03/07/2006
REJOIGNEZ EDMOND ROSSI SUR RADIO FRANCE BLEU AZUR
L’auteur des « CHATEAUX DU MOYEN-AGE EN PAYS D’AZUR » présente chaque matin à 10 h 45, une découverte attrayante d’un château fort de la région.
Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur
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A LA DECOUVERTE DES CHATEAUX DU PAYS D'AZUR : UNE CIVILISATION DE LA PIERRE
DES FORTIFICATIONS
ET DES HOMMES
Les Alpes Maritimes possèdent le plus grand nombre de villages perchés de tout le bassin méditerranéen, à des altitudes variant de 350m à 1600m. Leur mode de vie agropastoral est resté longtemps protégé, au bout de chemins sinueux surplombant des gorges et des clues autrefois dangereuses et impénétrables.Lieux difficiles d’accès, isolés, leur charme de petit monde clos et moyenâgeux restitue l’image des premiers villages.
Bien qu’il soit reconnu qu’on se défende mieux sur un sommet, le phénomène est ici accentué par la pression de la menace sarrasine qui s’opéra du VIIIème au Xe siècle, ramenant la population des plaines et des vallées sur les hauteurs.
Ce mode de positionnement élevé est une continuité du passé, lié à la nature d’un sol rocheux qui se décline de la pierre sèche des terrasses, à celle taillée pour les maisons et les donjons ou creusée pour les citernes.
Qualifiée de civilisation du rocher ou de la pierre, celle-ci débute dans les Alpes Maritimes dès la protohistoire avec les « castellaras », ces solides fortifications faites d’énormes blocs superposés dressées sur des éminences.
Les 350 citadelles de ce type dénombrées dans le département ne seront que les ancêtres des futurs villages du Moyen Âge.
Lorsqu’au tournant de l’an mille un puissant élan mystique s’empare de la région libérée des Sarrasins, la côte et les vallées se hérissent peu à peu d’églises et de villages ecclésiaux, fortifiés de châteaux et donjons, véritables joyaux architecturaux.
Certains de ces sites ont su résister à l’épreuve du temps et des guerres, pour faire des Alpes Maritimes un des départements les mieux dotés en matière de villages perchés, fortifiés d’un château.
Lorsque va naître le castrum, avec ses ruelles étroites et ses hautes maisons construites sur des pitons rocheux ou accrochées au bord d’un plateau, la volonté évidente des bâtisseurs sera de rassembler la population autour du château et de l’église.
Une approche attentive de ces monuments nous est permise pour écouter, appuyé aux pierres tièdes, les frôlements de la brise qui en raconte l’histoire.
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08:30 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : PAYS D'AZUR
27/06/2006
VILLAGES FANTOMES
MYSTERIEUX VILLAGES
DISPARUS ( 3 )
Malgré cette malédiction, Roccasparvièra va poursuivre son destin dramatique quatre siècle durant. En 1364, peu rancunière, la Reine Jeanne élève le fief au rang de baronnie. Mais la même année une invasion de sauterelles, entraînées par un vent chaud venu d'Afrique, anéantit les cultures. Rien ne s'améliore puisqu'en 13761e compte de procuration déclare la petite communauté «impuissante à payer l'impôt».
A la dédition de 1388, Roccasparvièra est noté comme un chef lieu de bailli, sans château. Pierre Marquesant, accusé de trahison, voit ses biens confisqués en 1391. Après s'être disculpé, il sera réinvesti en 1399. Sa famille conservera le fief jusqu'au XVIIIème siècle.
Un donatif en faveur du Comte de Savoie de 1408 signale 5 feux fiscaux (16 à Coaraze), soit une trentaine d'habitants.
Au XV1ème siècle (1529, 1544, 1550, 1580), une série d'épidémies de peste emporte une partie de la population. On y élève alors une chapelle vouée à Saint Roch, saint antipesteux éprouvé.
Mais un sort funeste continue de s'acharner sur ce malheureux village, victime d'une suite de redoutables tremblements de terre, qui vont détruire une partie des maisons et entraîner le début de son abandon: 20 juillet 1564, un des plus violents de France, 31 décembre 1612, suivi en 1644 d'importantes secousses étalées du 14 au 18 janvier mettant bas maisons, église avec chutes de rochers.
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