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28/10/2012

SAINT LAURENT DU VAR, UNE NOUVEAUTÉ: LE "MÉMOIRE EN IMAGES", PLUS DE 200 PHOTOS ET CARTES POSTALES ANCIENNES RÉUNIES DANS UN LIVRE

MÉMOIRE EN IMAGES DE SAINT LAURENT DU VAR.jpg

PRÉSENTATION DU « MÉMOIRE EN IMAGES DE SAINT LAURENT DU VAR »

 

Construit entre mer et collines, Saint-Laurent-du-Var s'étire face à Nice, le long de la rive droite du Var, sur 7 kilomètres. Avant 1860, la cité était la première bourgade de France en Provence, sentinelle d'un carrefour historique avec le comté de Nice. Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, elle a subi les aléas de cette situation géographique singulière qui a profondément marqué son histoire. Les épidémies, les guerres, les invasions, les inondations et les bombardements ont rythmé la vie de la commune à travers les siècles. L’historien Edmond Rossi et le photographe Pierre Alliez vous proposent une passionnante rétrospective de Saint-Laurent-du-Var en images. Grâce à la photographie et à des clichés inédits, la mémoire de ce bourg agricole, devenu lieu de villégiature, prend vie, évoquant un passé oublié, offert aujourd'hui à ses habitants avides de souvenirs.

Ce livre, véritable trésor de la mémoire laurentine, contient plus de 200 images composées de gravures anciennes, cartes postales et photos diverses relatives à Saint Laurent du Var, depuis l'apparition de la reproduction photographique jusqu’aux années 70.

 

Un livre incontournable que les amoureux de l'histoire et du passé laurentin se doivent de posséder.

 

Référence de l’ouvrage : 9782813805454

Prix TTC 21,00 €

Collection « Mémoire en images » Editions Sutton

Hauteur : 235, Largeur : 165

Nombre de pages : 128

 

Disponible :

A la Maison de la Presse de Saint Laurent du Var Bouquier-Otto 293 Av Gal Leclerc Tél.04 92 04 23 76

Aux Editions Sutton: http://www.editions-sutton.com/

Dédicacé en contactant : edmondrossi@wanadoo.fr

 

Une séance publique de dédicace se tiendra le samedi 8 décembre de 9h à 12h à la Maison de la presse de Saint Laurent du Var, 293 Av Gal Leclerc

23/10/2012

VILLAGES PERCHÉS DES ALPES MARITIMES

GOURDON.jpg

 

Les Alpes Maritimes, nées de la rencontre des Alpes et de la Provence, offrent un cadre exceptionnel fait de villages perchés et de vallées aux étranges merveilles.

Accrochés à la roche, au-dessus de gorges impénétrables, ces villages du Haut-Pays, protégés de la vie trépidante de la Côte d’Azur, présentent un décor insolite, reflet des secrets du cœur et de l’âme de ses habitants.

Qui sait que le département des Alpes-Maritimes est celui où se sont érigés le plus grand nombre de villages perchés de tout le bassin méditerranéen ? A des altitudes variant de 300 à 1600m, avec des influences ligures et alpines, un mode de vie agropastoral, hérités des « castellaras » les villages perchés existent ici depuis le début de l'âge de fer, longtemps protégés au bout de chemins sinueux qui surplombent des gorges et des cluses autrefois dangereuses. Des lieux longtemps restés difficiles d'accès, isolés et qui ne demandent désormais qu'à offrir aux visiteurs de passage, leur charme de petit monde clos et moyenâgeux.

Pourquoi tant d'habitats perchés dans les Alpes-Maritimes ?

La plupart des villages sont situés à l'abri de l'adret, sur le versant sud des collines.

Une recherche de l'ensoleillement qui permet d'échapper au vent dominant, les maisons étant rarement situées sur la crête mais toujours en dessous, sur les terrasses inférieures ou contre une barre rocheuse. D'autres arguments ont été avancés. Il est indéniable que l'on se défend mieux sur un sommet et que ce moyen de défense a quasiment toujours été recherché au cours des siècles.

Les invasions sarrasines des IXe et Xe siècles ont ramené les populations des plaines et des vallées, sur les hauteurs. Mais le perchage n'est sans doute aussi que la continuité du passé, la trace d'une véritable "civilisation du rocher", vestige de la civilisation de la pierre : pierres sèches des terrasses, pierres taillées des maisons, pierres creusées des citernes d'eau...

Une des particularités des populations celto-ligures est l'érection de solides fortifications faites d'énormes blocs superposés, élevés sur des éminences : les castellaras. On en dénombre environ 350 dans les Alpes-Maritimes. Les 350 citadelles de ce type dénombrées dans le département ne seront que les ancêtres des futurs villages du Moyen Âge.

C'est au Moyen-Age que les "castrum" (agglomérations fortifiées) prennent corps, caractérisés par des ruelles étroites, des maisons hautes construites sur des pitons rocheux ou accrochées au bord des plateaux avec une volonté récurrente : rassembler la population autour du château et de l'église. Entre les murs d'enceinte, derrière le front continu des habitations qui marquaient la limite de la cité, son rempart, l'espace était chichement mesuré : des escaliers raides, des enfoncements ténébreux, des impasses tortueuses, des ruelles pavées à l'allée médiane en brique pour que les sabots des bêtes ne glissent pas, des passages couverts, des traverses encaissées, des petites places irrégulières.

Lorsque au tournant de l’an mille un puissant élan mystique s’empare de la région libérée des Sarrasins, la côte et les vallées se hérissent peu à peu d’églises et de villages ecclésiaux, fortifiés de châteaux et donjons, véritables joyaux architecturaux.

Pour mieux situer le contexte historique qui prévalut à la présence des donjons et châteaux, reprenons l’analyse faite par les spécialistes de l’étude des châteaux forts. Elle révèle deux grandes périodes de création castrale.

La première époque débute en 970, elle porte sur 140 édifices bâtis dans l’ensemble de la région au XIe siècle et sur une centaine dressés au XIIe siècle.

Il s’agit des premiers châteaux de peuplement, des castra, ces premiers villages qui préludent à la formation des  seigneuries nées du partage du territoire par les compagnons d’armes de Guillaume le libérateur qui chassa les Sarrasins de la région.

La seconde poussée s’opère de la fin du XIIème siècle au début du XIIIe siècle, dans un contexte de guerre, avec là encore une centaine de créations consécutives aux affrontements destinés à soumettre l’aristocratie locale à l’autorité du nouvel état provençal.

80% de ces constructions militaires sont réalisées par le Comte ou ses alliés.

Les châteaux les plus anciens, conservés aujourd’hui, appartiennent à cette période.

Notons que le terme de donjon convient quelquefois mieux que celui de château, donjons quadrangulaires ou donjons-bastides, ces bâtiments habitables ne doivent pas être confondus avec les tours construites sur les remparts à usage purement militaire.

Certains de ces sites ont su résister à l’épreuve du temps et des guerres, pour faire des Alpes Maritimes un des départements les mieux dotés en matière de villages perchés, fortifiés d’un château.

Une approche attentive de ces monuments nous est permise pour écouter, appuyé aux pierres tièdes, les frôlements de la brise qui en raconte l’histoire.

Edmond ROSSI

 

D’après « Les Vallées du Soleil », pour commander cet ouvrage dédicacé de 15 € : contacter:edmondrossi@wanadoo.fr

 

« LES VALLÉES DU SOLEIL »

EDMOND ROSSI RACONTE LES ALPES DU SUD

Qui dit montagne dit pays de l'étrange: partout, les lieux se sont réfugiés au cœur des régions montagneuses; en Europe comme ailleurs et depuis l'origine des hommes. Les Alpes sont un de ces massifs riches de traditions et de mystères. Le lieu central où s'est jouée cette rencontre entre une nature grandiose et hostile et des peuples fascinés et terrorisés par elle, ce sont les vallées. Celles qui permettaient le passage entre la mer et le cœur secret des massifs ont joué un rôle capital. Placé entre la lumière vive et la pierre chaude, cet ensemble méridional cloisonné forme une entité culturelle marginale méconnue.

Oratoires isolés à la croisée des chemins, chapelles abandonnées aux murs couverts de dessins naïfs, fontaines rustiques jaillissant dans le creux d'un tronc de mélèze, anciennes bâtisses aux larges balcons sur­montés de curieux cadrans solaires, vastes constructions énigmatiques ... autant de messages qui parlent à notre esprit et à notre cœur, dans le langage simple des choses d'autrefois.

Aujourd'hui, Edmond Rossi fait revivre la mémoire et la passionnante aventure des hommes de ces vallées perdues.

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

13/10/2012

AUVARE: UN VILLAGE À DÉCOUVRIR...

AUVARE.jpg

 

Village perdu sur les contreforts du mont Barrot. La route d’accès en lacets au milieu des chênes des genets et des buis s’achève sur un rocher abrupt où le village semble occuper une fortification naturelle. C’est la commune la moins peuplée du département.

Curiosités :

Porte médiévale à la sortie du village, qui ne mène nulle part. Eglise rustique avec un clocheton à deux arcatures. 

Accroché au flanc d'un rocher abrupt qui en fait une forteresse naturelle, Auvare, au bout d'une route en lacets, est déjà cité en 1232 comme le castrum Azoara. Il figure en 1251 dans l'Enquête de Charles d'Anjou et en 1325 dans la Viguerie de Puget-Théniers.

Lorsque Charles 1er d'Anjou, Comte de Provence, installe son autorité dans les Alpes Maritimes (1258) que les Génois s'efforcent d'attirer, il rencontre dans cette région centrée sur Glandèves une résistance qu'il devra sévèrement réprimer.

Dans ce contexte, Guillaume du Puget ou de Saint Alban à la fidélité douteuse devra abandonner ses fiefs : Puget-Théniers (se verra accorder des lettres patentes d'affranchissement), Auvare, Saint Benoît, Massoins, Puy Michel. Il recevra en échange, après la victoire le 14 septembre 1278, les parts et juridictions que le Comte possédait au Muy.

Auvare devient alors une place forte provençale essentielle où le Comte installe une garnison importante.

Lorsque les trois fils de Guillaume de Puget - Guillaume III de Saint Alban, le troubadour Bertrand du Puget et Emmanuel du Puget - affirment leur loyalisme à l'égard de la Maison d'Anjou, le Comte modifia ses dispositions en leur faveur. Emmanuel du Puget est alors rétabli dans son fief comme Baron d'Auvare et co-seigneur de Puget-Théniers.

Auvare est ensuite partagé avec la prévôté de Glandèves et les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem (futurs Chevaliers de Rhodes, puis de Malte) qui hériteront des biens des Templiers de ce secteur.

Le fief, attribué en 1774 à la famille Corporandi, est érigé en baronnie par le Roi de Sardaigne suite à son annexion au royaume en 1760.

Le château du XIIIème siècle dresse encore ses ruines en position dominante au haut du village.

 

Edmond ROSSI

 

D’après « Les Vallées du Soleil », pour commander cet ouvrage dédicacé de 15 € : contacteredmondrossi@wanadoo.fr

 

« LES VALLÉES DU SOLEIL »

 

EDMOND ROSSI RACONTE LES ALPES DU SUD

 

Qui dit montagne dit pays de l'étrange: partout, les lieux se sont réfugiés au cœur des régions montagneuses; en Europe comme ailleurs et depuis l'origine des hommes. Les Alpes sont un de ces massifs riches de traditions et de mystères. Le lieu central où s'est jouée cette rencontre entre une nature grandiose et hostile et des peuples fascinés et terrorisés par elle, ce sont les vallées. Celles qui permettaient le passage entre la mer et le cœur secret des massifs ont joué un rôle capital. Placé entre la lumière vive et la pierre chaude, cet ensemble méridional cloisonné forme une entité culturelle marginale méconnue.

Oratoires isolés à la croisée des chemins, chapelles abandonnées aux murs couverts de dessins naïfs, fontaines rustiques jaillissant dans le creux d'un tronc de mélèze, anciennes bâtisses aux larges balcons sur­montés de curieux cadrans solaires, vastes constructions énigmatiques ... autant de messages qui parlent à notre esprit et à notre cœur, dans le langage simple des choses d'autrefois.

Aujourd'hui, Edmond Rossi fait revivre la mémoire et la passionnante aventure des hommes de ces vallées perdues.

 

 Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

 

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com