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24/12/2006

L'INSTALLATION DES TEMPLIERS EN PAYS D'AZUR

LA VENUE DES CHEVALIERS DU TEMPLE A GRASSE

Les Alpes Maritimes verront naître cinq commanderies : Grasse, Biot, Vence, Nice et Rigaud, mais en plus de ces Maisons, plusieurs possessions vont étendre l’influence de l’Ordre et accroître sa richesse.

Les Templiers apparaissent à Grasse dès 1176, lorsque l’évêque d’Antibes fait donation à Bérenger d’Avignon, Maître du Temple de Provence et partie des Espagnes, d’un terrain situé au quartier Saint Jacques, destiné à recevoir une maison de l’Ordre, faisant fonction d’hospice pour l’accueil des pèlerins.

Olivier Audier, chevalier de la milice du Temple, est mentionné en 1196, comme propriétaire d’une

Maison à Grasse, puis en 1199, comme témoin d’un acte de l’évêque d’Antibes (G. Doublet).

Plus tard, par un acte du 20 mai 1201, Astruge, veuve de Raimond Bertrand de Grasse, reconnaît vendre aux frères de la milice du Temple, la totalité de l’héritage de son mari. Cette donation confirme une implantation effective des Templiers dans la ville, bien que la première mention de la commanderie en tant que telle, ne le soit que par un acte du 23 avril 1208, avec Olivier Audier comme commandeur.

Il est intéressant de replacer la venue des Templiers à Grasse, dans le contexte historique social et conflictuel que vit la cité à cette époque.

Grasse apparaît dès 1047, comme castrum fortifié de la famille des princes d’Antibes, nantie également du siège épiscopal de la ville maritime.

Au XII ème siècle, les nouveaux évêques réformateurs, issus du monachisme, nommés par le Pape, écartent l’ancienne famille princière de ses fonctions épiscopales, s’efforçant ensuite avec l’aide de la Maison comtale de Barcelone, de la rabaisser au rang de vassale.

Persécuté par les princes qui en 1125, incendient sa cathédrale d’Antibes, en mettant en cause les Sarrasins, l’évêque s’installe à Grasse, avec l’appui du Comte de Provence, lequel chasse les aristocrates rebelles de la cité.

L’évêque planifie une ville nouvelle où ses « fidèles » obtiennent le statut de consulat dès le milieu du XII ème siècle. La résidence épiscopale est transportée d’Antibes à Grasse, mais le transfert juridique n’interviendra qu’un siècle plus tard.

L’aristocratie infiltre le consulat entre 1173 et 1196, grâce à la venue à Grasse, d’une trentaine de familles seigneuriales de la région.

Pour défendre ses intérêts menacés, l’évêque regroupe ses partisans dans une confrérie, sans parvenir à affaiblir un consulat « aristocrate » triomphant.

Des mesures drastiques, édictées par l’évêque, limitent le pouvoir des nobles en 1196, les ramenant au rang de bourgeois, soumis à l’obligation d’un service militaire en sa faveur. Certaines familles seigneuriales sont même provisoirement expulsées de la ville.

Les maisons médiévales nobles de Grasse restituent le cadre de ces rivalités, inscrites dans le développement de la cité qui compte à cette époque deux paroisses concurrentes : la cathédrale Notre Dame, attribuée à l’évêque dès 1138 et l’église Saint Honorat, des moines de Lérins, consacrée en 1189.

Vers 1200, deux quartiers distincts s’opposent, le premier et le plus ancien, au pied de la colline du Puy où s’élève l’église Saint Marie, entourée de remparts, est dévolu à l’évêque, alors que ses opposants occupent la partie nouvelle, bâtie autour de l’église Saint Honorat.

Dans le souci d’éviter toute prétention seigneuriale inconsidérée, l’évêque interdit l’érection de tours sur les demeures des familles nobles. De plus, les portes du rez-de-chaussée doivent être largement ouvertes sur la rue.

Mais l’architecture des maisons signale ostensiblement, l’appartenance à l’un des deux clans en présence, comme l’a justement démontré J.C. Poteur. Alors que les partisans de l’évêque possèdent des habitations de plan quadrangulaire, avec un côté ouvert et des murs lisses, les aristocrates optent pour un plan polygonal, avec une base à grand bossage régulier. En fait, ces différences architecturales reflètent les alliances extérieures de chaque camp. Les nobles s’appuient sur la République de Gênes qui soutient les prétentions des comtes de Toulouse, marquis de Provence, rivaux éternels des comtes de Provence de la Maison de Barcelone. Un temps, forts de leur autorité sur Grasse, les aristocrates iront jusqu’à s’allier ouvertement à Gênes en 1171, pour une durée de 29 ans, en s’opposant de ce fait à la cité concurrente de Pise.

Les comtes de Provence vont se déplacer à Grasse en 1179, pour rétablir l’autorité chancelante de l’évêque, qui, avec son parti, conclut alors un accord avec Pise. Nouveau revirement d’alliance en 1198, lorsque les aristocrates dénoncent le contrat liant leur ville avec Pise et renouvellent celui établi en 1171 avec Gênes.

Les divisions politiques qui partagent Grasse à cette époque, iront jusqu’à marquer l’aspect extérieur des murs des demeures chevaleresques de chaque camp.

Dans la ville, les maisons aristocratiques portent alors des murs bâtis de grandes pierres à bosse à leur base, identiques aux demeures patriciennes de Gênes, alors que les habitations de la fraction opposée affichent des murs lisses, sur le modèle de Pise.

Dans ce climat conflictuel, l’évêque seigneur religieux qui ne peut porter les armes, se voit obligé de s’entourer de bras armés séculiers. L’appel à la milice du Temple, se présente comme un choix stratégique judicieux.

D’après «Les Templiers en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

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21/12/2006

RENCONTRE AVEC LE LOUP DANS LA VALLEE DE LA VESUBIE

LE MULETIER DE LANTOSQUE

  La route qui reliait la côte niçoise au Piémont avant le XVI ème siècle passait par la tortueuse vallée de la Vésubie, avant d'escalader les cols de Cerise ou de la Madone de Fenêtre à quelques 2500 mètres. Voie capitale puisqu'elle réunissait les terres alpines et maritimes de la maison de Savoie.

Le transport s 'y pratiquait à dos de mulets par des sentiers vertigineux, pendant les seuls mois de l'année où la neige n'obstruait pas les cols. Parmi les denrées acheminées, le sel, substance rare et contingentée, constituait une part essentielle du trafic, d'où le nom donné à cette route.

Un après midi de novembre, Félicien Borriglione, muletier de Lantosque, revenait d'Entracque par le vallon de Fenestre lorsqu'il fut pris par la tourmente.

Très vite, 1'homme et la bête, aveuglés, s'enfoncèrent dans la neige épaisse qui s'accumulait sous leurs pas. Bientôt le ciel d'un noir d'encre vira à la nuit. Dans l'obscurité, arc-bouté sous l'assaut des rafales chargées de neige, le muletier tirant son animal par la bride chercha refuge au pied d'un gros mélèze solitaire. Piètre abri, car l'arbre déjà privé de ses aiguilles n'offrait comme seule protection que ses branches dénudées qui ralentissaient tout de même la chute de la neige. Enroulé dans une toile de sac, fataliste, Félicien s'installa dans l'attente. Au milieu de la nuit une courte accalmie le décida à rassembler quelques brindilles sèches qu'il réussit à allumer. Revigoré par les flammes 1 'homme, après avoir dégagé son mulet, entreprit avec une torche de résineux de reprendre la descente vers St Martin. Alors qu'il se remettait à marcher s'enfonçant jusqu'à la taille, en poussant des «Hue! Dia!» rageurs, tous deux glissèrent soudain dans la pente en roulant sous l'avalanche provoquée par l'instabilité de la neige. Nageant, au bord de l'asphyxie, il réussit à émerger de la masse blanche cherchant aussitôt à dégager son compagnon à demi enfoui. Pour ce dernier il était malheureusement trop tard, renversé, pattes en l'air, l'animal était mort étouffé.

Maintenant il faisait jour, une clarté laiteuse descendait du gris du ciel. Décidé à sortir de ce naufrage, Borriglione, les jambes entourées dans des morceaux de toile fixés par des bouts de ficelle, progressait à nouveau à pas comptés. Après deux heures il repérait le toit de la cabane du Devensé qu'il rejoignait en jouant des bras et des jambes. De nouveau la neige s'était mise à tomber effaçant partiellement les traces du malheureux Félicien épuisé par l'effort. A l'abri, I 'homme s'écroula dans le foin et s'endormit. Lorsqu'il se réveilla tard dans le milieu de la journée, l'estomac tiraillé par la faim, une couche de deux pans de neige s'était accumulée devant la porte. Le silence blanc étouffait tout. Un calme étrange régnait, rompu parfois par la chute d'un paquet de neige tombant des branches d'un arbre.

Félicien fit le point. Il n'était pas question de repartir sans avoir mangé quelque chose, comme il n'avait plus rien, après avoir avalé la veille le morceau de pain et les deux tranches de tomme qu'il portait sur lui, il ne restait qu'une seule ressource: son mulet! C'est ainsi qu'il rebroussa chemin pour parvenir au pied de l'avalanche. Quelle ne fut pas alors sa surprise de constater qu'il avait été précédé sur les lieux par une meute de loups s'acharnant à dépecer la dépouille de la bête de somme.

Si, à son approche, certains s'enfuirent vers la forêt en traînant un quartier de viande, un seul resta sur place en grondant, décidé à ne pas lâcher sa proie, c'était une femelle. Il fallait partager avec elle !

Félicien sortant son couteau, le bâton dans l'autre main, s'avança vers l'animal en lui parlant :«Oh là ma toute belle! Tu ne vas pas me laisser à l'écart du festin, il est un peu à moi ce mulet ! ».

L'autre observait en retroussant ses babines sanglantes, s'efforçant d'interpréter les intentions de l 'homme. A demi rassurée elle poursuivit son repas en grognant, un oeil sur l'adversaire. «Ecoute on va s'arranger, si tu veux, un morceau chacun d'accord ?». La bête baissa les oreilles tout en mâchonnant dans la neige souillée de sang, puis recula permettant au muletier de découper une partie de la carcasse. Ensuite Félicien respecta le pacte tacite prenant une part et lançant l'autre au fauve: «Un morceau à toi, un morceau à moi».

La louve assise suivait les gestes du muletier attrapant chaque fois avec vivacité le morceau qui lui était destiné. La scène se poursuivit pendant un long moment. Lorsque l’homme se leva et rebroussa chemin, sa besace bien remplie, la bête fit quelques pas pour l'accompagner, avant de se résoudre à rejoindre les siens.

D’après «Les Histoires de loups en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

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18/12/2006

LA LEGENDE DE ROLAND A NICE

LE SORTILEGE DU VALLON OBSCUR

Au Nord de l’agglomération niçoise, à l’extrémité du quartier Saint Sylvestre, s’ouvre une gorge profonde et étroite qui passe à juste titre pour une remarquable curiosité naturelle.

Lorsqu’on parcourt ce site à pied sec, il n’y coule qu’un mince filet d’eau, le jour ne s’entrevoit qu’au sommet resserré des parois. Ces murailles géantes sont tapissées de lichens et de capillaires diaphanes, adaptés à l’humidité ambiante et à l’absence de lumière.

Ce lieu solitaire et sauvage, d’une mystérieuse beauté est connu sous le nom de « Vallon obscur ».

Après avoir subi les invasions barbares, les Alpes-Maritimes s’étaient placées sous la domination franque, espérant enfin pouvoir connaître une ère de paix et de prospérité. Mais d’autres redoutables ennemis vinrent troubler leur quiétude. Battus par Charles Martel, les Maures se replient en Provence et brûlent Cimiez et Lérins en 734.

Les raids sarrasins se poursuivent sur la Provence et Nice en 813. La période la plus terrible se situera entre 884 et 972 où les Infidèles s’installent à Saint Jean Cap Ferrat (le Petit-Fraxinet) et Eze. De là, ils ravageront toute la région : Nice, Cimiez, La Turbie, Vence. C’est au début de cette période trouble en 777 que se situe la visite de l’Empereur Charlemagne à Nice.

Venant de Rome où l’avait appelé le Pape Adrien, menacé par les Lombards, l’Empereur se rendait en Espagne pour y accomplir sa campagne mémorable qui s’achèvera par le désastre de Roncevaux et la mort de Roland. Cette entreprise visait à purger la Provence et les contrées ibériques de la présence et du joug pesant des Sarrasins. Menée comme une véritable guerre sainte, elle s’appuyait à Nice sur un brillant capitaine Guido Guerra de Vintimille et son fils Odon.

A l’occasion de son passage, Charlemagne logeait à l’abbaye de Saint Pons, alors que l’armée franque campait à l’extérieur des murs de la ville.

Un soir, Guido Guerra invita sous sa tente les douze pairs et les nobles niçois à un festin d’apparat. A cette occasion, une troupe de saltimbanques, prétendant venir de Sicile, sollicita l’honneur de se produire devant les convives. Le Comte de Vintimille y consentit volontiers pour divertir ses hôtes.

Les jongleurs, équilibristes et musiciens rivalisèrent de prouesses, jusqu’à ce qu’un étrange troubadour entreprit de bercer les convives en chantant une douce mélopée rythmée par un curieux instrument à cordes.

Les paroles en langue d’oc évoquaient avec mélancolie les malheurs d’une infortunée princesse, victime d’un affreux génie, qui l’avait attachée avec ses propres cheveux dans une caverne profonde dont nul ne connaissait la place. Pour la libérer, il fallut qu’un courageux chevalier se munisse d’un puissant talisman pour parvenir jusqu’à sa prison.

Toute l’assistance se laissait captiver par ce récit lorsque soudain des bruits confus entremêlés de clameurs retentirent. Les Sarrasins attaquaient le camp. Entraînés par le fougueux Roland, les chevaliers se précipitèrent, lançant leur célèbre cri de guerre : « Montjoie et Charlemagne ! ».

Alors qu’il quittait la tente, Roland vit une ombre se dresser face à lui et reçut un violent coup d’estoc. Le coup homicide s’amortit sans dommage sur sa côte de mailles, le preux chevalier eut juste le temps de reconnaître le chanteur sicilien, avant de le voir s’écrouler, le crâne fendu par la francisque d’Olivier.

En effet, la troupe d’artistes siciliens n’était qu’une escouade de sarrasins déguisés qui, par cette ruse, avait réussi à investir le camp. La riposte vigoureuse des Francs écarta le péril ; très vite, les ennemis s’enfuirent en débandade, abandonnant sur place morts et blessés.

Acharné dans la poursuite des fuyards, Roland se retrouva bientôt isolé dans la nuit, à l’écart de la troupe. Las, perdu dans la campagne, il replaça sa chère Durandal dans son fourreau, s’allongea sur l’herbe et portant son regard vers la voûte étoilée, il décida de s’endormir jusqu’au lever du jour.

Il venait juste d’abaisser ses paupières, qu’une voix douce troubla le silence de la nuit. Prêtant l’oreille, il reconnut distinctement en écho le refrain de la chanson interprétée par le perfide troubadour :

« Dedans sa prison souterraine

Iseult la belle se morfond,

Bon chevalier finit sa peine,

Amour et gloire en sortiront. »

La litanie, inlassablement reprise, résonnait dans la tête du malheureux Roland, tout autre que lui se serait effrayé d’être l’objet d’un pareil sortilège. Se préparant à affronter quelque diable malicieux, le preux chevalier saisit sa merveilleuse épée qu’il fit tournoyer dans les airs au-dessus de sa tête. L’arme étincelante dessina une large auréole lumineuse, lui permettant de découvrir et reconnaître la contrée.

Une colline, détachée d’une montagne plus importante, masquait l’horizon, la voix parvenait du côté opposé, dominé par cette proéminence.

Roland s’avança dans sa direction, grimpa au sommet pour parcourir l’autre versant, il s’aperçut alors que l’étrange voix lui parvenait du lieu qu’il avait quitté !

Il retourna ainsi plusieurs fois sur ses pas, exaspéré par l’implacable voix, répétant sans répit son agaçant refrain comme une ironique et provocante bravade.

Pris enfin d’une rage impuissante, Roland se saisit à deux mains de sa lourde épée pour en asséner un coup magistral du tranchant sur le bord de la colline.

Un terrible et fulgurant éclair s’ensuivit, la terre trembla dans ses profondeurs, alors qu’un craquement ébranla le sol et qu’une fracture s’ouvrit, laissant échapper des entrailles de la terre un puissant cri de délivrance.

Une profonde galerie, éclairée par une inexplicable lueur phosphorescente, s’offrait à la curiosité du preux chevalier qui s’y engagea hardiment.

Avançant dans cet antre où régnait une odeur putride, il piétina d’horribles créatures croupissant infectes dans leur bave, il heurta d’effrayants volatiles affolés, battant l’air de leurs ailes glacées, croisa des reptiles repoussants accrochés aux parois, toute une faune agressive, emmêlées dans cet infernal vestibule, sifflant et soufflant leur haine gueule ouverte, sans réussir à amoindrir son courage.

Puis, sans raison, comme par enchantement, la faible lueur s’éteignit, plongeant ce corridor de l’horreur dans la nuit totale. Simultanément, les flancs de la montagne se resserrèrent sur Roland, assailli de plus par une grêle de pierres. S’estimant à nouveau victime d’une ruse des Sarrasins, il hurla : « Ah ! Sorciers maudits, que ne sommes nous face à face ! Vous n’auriez pas si facilement raison de moi ! ».

Il s’agenouilla, serrant tout contre lui sa chère Durandal et attendit résigné que vienne la mort. Mais l’affreux piège l’épargna, les parois s’immobilisèrent, comme stoppées par quelque miracle. Roland s’était abandonné au sommeil, il ne fut réveillé que le lendemain par le son du cor d’Olivier parti à sa recherche.

Extrait du fond de l’abîme, il raconta son étrange équipée à son compagnon d’arme et voulut lui faire visiter le fantastique défilé. Mais Roland et son inséparable épée, véritable talisman, avaient brisé le sortilège. A sa grande surprise, là où il n’ avait vu que reptiles hideux et monstres repoussants, ils n’aperçurent plus que des touffes légères et gracieuses de cette plante délicate, baptisée capillaire par les botanistes et cheveux de Vénus par les poètes. L’infortunée princesse s’était dissipée ne laissant là que ces seuls indices.

D’après « Les Légendes et Chroniques insolites des Alpes maritimes » (Equinoxe-éditions Saint Rémy de Provence), pour commander cet ouvrage dédicacé de 23 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

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