Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/10/2006

LES VESTIGES DES CHATEAUX DE FALICON A PROXIMITE DE NICE

                    LES CHATEAUX DE FALICON 

 

A proximité de Nice, sur un piton à 305m d’altitude au pied du Mont Chauve, le village de Falicon sera couronné au Moyen-Age d’un château dont subsistent encore quelques traces.

 Le castrum de Falicon, est cité pour la première fois en 1232.

 Fief de la puissante Abbaye de Saint Pons, ses droits et revenus seront partagés avec d’autres co-seigneurs particulièrement au XVIème siècle.

 Ceux-ci laissèrent des constructions visibles dans la proche campagne ciselée d’anciennes terrasses recouvertes d’oliviers.

 Ce sont « la Bastide », château-résidence des Tonduti au XVme siècle et les ruines du château des Reinardi (Renaud).

 « La Bastide » et sa tour carrée, non loin de la célèbre grotte de la Ratapignata, au quartier « Castelrolland » se présente comme un vaste bâtiment rectangulaire, voûté au rez-de-chaussée, avec une chapelle oratoire.

 Plus mystérieux parce qu’antérieur au castrum de Falicon, le castrum Reinardi (castéu Reinart) n’est plus qu’un château ruiné au pied du Mont Chauve au-dessus du quartier des Jaïna.

 Un Bertranni de Castro Reinardo apparaît en 1110 dans le Catulaire de Lérins et Caïs de Pierlas cite parmi les seigneurs du XIme siècle un Reynardus, possesseur de ce castrum différent de celui voisin de Falicon.

Son existence éphémère ne dépassera pas le XIIème siècle, il laissera encore visibles les ruines d’une petite église préromane, les soubassements d’une tour de vigie et de nombreuses murailles noyées dans les broussailles.

L’église a été construite avec les débris d’un édifice romain. Les vestiges, signalés très apparents en 1694, le sont beaucoup moins de nos jours.

 A propos de l’énigme entourant la présence au- dessus de la Jaîna d’une pyramide ruinée, surplombant la grotte de la Ratapignata qualifiée de temple, l’explication remonterait à l’époque  romaine.

 Une légion romaine originaire d’Egypte casernée à Cimiez serait venue là pour  y célébrer tout simplement le culte au dieu Mythra comme chez eux.

 Cette construction n’a donc pas été dressée par les Templiers au Moyen âge, bien qu’ils aient fréquenté la région à cette époque.

D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré de  20 € : téléphoner au 04 93 39 07 41.

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

09:00 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : HISTOIRE

28/10/2006

UN LOUP S'INTERESSE A UN PROMENEUR DANS LA HAUTE VALLEE DU VAR

                  LA PIERRE DU LOUP 

 Le froid mordait cruellement le visage de Gratien qui, à grandes enjambées, remontait dans la neige le « Coulet déou Claous », cette colline aride qui domine le village de Villeneuve-d'Entraunes. Plus bas, le scintil­lement joyeux des lumières attestait de la suite des festivités de la Saint-Sébastien. Gratien enfonça son chapeau et souleva la lampe à huile pour mieux reconnaître les traces de pas laissées la veille. Appuyé sur son bâton, il avançait vers ces autres lueurs incertaines qui dominaient la vallée depuis leurs balcons abrités. . . Bientôt il serait là-haut, à Bante, pour s'occuper des bêtes qui devaient l'attendre. Théodule voulait le retenir jusqu'au lendemain pour lui faire goûter ces fameux cruisses à la sauce de noix, fruits du savoir d'Henriette son épouse; mais il avait refusé, lui promettant de redescendre si tout allait bien là-haut. Le festin d'hiver offrait pendant une bonne semaine maintes occasions de s'amuser et de faire bombance. Mais il fallait penser aussi aux vaches et aux moutons qui réclamaient soins et nourriture. Gratien n'avait pas hésité; il était parti après avoir bu un bon vin chaud parfumé à la cannelle. Au souvenir de ce délicieux breuvage, il passa sa langue sur ses lèvres durcies par le gel; il en conservait encore le goût dans la bouche.

Après un détour du chemin, Villeneuve disparut et il ne resta plus devant lui que les solitudes désertes du plateau entaillé par le vallon de Riou Fejan. La lune s'était levée dans un ciel étoilé, rendant désormais inutile l'usage de la lampe. Le paysage se découpait avec des ombres allongées, soulignées par la clarté et l'éclat de la neige.

L 'homme cheminait maintenant avec plus d'assurance, aussi il s'accorda un arrêt pour satisfaire un besoin naturel.

Alors qu'il allait reprendre sa marche, Gratien sentit comme une présence diffuse qui le mit mal à l'aise. Observant les alentours, il eut l'impression qu'une silhouette se déplaçait plus bas sur le sentier qu'il venait de parcourir. Une hallucination: rien n'avait bougé. Rassuré, Gratien scruta avec plus d'attention. Non il n'avait pas rêvé, quelque chose s'avançait à sa rencontre.

Très vite le voyageur avait identifié la nature de la forme grise qui filait bon train sur ses traces. Bientôt elle l'aurait rattrapé. Accélérant le pas, l'homme chercha un abri face au danger qui se précisait. Mais quelle parade trouver devant la menace d'un loup affamé ? Car c'était bien d'un loup qu'il s'agissait. Pas de maison à l'horizon et encore un bon quart d'heure de marche avant de parvenir à Bante.

Gratien passa en revue dans son esprit toutes les possibilités de refuge, elles étaient minces; même pas un arbre! Plus qu'une seule issue: courir, courir, courir, c'est ce qu'il fit. Mais l'animal, alléché par l'odeur de l'homme, fonçait à une vitesse telle qu'il flaira bientôt les talons de Gratien Ginesy. Celui-ci fit face à la bête, un magnifique solitaire à la large encolure qui, retroussant les babines, découvrit deux rangées impressionnantes de crocs acérés. Le fauve s'éloigna quand le piéton lui lança quelques pierres hâtivement ramassées.

Mettant à profit ce court intermède, Ginesy, haletant, reprit sa progression en trébuchant dans la neige. Mais l'animal, après un temps d'hésitation, percevant l'impuissance de l'homme et son affolement, bondit à nouveau.

Gra­tien se retourna, leva son bâton, cria de rage face à ces deux yeux flamboyants qui semblaient lui dire :

« Je t'aurai l'ami, j'y mettrai du temps mais tu ne m'échapperas pas. » Après une courte reculade et une esquive rapide, le loup revint à la charge, obligeant Gratien à une volte-face. Dans sa précipita­tion l'homme bascula et tomba à la renverse; déjà le fauve était sur lui, l'attaquant avec brutalité, déchirant ses vêtements et lui mordant cruellement les avant-bras. Le corps à corps ne se poursuivit pas, à coups de pierre Ginesy lui fit lâcher prise. Blessé, l'homme saisit son bâton à deux mains et le tenant levé reprit sa marche titubante à reculons.

L'animal s'assit alors sur son train arrière, observant attentive­ment sa victime avant de repartir une nouvelle fois à l'attaque. Soudain comme un éclair, une évidence s'imposa à Gratien: s'il parvenait à atteindre l'énorme bloc de pierre situé plus haut au bord du chemin, il serait hors de danger. Sans perdre une seconde, il réussit, avec le loup à ses trousses, à rejoindre en courant et à escalader l'imposant rocher.

Perché et en sûreté, Gratien reconsidéra la situation avec plus d'optimisme.

Son agresseur, après un temps de surprise passé à contourner la masse rocheuse sur laquelle sa proie s'était juchée, tenta de sauter pour l'atteindre. Mais la vigilance de Ginesy ne s'étant pas relâchée, il lui assena un magistral coup de bâton qui le déséquilibra et l'envoya choir sur le dos. Une légère plainte avait fait écho au coup porté ; claudiquant, l'animal s'écarta du rocher pour s'asseoir et lécher sa plaie. Gratien faisait de même quelques mètres plus haut.

La lune éclairait la scène comme en plein jour, et avec l'immobilité, le froid commençait à se faire sentir.

S'observant l'un et l'autre à distance, l'homme et la bête s'interrogeaient: qui lâcherait le premier ? Gra­tien se souvenait maintenant de la ruse dont avait fait preuve son adversaire, le loup de Champbellarde, lorsqu'il avait agressé la pauvre Marie Pichotte.

Chaque jour, Marie allait chercher du bois dans le Bourdous, entassant sa provision pour l'hiver. Plu­sieurs fois elle avait rencontré le loup qui l'avait observée sans se décider à l'attaquer. Devant cette familiarité apparente, la vieille femme ne s'était plus méfiée. Le soir où elle s'était enfin décidée à rappor­ter sur le dos son premier fagot du précieux bois, l'animal n'avait plus hésité, égorgeant la malheu­reuse.

La battue aussitôt organisée par les quarante chasseurs les plus habiles de Villeneuve et des envi­rons, à l'initiative des consuls, n'avait pas abouti. La bête traquée avait fui sur les terres de la commune voisine de Colmars, c'est-à-dire en France, et hors de portée des fusils à pierre et des piques des gens du Val d'Entraunes.

On ne retrouvera sur place que six cadavres de loups, une chaussure et les lunettes de l’infortuné jeune homme. C'était lui aussi, le loup de Champbellarde, qui avait dévoré Olivier, l'enfant de Brun, alors que le « pitchoun » gardait les vaches à Sainte-Marguerite. Puis l'été venant on n'avait plus parlé de ce terrible fléau, on l'avait oublié. Mais avec le froid et la faim il était revenu, il était là!

Gratien se remémorait ce que racontait parfois Théodule, qui avait servi dans l'armée de l'Empereur, la terrible retraite dans la plaine blanche à l'autre bout de l'Europe, avec la menace perpétuelle des Cosaques et des bandes de loup achevant le travail de la mort. Mais ici, heureusement, tout était différent! Déjà Ginesy essayait d'agripper la touffe de genêts poussant plus bas, il cassa les branches qu'il rassembla au sommet de la pierre, pour essayer de les enflammer avec son briquet d'amadou. Bientôt une fumée prometteuse s'achevant en flammes claires illumina le visage rude du montagnard. Puis de son perchoir il s'adressa au loup: « Tu croyais me bouffer, hein! Tu ne m'auras pas, salaud! » Le loup remua et baissa les oreilles comme sous le poids d'un affront bien compris. Assis dans la neige, il ne bougeait pas, comme s'il pensait devoir encore garder toutes ses chances; peut-être restait-il là tout simplement par orgueil ?

En cette saison la nuit serait longue... Le feu se consuma rapidement et, faute de combustible, il s'éteignit. La morsure du froid devint alors très vite insupportable. Que faire sur cette plate-forme étroite, si ce n'est épier son adversaire ? Les heures passaient, égrenées par l'écho des cloches de Villeneuve. Bientôt le froid engourdit les membres de Gratien qui se recroque­villa dans ses vêtements mouillés par la neige. Les blessures qui entamaient ses bras le faisaient cruellement souffrir.

La fatigue et l'insomnie assommèrent le pauvre homme qui commença à hocher du chef, sombrant par instants dans un sommeil profond. Insensiblement et profitant de ces phases de relâche­ment, le loup se rapprochait du rocher.

Soudain, brusquement en deux bonds rapides, l'animal avait rejoint le dormeur qui réussit à se dégager de l'étreinte sauvage en matraquant l'agresseur. La bête culbuta en grognant du haut du rocher et s'enfuit, disparaissant dans les buissons voisins. Pour ne pas être à nouveau victime de la torpeur, Gratien se mit à chanter.

Le loup devenait invisible et son retour semblait improbable. Au bout d'une bonne demi-heure, supputant ses chances, l'homme décida de se remettre en route.

Alors qu'il s'apprêtait à repartir, une étrange lueur apparut plus haut sur le chemin; bien que tremblotante, elle se précisa... Quelqu'un venait sans doute à sa rencontre. Gratien essaya d'attirer son attention en criant à pleins poumons, puis sautant du rocher il se mit à courir plein d'espoir, vers cette forme de vie.

La lumière s'immobilisait, en quelques pas de plus Gratien atteignit Joseph Mandine, qui venant de Barels descendait à Villeneuve en compagnie de son mulet et de son chien, la lampe à la main.

L'aventure de Gratien Ginesy, amplifiée aux échos des veillées, a fait frissonner plusieurs générations ; elle n'a pas encore quitté la mémoire des gens de Villeneuve. L'année suivant l'événement, le solitaire de Champbellarde fut tué d'un coup de fusil à Chanabasse, alors qu'il rôdait autour de l'enclos à moutons. Étienne Nicolas, fier de sa prise, transporta la dépouille sur la place de la Fontaine, à Villeneuve où petits et grands, à demi rassurés, purent tirer la queue et admirer le terrible fauve.

Si vous passez par ce charmant village ne manquez pas d'aller jusqu'à Bante, le panorama en vaut la peine. Avant le dernier tournant, un énorme bloc se dresse au bord du chemin, c'est la « Peïra déou loup », c'est là que Gratien sauva sa vie au cours d'une longue nuit d'hiver.

D’après «Les Histoires de loups en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré de 18 € : téléphoner au 04 93 39 07 41.

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

09:00 Publié dans MEMOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : HISTOIRE

25/10/2006

LORSQUE LA PESTE REPANDAIT LA MORT

 UN TERRIBLE FLEAU OUBLIE, LA PESTE

La peste existerait depuis des temps immémoriaux dans les plateau d'Asie centrale, dans la plaine du Gange et aussi en Afrique centrale.

Des textes chinois du XIIIe s. av. J.-C., la Bible, l'Iliade et l'Odyssée parlent de "pestes", mot qu'il faut assimiler à fléau (pestis - ­le fléau) plutôt qu'à la maladie due au bacille de Yersin.

La peste de Justinien (542-543) décrite précisément par Procope, était une peste bubonique qui frappa l'ensemble du bassin méditerranéenne. Ce fut la première pandémie pesteuse sûre.

La deuxième pandémie se situa au Moyen-Age, entre 1346 et 1353, faisant sans doute 25 millions de victimes, entre le quart et la moitié de la population. L'épidémie avait commencé en Inde, atteint la Méditerranée et s'était étendue à l'Europe entière. La maladie se prolongea pendant trois siècles.

La troisième pandémie débuta en 1894 dans le Yunnan en Chine et toucha progressivement tous les continents. Si elle fut dramatique en Inde (12 millions de morts), il n'y eut qu'un millier de décès en Europe grâce à ta prophylaxie mise en place.

La peste n'a pas disparu, des foyers subsistent dans le monde (Asie centrale, Inde, Indonésie, Afrique, Amérique du Nord et du Sud) : là où les hommes sont peu ou pas touchés, tes rongeurs sauvages le sont .

Aux époques anciennes (avant notre ère) les contacts étaient peu importants entre l'Europe et l'Asie et les barrières épidémiologiques subsistaient.

En revanche, Lorsque les voyages par caravanes et par bateaux, depuis la Chine ou L'Inde jusqu'à la Méditerranée devinrent habituels au 1er siècle après J.-C., lorsque les marchands furent de plus en plus nombreux pour ces courses lointaines, les conditions de diffusion des maladies contagieuses entre civilisations se modifièrent considérablement. La route de la soie entre la Chine et La Syrie, traversant les oasis d'Asie centrale, permit aux élégantes romaines de porter au 1er siècle ap. J.-C. des soieries semi-transparentes, mais permit aussi à la peste de se propager.

Les contacts maritimes furent également importants dans ce domaine et cela explique que les cités méditerranéennes aient connu par intermittence des épidémies de peste du VIe au VIlle siècle.

Au Moyen-Age (XIIe, XIIIe siècles) les échanges se multiplièrent avec l'empire mongol, des milliers de voyageurs traversèrent l'Asie suivant une nouvelle route plus au nord: Crimée, Kazan, Astrakhan, Pékin.

Les caravelles aux XVe, XVIe s., beaucoup plus tard la navigation à vapeur, ont disséminé la peste dans tous les ports du monde.

Les principales formes sont la peste pulmonaire transmise par vote respiratoire d'individu à individu et surtout la peste bubonique qui entraîne rapidement la mort (5 à 8 jours) .

Le mode de contagion le plus fréquent est la piqûre d'une puce contaminée par un rat qu'elle a abandonné lorsqu'il est mort pour passer chez l'homme.

L'espèce des rats noirs qui apporta la peste en Europe semble être originaire de l'Inde. Le moyen de" transport fut le bateau. Cela explique que les ports soient les premiers touchés lors des épidémies.

Les rats contractent la peste par échange de puces mais aussi par contact avec des rongeurs sauvages dont les terriers recèlent le bacille. Tous les rongeurs peuvent être atteints par la peste.

Ces pestes anciennes eurent des conséquences comparables à celles d'épidémies plus connues: mort d'une grande partie de ta population, urbaine, diminution des revenus impériaux ou royaux.

A mesure que se multipliaient les contacts avec ces épidémies, la mortalité diminuait, les sujets étant déjà efficacement immunisés par primo-infection.

La France et notre région méditerranéenne furent particulièrement touchées par les épidémies de peste du Moyen-Age jusqu'au XVIIIe siècle. Par la suite quelques cas occasionnels se produisirent mais sans avoir une importance comparable à la peste de 1720. Le vaccin mis au point en 1894 par Alexandre Yersin permit enfin de lutter efficacement contre ce fléau.

             LA PESTE DANS LE COMTE DE NICE

  La peste sévit fréquemment dans le Comté d'après les anciens chroniqueurs :

En 1327 elle emporta toute la population du Vieux Castel d’Ilonse, du premier village d’Aspremont, d’une partie du bourg de Tende.

En1347-1348 : elle détruisit « la tierce partie du monde » ( Froissard )

En 1391 : elle fit de nombreuses victimes dans toute la région, ainsi qu’en 1405-1406.

En 1466-67 ( 7833 morts, dont 211 religieux à Nice. Le Village de Saint Laurent du Var est totalement dépeuplé, on le repeuplera en 1468 avec 30 familles de la région d’Oneille. Le village de Saint Jean d’Alloche près de La Tour, fut dépeuplé. La population de Roquebrune implora sa patronne, N.D. des Neiges. La peste cessa et la population fit le vœu de se rendre tous les ans le 5 août à la chapelle de la madone de la Pausa.

En 1479, surtout à La Turbie et dans les environs.

En 1498 : elle fut si meurtrière que te gouverneur du Comté, René de Tende, attira les juifs expulsés de Rhodes.

En 1524 : elle avait était précédée "de sinistres présages. On avait vu, le jour, décliner dans le ciel trois soleils et, la nuit, trois lunes, dont celle du milieu était barrée d'une croix rouge".

En 1529 : à Menton et dans tes environs.

En 1544 : à Nice surtout

En 1550 : elle fit de nombreuses victimes dans la plupart des localités, plus de 3 500 dans la cité de Nice. Les autorités prirent quelques mesures d'hygiène : on interdit d'aller d'une localité dans l'autre, on entretint continuellement dans les rues des bûchers de cyprès et de plantes aromatiques, on jeta des désinfectants, vitriol, soufre, poix.

En 1580 : en l'espace de 4 mois la population de Nice fut réduite à moins de un tiers. On évalua le nombre de morts dans le seul faubourg de Sincaire à 5460, ce qui peut être exagéré, dit Durante, dans son "Histoire de Nice" (T.2, p. 361).

En 1631 elle sévit 7 mois. On dénombra environ 10 000 victimes à Nice, plus de la moitié de la population. On recourut aux forçats du bagne pour ensevelir les victimes dans des tranchées que l'on recouvrit de chaux vive, au quartier saint Roch.

A Monaco, cette peste fit périr un quart de la population.

En 1720 les populations du Comté ne furent pas touchées par la peste.

D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré de  20 € : téléphoner au 04 93 39 07 41.

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

09:00 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : HISTOIRE