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07/02/2007

QUAND LE DIABLE SE MANIFESTE AU NORD DE NICE...

A CONTES ET COARAZE : LES MESAVENTURES DU DIABLE

Don Rougnous, curé de Contes, dans la vallée du Paillon au nord de Nice, ne pardonnait rien à ses ouailles. La moindre peccadille donnait lieu à de lourdes pénitences. Après la procession de l’Assomption, il interdit par exemple aux jeunes filles, de porter dans le futur la statue de la Vierge, car »elles marchaient avant le clergé, plus ornées que les reliques et exposées à la vue et à la censure du public ». Quant aux jeunes hommes de ce bourg de la vallée du Paillon :

« Ils avaient conservé leur chapeau sur la tête durant toute la cérémonie ! ».

De  plus, «les prescriptions pascales n’avaient pas étaient observées et la pratique dominicale faiblement suivie ».

Dans sa lettre à Monseigneur Galvagno, le curé ajoutait à ses griefs : « les enfants jouent à la balle contre le mur de l’église, les hommes lancent leurs boules près de la porte de cette même église et les couples nouveaux mariés sortent de l’église après la célébration bras dessus bras dessous après s’être embrassés ! Les trop nombreux estaminets, mal tenus, entraînent l’intempérance. S’y ajoute la pratique du jeu, la mauvaise habitude de proférer des jurons et malédictions et d’entonner des chansons peu honnêtes les soirs de fête, au mépris du repos public. Enfin, la jeunesse, non contente d’aller de temps en temps à Nice, source d’immoralité, se livre à des polissonneries inadmissibles. Se plaçant au « Barri de la Fuont » partagée en deux ailes aux extrémités de la rue, elle s’y permet des indécences sur les filles qui vont à l’église. Ces indécences consistent à leur serrer la main, à les toucher sur le visage et sous le col. A l’église elle se met dans les chapelles pour être mieux couverte des regards qui doivent les surveiller, elle s’y adonne à des babils indécents… ».

A la lecture de cette lettre (Extraits du Stato di Relazione de 1836), l’évêque mesura le poids du contentieux opposant le prêtre à ses paroissiens. Par prudence, il s’abstint d’intervenir.

Révolté par ces récriminations perpétuelles et ces méthodes inquisitoriales, Chiapatoute, un habile chasseur contois, expert dans la capture des oiseaux à la glu (lou visc), décida un jour de donner une belle leçon à ce hargneux ecclésiastique, pour lui apprendre à ne plus médire des bonnes gens de Contes. Il fut décidé d’enduire de colle le siège de Don Rougnous, avant la grande messe dominicale. Au milieu de l’office, après s’être assis sur la stalle, entouré des enfants de chœur, il voulut se lever mais n’y parvint pas !

La surprise passée, chacun cru à une mauvaise courbature, puis voyant la chasuble collée et le prêtre debout, l’assistance éclata d’un rire général auquel se mêlèrent les enfants de chœur ! Vert de colère, Don Rougnous regagna la sacristie en marmonnant autre chose que des prières…Ce dimanche, la messe prit un raccourci inattendu.

Forts de cette réussite, les Contois qui avaient châtié leur curé, décidèrent, pour faire bonne mesure, de s’en prendre au Diable qui n’avait pas manqué d’applaudir leur plaisanterie. Se sentant à l’aise dans ce village contestant une Eglise maladroite, le Diable paradait en houppelande dans les rues et les bistrots, essayant de se lier d’amitié. Mais personne ne souhaitait recevoir cet encombrant personnage, même pour lui offrir un verre de vin.

En désespoir de cause, il ne restait souvent au Malin qu’une seule ressource, étancher sa soif à la fontaine de la place. C’est ce que remarqua la commère Ficanas, toujours aux aguets, derrière ses persiennes mi-closes. Elle en fit part à Chiapatoute, lequel après avoir discrètement prévenu ses concitoyens, englua  soigneusement la margelle de la fontaine. Ce qui devait arriver arriva, le Diable assoiffé, après avoir mangé un midi des tranches de pain, opportunément tartinées de pissala (purée d’anchois salé) par l’aubergiste du coin, vint se rafraîchir le gosier à la fontaine. Buvant à la régalade, bien appuyé sur le bord du bassin, le Démon ne remarqua pas les Contois, sourire aux lèvres qui l’observaient au travers de leurs jalousies. Quand il se redressa et voulu quitter son perchoir, l’ange du Mal réalisa qu’il était bel et bien collé aux pierres de la fontaine !

Chiapatoute sortit alors de chez lui, accompagné de six hommes robustes, armés de fourches et de cordes. En un tour de main, le Diable se trouva ficelé comme un saucisson, installé sur le plateau d’une charrette qui démarra allègrement tirée par deux vigoureux chevaux.

Balancé au rythme de l’attelage, la charrette remontait la vallée du Paillon avec à son bord en plus du cocher, deux solides Contois, maintenant le malheureux Démon attaché, tête pendante. Parvenu assez haut, au bout de la vallée, le Diable fut basculé hors de la charrette, comme un vulgaire «barioun » (balle) de foin. Un paysan qui se trouvait par-là, poussa du pied l’ange du Mal qui roula au bas du vallon. Après s’être débattu, ce dernier réussit à se dégager de ses liens, mais resta collé par sa queue gluante à une souche d’olivier.

Dans un ultime effort, il se leva, s’élança et cassa net son appendice, semblable à celui d’un lézard, le morceau abandonné se tortilla sur le sol comme un vers de terre. Déconfit, meurtri, le Diable s’enfuit vers le nord, pour rejoindre son territoire, là-haut dans la montagne, près de la Vallée des Merveilles, derrière la cime qui porte son nom, dans une zone désolée, toujours baptisée l’Enfer.

Les conséquences de cette aventure furent longtemps commentées, le soir à la veillée dans les chaumières de la vallée du Paillon. « Lous Contès » devenus célèbres, pour leur habileté et leur ruse, après cette prouesse, furent qualifiés du flatteur surnom « d’Enganaïres » (Trompeurs). Le haut Paillon où le Diable perdit sa queue, prit le nom de « Cauda Rasa » qui devint au fil des siècles Coaraze.

En souvenir de cet exploit légendaire, les gens du lieu marquèrent leur différence, en ne portant plus la coiffure en queue de cheval, mais les cheveux courts sur la nuque. Comme les Contois, les retors villageois de Coaraze, habiles roublards puisque capables d’en remontrer au Diable, furent baptisés « Lous Embouillouns » (les Intriguants). Les armoiries du village décorées d’un lézard bleu à la queue tronquée, rappellent également à leur façon, la mésaventure du Diable perdant son appendice.

Après cette cuisante défaite, on ne vit plus réapparaître l’Archange déchu, chassé des villages de la vallée du Paillon. Pourtant, quelques voyageurs  affirmeront avec sérieux l’avoir rencontré, guettant ceux égarés dans la tourmente,  plus haut, vers le sinistre village ruiné de Roccasparvièra.

De nos jours encore, des randonneurs avertis assureront également avoir entendu la nuit venue ses rires mêlés au vent des crêtes, alors qu’ils se perdaient sur des sentiers mal balisés !

Encore un mauvais tour du Malin, à la rancune tenace ! Après tout on ne perd pas sa queue impunément…

 D’après « Les Aventures du Diable en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

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31/01/2007

LA COMMANDERIE DES TEMPLIERS DE GRASSE

           LES TEMPLIERS A GRASSE 

 

Si la naissance du consulat apparaît comme une atteinte à l’autorité de l’évêque, celui-ci s’efforcera de le contrôler, n’hésitant pas à le supprimer lorsqu’il lui échappera. Le pouvoir épiscopal fut également entamé par la création d’une paroisse rivale. Seul le soutien militaire du Comte de Provence évitera que Grasse ne devienne une ville libre, à l’exemple de Nice. Le dernier épisode du conflit opposant l’évêque aux sires de Grasse s’achève en 1209, lorsque ces derniers sont dépossédés par le Comte, de leurs droits sur Antibes.

L’installation des Templiers de 1176 à 1196, s’opère à l’époque du consulat de Grasse (entre 1150 et 1227), à l’instigation de l’évêque d’Antibes, en butte au nom du Comte de Provence, aux menées subversives de l’aristocratie locale.

Force d’appoint religieuse et militaire, la milice du Temple figure désormais dans la cité de Grasse comme un renfort efficace, destiné à épauler le pouvoir épiscopal, engagé au côté du Comte, pour contrôler une ville et une région menacées de dissidence.

Le développement rapide de la communauté templière, nécessite bientôt la construction d’une église avec son cimetière, pour se conformer aux usages d’une maison régulière.

Sollicité, l’évêque donne son accord par un acte du 5 juillet 1211, en présence de Bermond, commandeur du Ruou, d’Olivier Audier commandeur de Grasse et des frères Etienne Escudier, Pierre Taxil et Jean de Gardanne en qualité de témoins. Il précise que l’évêque se réserve le tiers des bénéfices de la future église.

Au mois d’avril 1212, décède Olivier Audier, commandeur de Grasse, père d’un second Olivier Audier qui sera également commandeur. Cette famille est probablement originaire de la région, puisque Pierre Squirp remet le 8 mai, à la Maison du Temple, les biens du défunt, en présence du nouveau commandeur Bernard et des frères Etienne Escudier, Rostang de Comps et Castelnou. L’année suivante, Olivier Audier, fils du précédent, reprend le poste de commandeur, il figurera dans les chartes jusqu’en 1219.

Bien que n’étant pas titulaire d’une seigneurie, l’Ordre dispose d’une église et d’un cimetière, sources de revenus, auxquels il faut ajouter de nombreuses acquisitions à titre onéreux, dans divers quartiers de la ville : à la Nogarède, dans la rue de la vieille Boucherie, Place Saint Martin, aux Ribes, à la Marigarde, dans le faubourg Saint Jacques au sud de la cité et même au passage de la Brague à « las bonas horas ».

La communauté templière grassoise totalise une centaine de services, tirés de ces divers biens.

Le Temple détient d’autres possessions, dans des localités à proximité de Grasse : Plascassier (1213), Gourdon (1285), Châteauneuf (inventaire de 1308), ainsi qu’à Cabris, Opio, au Rivet, soit une dizaine de terres dans ces différents lieux.

A Grasse, J.A. Durbec a chiffré les cens et services en argent, retirés par l’Ordre, à la somme de 4 livres, 79 sous et 5 deniers dont  30 sous fournis par l’exploitation au tiers d’un moulin.

A cette somme s’ajoutait la valeur de 67 coupes de vin, de 30 « cobles » d’oignons, de quelques jambonneaux et des revenus indéterminés de certains biens, particulièrement ceux appréciables de l’église Saint Jacques.

L’église Saint Jacques de Grasse, située dans la cité, selon l’acte de 1308, fut bâtie par le Temple entre le 5 juillet 1211 (date de l’autorisation de sa construction) et le 10 août 1213 où elle est mentionnée pour la première fois.

Son architecture n’est connue que par quelques détails : la présence d’un clocher portant deux cloches qui ne devaient pas sonner aux heures des offices de la cathédrale, d’un porche où les notaires opérèrent en 1253.

L’intérieur comportait quatre autels dédiés à Saint Jacques, Sainte Marie, Saint Blaise et Saint Barthélemy. L’édifice fut remis aux Hospitaliers après 1312, avec l’ensemble des biens détenus par le Temple de Grasse. Ceux-ci céderont ensuite l’église aux Capucins, lorsqu’ils s’installent à Grasse à la fin du XVI ème siècle. En 1761, les nouveaux occupants font raser la vénérable bâtisse, pour lui substituer un couvent qui sera vendu à la Révolution, comme bien national, avant d’être acquis ensuite par la parfumerie Chiris.

Faute de la mise au jour de ses fondations, il est bien difficile aujourd’hui de savoir si l’édifice était de forme ronde ou rectangulaire.

Les actes laissent supposer que l’église et son cimetière faisaient corps avec la commanderie qui s’ouvrait sur un portique et un jardin exploité directement par les frères, l’ensemble du domaine étant entouré de murailles.

A compter de 1222, le titre de commandeur des maisons de Nice et de Grasse confondues, laisse supposer leur réunion sous une seule autorité. En 1233, la commanderie de Grasse ne semble plus se développer, puisque rattachée à celle voisine de Biot.

Nous avons évoqué le grave conflit opposant Pierre Ricaud commandeur de Grasse, Nice et Biot à l’évêché de Grasse dans les « Litiges », celui-ci va marquer les annales de la fin du XIII ème siècle, au point qu’il semble utile d’y revenir.

Tout débute en mars 1295, lorsqu’un criminel se réfugie dans l’église Saint Jacques, appartenant au Temple. L’Ordre fort de ses privilèges d’exemption et de droit d’asile, attestés par une charte de juin 1247, accueille et protège le fugitif.

Le commandeur est avisé des intentions de l’official de l’évêché, désireuse de remettre le criminel au bras séculier. Pierre Ricaud rappelle dans sa réponse du 12 mars 1295, les privilèges accordés et confirmés à l’Ordre, pour protéger et conserver le prévenu, mais ces droits sont niés par l’official qui fait enlever le prétendant au droit d’asile, un certain Hugues Talon, accusé d’avoir tué le notaire Jean Laugier sur la voie publique.

Arguant le 17 mars 1295 que la cour de l’official ne dispose pas des moyens nécessaires pour le faire juger, le commandeur réclame à nouveau le criminel.

En réponse, l’évêque précise que le crime s’est déroulé à proximité de la Maison du Temple, d’où il avait été banni et qu’il s’engage à réparer les fautes du bras séculier, commises à l’égard de l’accusé. Rentre alors en lice Guigues Adhémar, commandeur de Provence qui énumère le 8 avril 1295, la liste des privilèges accordés à l’Ordre depuis sa fondation et qui viennent d’être rappelés, lors du  chapitre général réuni en 1293 à Montpellier. Fort de ses prérogatives, le Maître somme Lantelme, évêque de Grasse, de rendre à l’église Saint Jacques le criminel, indûment extrait et de frapper d’excommunication les auteurs de cet acte.

L‘affaire se poursuit par des enquêtes déclenchées en juin et juillet 1306. Le 25 juillet 1306, Guillaume de Saint Silvio, au nom des Templiers, s’adresse aux juges et officiers de Grasse, pour indiquer que le prévenu a été arrêté dans le domaine juridictionnel du Temple, ce que conteste l’official qui réclame un supplément d’enquête. Le 25 juillet suivant, la Cour de Grasse fait procéder au métrage des lieux de l’interpellation, ce qui aboutit à reconnaître qu’Hugues Talon a bien été arrêté abusivement dans la zone couverte par les privilèges de l’Ordre.

Le juge ordonnera alors la restitution du prisonnier à la commanderie du Temple.

Le sort du criminel n’est pas connu et l’arrestation des Templiers de Grasse, un an plus tard, ne permet pas d’en savoir plus.

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24/01/2007

LE LOUP VU PAR LES NATURALISTES DU XIXe SIECLE

LE LOUP DECRIT DANS « LA FAUNE MERIDIONALE » EN 1844 

J. CRESPON, Propriétaire et Fondateur du Cabinet de Zoologie de la ville de Nîmes, Auteur de l'Ornithologie du Gard, Membre correspondant du Jardin du Roi, publie en 1844 un traité de zoologie descriptif de la faune méridionale.

Voici comment le loup y est présenté :

                    LE LOUP. - CANIS LUPUS, (LINN, ), Nom du pays: Lou.

COLORATION. - Son pelage est gris fauve avec une raie noire sur les jambes de devant des adultes; il porte les oreilles et la queue droites; ses yeux sont obliques; l'iris brun châtain. On trouve des indivi­dus plus ou moins grisâtres, selon l'âge; ils varient par la taille.

Le Loup, Buffon. - C'est le plus dangereux des animaux qui habitent nos contrées; sa présence suffit quelquefois pour porter l'effroi dans une commune. Car lorsqu'un Loup se plaît dans un canton il ne l'abandonne qu'après y avoir commis de grands ravages parmi les animaux domes­tiques; s'il se trouve bien pressé par la faim, il lui arrive même d'attaquer les personnes qu'il surprend dans les campagnes, mais fort heureusement ces cas sont rares, cet animal étant d'ailleurs moins courageux que fort.

Un loup peut faire au moins vingt lieues dans une journée sans prendre du repos, et son agilité le fait souvent échapper aux chiens tout en emportant un mouton sur ses épaules. Il a l'odorat très-fin et sans avoir toute la malice du Renard, il est adroit pour attaquer une proie quelquefois très-grande, telle qu'un bœuf ou un cheval. Je possède dans mon cabinet un loup d'une forte taille qui dans une même nuit saigna deux jeunes chevaux camargues autour d'une bergerie; il était tellement habitué à se rap­procher du voisinage de l'homme, qu'un matin du mois d'août 1841, mon fils m'accompagnant à la chasse dans les marais de Cannavère, ce loup vint traverser la route à quelques pas de nous, marchant aussi tranquillement qu'il eût pu le faire au milieu des bois. Le fermier de la cam­pagne d'Aspiran, d'où nous étions très-près, nous apprit que c'était le même animal qui depuis quelque temps rôdait dans ce quartier, et que c'était bien lui qui avait attaqué ses chevaux pendant la nuit. Quelques jours plus tard, M. Hyp. Molines le tua en face de sa campagne, près de St­Gilles, où il se présenta en plein jour.

Les Loups sont plus nombreux dans nos contrées en hi­ver qu'en été; les neiges qui couvrent les pays de mon­tagnes qui nous avoisinent les forcent à venir chercher dans nos environs un refuge contre le froid, en même temps qu'ils y trouvent une nourriture plus abondante. Plusieurs paires nichent dans les ravins et les bois épais qui bordent le Gardon, surtout dans la belle forêt de St. ­Nicolas; quelquefois même dans nos bois en plaine et au milieu des grandes vignes près des marais.

Buffon prétend, mais à tort, que le Loup n'est pas susceptible d'éducation. Pris jeune, cet animal se prive vite, s'attache à son maître et le suit même jusqu'au milieu des villes populeuses.

On a vu rôder près du Mont Ventoux: et dans les environs d'Arles, un Loup qui paraissait être tout noir.

D’après «Les Histoires de loups en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

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