée avant l’ère chrétienne par des tribus idolâtres. Elles précèdent la fondation du sanctuaire, lors de la menace des invasions barbares, puis sarrasines, à l’instigation du clergé local. P. Canestrier ajoute que cette cime permet d’entrevoir ou de situer une vingtaine d’églises paroissiales placées curieusement, bien avant 1200, sous le patronage de Saint Michel. « La plupart sont juchées sur un sommet ou un palier de la montagne : La Turbie, Moulinet, Castillon, Sigale, Roya, Tourette-du-Château, Clans, Venanson, Ilonse, Menton, trois sont situées au fond de la vallée : Sospel, Roquebillière, Saint Sauveur sur Tinée. Quelques autres, depuis des siècles, ne sont qu’une chapelle rurale : Roccasparvièra, Anao, au-dessus de Villefranche, Saint Michel de Barbalata, près de Falicon, d’un lieu-dit Polet Garnier près de Clans, Gast près de Roquebillière ou même simplement un souvenir consigné dans de vieux documents comme Saint Michel de la Platea, sur la colline du château de Nice. Trois paroisses ont été vouées à l’archange après l’an 1200 : Villefranche, Duranus et Castagniers ». Plus intéressant, la présence dans toutes ces localités de vestiges de cultes païens d’époque gallo-romaine : autels votifs, inscriptions en l’honneur de Jupiter, etc… Lors des invasions barbares, puis sarrasines, les populations se réfugièrent sur les sommets et se retranchèrent à l’abri d’épaisses murailles, tout en se plaçant sous la protection de Saint Michel Archange vainqueur du Démon ». De l’un à l’autre de ces villages fortifiés, on communiquait par des signaux, directement ou par relais en cas d’alerte et selon P. Canestrier, Saint Michel du Férion se trouvait au centre de ce réseau de transmission. Cette opportunité défensive n’a pu échapper à l’attention de la milice du Temple, en charge précisément au XIII ème siècle, de la surveillance et de la protection d’une région menacée par les incursions sarrasines. Saint Michel du Férion apparaît dès lors comme un observatoire stratégique privilégié que l’Ordre du Temple n’a pu manquer d’exploiter. De plus la présence saugrenue en ce haut lieu d’une forêt de cèdres du Liban plusieurs fois centenaires ne peut manquer de surprendre. Ces conifères venus d’Orient, étrangers à la région, forment une allée majestueuse conduisant au sanctuaire. Les Templiers chargés de veiller là haut sur la paix d’un vaste territoire furent peut être à l’origine de l’introduction de ces essences exotiques ? A Levens, les Hospitaliers percevaient des droits chiffrés à 3 sous et 9 deniers en 1338, J.A. Durbec admet la possibilité d’une tenure isolée du Temple dans cette localité. Lucéram : Durante note à propos de cette commune : « Les Templiers y avaient une église dont on ne voit plus que les principales murailles ». Il s’agirait de la chapelle de la Madona Routa (restaurée en 1961), située dans un ancien prieuré bénédictin ou des ruines attenantes d’une église du XIII ème siècle ? L’empreinte urbanistique et les magnifiques remparts crénelés ceinturant le bourg sont autant d’éléments propres à convaincre certains auteurs comme Salvetti et Raynaud voyant là, des preuves archéologiques templières. Si L. Dailliez rejette toute présence du Temple à Lucéram, J.A. Durbec plus prudent classe la localité parmi les cas incertains. Il indique que si les Hospitaliers y prélevaient 5 sous 4 deniers et 100 oboles, rien n’écarte une possibilité de cohabitation avec les Templiers. Sospel, avec son prieuré de Saint Gervais, a conduit à des certitudes affirmées par plusieurs auteurs, bien qu’encore discutées. Située à 1,5 km à l’est du bourg, la chapelle du prieuré encore visible aujourd’hui aurait été édifiée par les Templiers en 1180. On découvre également, à proximité, la «Ferme des Templiers » avec un four d’angle. L’historien local d’Alberti indique que nombre de Sospellois participèrent à la première croisade (1096-1099) et à la prise de Jérusalem, aux côtés des 20 000 croisés du contingent du Midi, conduits là-bas par Raimond IV de Toulouse et Adhémar de Monteil. En 1338, Sospel fournissait aux Hospitaliers un service d’un sou et six deniers avec une origine du bien antérieure à l’abolition de l’Ordre du Temple. Si J.A. Durbec doute de l’authenticité templière du prieuré, L. Dailliez l’exclut en arguant que : « Le prieuré de Saint Gervais de Sospel appartenait à des chanoines réguliers de Saint Augustin qui prirent par la suite celui de Saint Michel appartenant aux bénédictins de Saint Pons de Cimiez ». Plus audacieux et suivant les conclusions d’Alberti et Raynaud, les auteurs du récent répertoire des « Sites templiers de France » n’hésitent pas en plus du prieuré de Saint Gervais, à gratifier le Temple du château de la « Commande », au nom révélateur, mais construit par la famille Vachieri.
D’après «Les Templiers en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55
Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé :
Cliquez sur http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com
17:10 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : HISTOIRE