24/09/2012
ASCROS: UN VILLAGE À DÉCOUVRIR...
Ascros est un pittoresque village posé sur un fléchissement de la chaîne du Vial, disposant d’une vue dégagée sur les vallées de l’Estéron et du Var.
Au sud, perché sur un éperon rocheux veillant sur le col où passait déjà l’antique voie romaine, s’élèvent les ruines du château féodal, remanié au XVIème siècle qui appartint aux Grimaldi de Beuil.
Près du village, se dressent des rochers en aiguilles, provenant de l'assise de calcaire tertiaire de la cuvette de Saint-Antonin, dont le prolongement forme ici une cuvette étroite et serrée.
Cette commune du canton de Puget-Théniers est distante de 58,5 km de Nice, elle culmine à une altitude de 1.440 m.
Histoire :
Le territoire a été occupé dés la préhistoire, comme l’atteste la découverte de tombes de l’âge du bronze, puis par les tribus ligures bien avant l'époque romaine. Des tuiles et des petits moulins romains ont été découverts dans un champ en dessous de l'église ainsi qu’une voie romaine avec inscriptions funéraires.
Cité dès 1066, le « castrum de Crocis », fief des Garac de Glandèves, est nanti d’un château dès la première moitié du XIIème siècle. Les seigneurs d’Ascros apparaissent alors comme une famille de potentats de la région, mentionnés en 1155 dans l’entourage des sires de Grasse.
A la tête de la résistance opiniâtre des aristocrates, conduite contre le Comte de Provence au début du XIIIème siècle, ils lutteront pied à pied après avoir mis en défense les moindres villages.
Le « castrum de Crocis » cité en 1232, puis en 1252 relève en 1325 de la viguerie de Puget-Théniers. En 1252, Raibaud d’Ascros tente un coup de main et s’empare de la seigneurie voisine de Toudon qu’il ne conservera pas.
Le fief d’Ascros qui appartint primitivement aux de Berre, détenteurs de Tourette et de Gilette, restera essentiellement un fief des Grimaldi de Beuil. Le deuxième fils d'Honoré 1er, Jean-Baptiste, fut seigneur d'Ascros et avec son frère aîné, René, baron de Beuil, il attaqua le seigneur des Ferres et s'empara du château de Gilette. Il fut battu (1526) et ses biens confisqués par ordre du duc de Savoie (1527). Mais au traité de Cambrai, les deux frères rentrèrent en possession de leurs biens. Jean-Baptiste fut tué à Cérisolles. Sa veuve épousa Jean II de Levens. Cette union irrita le duc de Savoie qui déclara Jean II traître et félon et confisqua ses biens. Mais la brillante conduite de Jean II dans la campagne des Flandres lui valut le pardon du duc de Savoie et la restitution de ses biens (1559). Après l'exécution d'Annibal Grimaldi (1621) le fief fut donné à un Galléan, puis il passa aux Caissotti-Robion.
En 1793, pendant la bataille de Gilette, le village sert de campements à 300 hommes.
Durant la dernière guerre, la région servit de refuge aux juifs. A la suite de quoi, une rafle se solda par trois arrestations.
Curiosités :
Le village est pittoresque avec des maisons cubiques, posées sur un relief au milieu d'un cirque. Certaines sont ancrées sur le rocher, une enjambe une ruelle.
L'église Saint-Véran du XIe siècle à fenêtres romanes en meurtrières possède un clocher à 2 baies avec pyramide quadrangulaire. La base du clocher forme un porche à arc plein-cintre précédant la porte qui est latérale. L’intérieur à nef unique romane du XIe siècle a été remanié, on peut y voir un tableau naïf à petits compartiments et quelques statues en bois.
Les ruines importantes du château féodal des Grimaldi, sont perchées sur le mamelon. Il reste un pigeonnier. Vue splendide sur les prairies de la vallée de Saint-Antonin.
La chapelle Sainte-Anne (à l'entrée du village) est un lieu de pèlerinage annuel.
La fontaine du village dispense une eau renommée pour sa pureté.
Le hameau des Crottes est situé à l'est de la commune, on y a découvert une belle pierre funéraire romaine, une Inscription romaine témoignant du passage d’une voie romaine.
Dans le passé, outre la culture traditionnelle de céréale, Ascros se consacre aussi à l’élevage d’ovins et de caprins. Quelques habitants exploitaient de petites mines et carrières à la fin du XIXe siècle
De la crête au-dessus du village, vue plongeante sur la vallée du Var avec en face les montagnes du Cians.
Anecdote:
On a cru longtemps qu’un fabuleux trésor gardé par des esprits gisait dans le souterrain de l’antique château d’Ascros. Nul n’avait jamais osé s’y aventurer jusqu’en 1793 où des soldats de la Révolution se moquant de ces superstitions firent sauter l’entrée à la dynamite. Après avoir déblayé l’accès, ils visitèrent les galeries et ne trouvèrent qu’un énorme tas de blé calciné. Sans doute la provision de grain du seigneur Grimaldi, atteinte en 1621, lors de l’incendie du château d’Annibal par les troupes de Savoie.
Pas convaincus par cette piètre découverte, les villageois persistèrent dans leurs allégations, le trésor dissimulé par magie aux mécréants subsisterait dans le fond d’une oubliette !
Edmond ROSSI
D’après « Les Vallées du Soleil », pour commander cet ouvrage dédicacé de 15 € : contacteredmondrossi@wanadoo.fr
« LES VALLÉES DU SOLEIL »
EDMOND ROSSI RACONTE LES ALPES DU SUD
Qui dit montagne dit pays de l'étrange: partout, les lieux se sont réfugiés au cœur des régions montagneuses; en Europe comme ailleurs et depuis l'origine des hommes. Les Alpes sont un de ces massifs riches de traditions et de mystères. Le lieu central où s'est jouée cette rencontre entre une nature grandiose et hostile et des peuples fascinés et terrorisés par elle, ce sont les vallées. Celles qui permettaient le passage entre la mer et le cœur secret des massifs ont joué un rôle capital. Placé entre la lumière vive et la pierre chaude, cet ensemble méridional cloisonné forme une entité culturelle marginale méconnue.
Oratoires isolés à la croisée des chemins, chapelles abandonnées aux murs couverts de dessins naïfs, fontaines rustiques jaillissant dans le creux d'un tronc de mélèze, anciennes bâtisses aux larges balcons surmontés de curieux cadrans solaires, vastes constructions énigmatiques ... autant de messages qui parlent à notre esprit et à notre cœur, dans le langage simple des choses d'autrefois.
Aujourd'hui, Edmond Rossi fait revivre la mémoire et la passionnante aventure des hommes de ces vallées perdues.
Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur
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10/08/2012
"LES VALLÉES DU SOLEIL", DE BRIANÇON À LA MER
Qui dit montagne dit pays de l'étrange: partout, les dieux se sont réfugiés au cœur des régions montagneuses; en Europe comme ailleurs et depuis l'origine des hommes. Les Alpes sont un de ces massifs riches de traditions et de mystères. Le lieu central où s'est jouée cette rencontre entre une nature grandiose et hostile et des peuples fascinés et terrorisés par elle, ce sont les vallées. Celles qui permettaient le passage entre la mer et le cœur secret des massifs ont joué un rôle capital. Placé entre la lumière vive et la pierre chaude, cet ensemble méridional cloisonné forme une entité culturelle marginale méconnue.
Oratoires isolés à la croisée des chemins, chapelles abandonnées aux murs couverts de dessins naïfs, fontaines rustiques jaillissant dans le creux d'un tronc de mélèze, anciennes bâtisses aux larges balcons surmontés de curieux cadrans solaires, vastes constructions énigmatiques ... autant de messages qui parlent à notre esprit et à notre cœur, dans le langage simple des choses d'autrefois.
Aujourd'hui, Edmond Rossi fait revivre la mémoire et la passionnante aventure des hommes de ces vallées perdues.
Pour commander « Les Vallées du Soleil » 322 pages illustrées, réédité au prix de 15 €
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22/06/2012
VILLENEUVE D’ENTRAUNES, UN VILLAGE SECRET A DÉCOUVRIR
Niché sur les bords du Var, aux limites Nord-Ouest du département des Alpes-Maritimes, à une centaine de kilomètres de Nice, Villeneuve d’Entraunes, à 900m d’altitude, compte une centaine d’habitants dont trente résidents permanents.
En 1754, l’enquêteur du Roi de Piémont-Sardaigne, Gaspard Joanini, témoigne de son isolement en indiquant : “ Ce lieu se trouve en plaine, au milieu des montagnes, distant de la présente ville (Nice) de deux jours et demi en passant dans le domaine de la France par Cros (Ascros) ou Entrevaux et passant dans les Etats de sa Majesté (le Duc de Savoie) quatre jours, ce qui toutefois n’est pas possible en hiver. Il est composé de 46 feux et 200 personnes. Il touche aux territoires de St. Martin, Sauze, Châteauneuf et à celui de Guillaumes en France ”.
Le Var tranche le val alpin, opposant les ubacs boisés des montagnes d’Enaux aux adrets marneux où s’étale le village dominé par les écarts du Claous et de Bantes, le tout écrasé par la masse grise des falaises du Rocher de la Maïre à l’origine du terrible torrent du Bourdous. L’Histoire du village n’est qu’une longue lutte contre les débordements dévastateurs du Bourdous. Sorte d’oued le plus souvent asséché, capable d’enfler en quelques minutes à la suite d’un orage, pour se transformer alors en une coulée de boue noire précédée d’un souffle qui descend en grondant à la vitesse d’un cheval au galop, balayant tout sur son passage.
Le site, occupé depuis les origines de l’humanité, verra s’installer une petite communauté de pasteurs agriculteurs, contrainte vers 850 de reconstruire après une crue destructrice du Bourdous : ce sera Villanova. Vers l’an 1000, la christianisation s’opère grâce aux Bénédictins de St. Euzébe d’Apt. Subsiste le prieuré des Barres de St. Pierre en abri sous roche, dans l’épaisse forêt des Cordaillaoux (Cordeliers). Des religieux de St. Dalmas de Pédona (Piémont) fonderont à Bantes le prieuré de St. Genes. Au cœur de la montagne, vivant en totale autarcie durant des siècles, la petite communauté s’auto-administre dès 1289, après avoir obtenu une charte de franchises du Comte de Provence.
Les 400 habitants du XIVème siècle deviennent “ savoyards ” en 1388 et sont locataires des pâturages de Pascaïret au-delà des crêtes d'Enaux. Vaste et riche territoire dont le sous-sol recèle de l'or et de l'argent, d'où les noms significatifs d'Aurent et d'Argenton plus bas dans cette même vallée.
Lorsqu'en 1760 on voudra, à la suite d'une rectification de frontière leur retirer cet Eldorado, les Villeneuvois engageront un gros procès international avec 20 notaires et avocats, procès qu'ils gagneront. En 1445, des compagnies d'aventuriers pillent la région, leur chef Archimbald d'Abzac installe son quartier général sur la colline dominant le village. Son trésor de guerre, perdu après sa capture, se cacherait toujours dans les fondations de l'ancienne tour ruinée du château.
Une crue avec débordement du Bourdous anéantit en 1610 des quartiers d'habitations. La chapelle de N.D. des Grâces avec son grand tableau ex-voto de 1638 représentant Ste Marguerite et Ste Marthe maîtrisant dragon et tarasque serait consécutive à ce sinistre. En 1640, la même Ste Marguerite aura sa chapelle : "pour éloigner les vents désastreux qui couchent les épis". Une pierre gravée dans une pinède, au fond du vallon du Bourdous, à une heure du village, nous apprend qu'en 1665 un Villeneuvois y planta la vigne dans ce qui deviendra le quartier du "Vigna".
La communauté n'aura de cesse de se libérer de toute tutelle : en 1621, elle rachète les droits féodaux de son seigneur Badat et en 1733 le titre comtal. Au XVIIIème siècle, 300 personnes sont recensées, de cette époque daterait l'épisode légendaire de la "Pierre du Loup" où un habitant de Bantes attaqué par l'animal n'eut la vie sauve qu'en grimpant sur un gros rocher en bordure de chemin conduisant au village. La "Pierre du Loup" est toujours visible au sortir des marnes grises dans le dernier tournant, sur le bord de la route avant Bantes.
D'autres échos nous parviennent provenant des troubles de la Révolution Française. En 1793, un prêtre anticonstitutionnel se cache dans un abri sous roche à quelques minutes au-dessus de la "Pierre écrite" du Vigna, il y aurait même célébré la messe ! Quatre ans plus tard, une bande de 200 "Barbets" (partisans de la royauté, déserteurs et brigands) s'abrite dans les grottes du Rocher d'Enaux, face au village, ils attaquent fermes et voyageurs. On n'en viendra à bout qu'en 1801.
Comme d'autres villages de la montagne environnante, Villeneuve a servi de réserve humaine aux régions plus riches. Au XIXème siècle, des migrations saisonnières entraînent l'hiver les hommes du village à labourer les vignobles du Var et de la Drôme près de Nyons. Au début de ce siècle, l'émigration devient définitive et des familles entières s'installent dans la région de Lorgues dans le Var.
Les gens de Villeneuve (lu Villanouvenc) portent le curieux surnom de "Chats". Ce totem souligne leurs particularités héréditaires tant morales que physiques : esprit d'indépendance, comme le prouve leur Histoire, méfiance, douceur et réserve, esprit secret comme leur terroir.
Le “ Val d'Entraunes ”, bien que terre "savoyarde" pendant près de 450 ans, a été qualifié de "France rustique" au XVIIème siècle, parce que resté attaché à l'usage parlé et écrit de la langue française et ce, en dépit de l'édit du Duc de Savoie de 1560 qui imposait l'écriture des actes en italien. Mais la langue courante a toujours été "lou Gavouot" apparenté au Provençal.
Parmi les curiosités, signalons l'étrange bénitier de l'église romane dont le support porte un emblème sculpté, attribué par certains aux mystérieux Templiers : à la base, quatre énigmatiques têtes humaines décorent le croisillon.
Villeneuve d'Entraunes, originale petite "république des Chats" acceptera de vous livrer une autre part de ses secrets pour peu que vous lui rendiez visite.
A VILLENEUVE D’ENTRAUNES,
NOTRE-DAME DES GRÂCES ET SON CURIEUX EX-VOTO
Villeneuve d’Entraunes fut plusieurs fois ravagé dans le passé par les débordements du vallon du Bourdous, dont l’étymologie dérive du bas latin bodrium signifiant vase, bourbe.
En provençal bourdous veut dire vaseux, crotté, crasseux, boueux, comme les eaux chargées de limons noirs arrachés aux pentes marneuses par le torrent en crue.
Le nom du village rappelle d’ailleurs sa reconstruction avant le XIe siècle.
Au bout du village, se dresse la chapelle de Notre-Dame des Grâces avec un bien curieux tableau décorant l’autel. Il s’agit d’un ex-voto consécutif à un sinistre analogue survenu en 1610. Il a été offert comme l’indique le texte du cartouche par Jean Ludovic Arnaud et peint en 1638 par Jacques Viani, petit peintre itinérant de Vence.
A gauche, Sainte-Marthe, sainte exorciseuse, invoquée contre les esprits malfaisants, tient d’une main la Tarasque en laisse et de l’autre le bénitier, l’aspersoir.
Selon la légende, Sainte-Marthe, sœur de Lazare et de Madeleine, sur la prière du peuple d’Arles, alla vers le dragon noir, monstre aquatique, occupé à dévorer les hommes, et l’aspergea d’eau bénite. Aussitôt, le monstre vaincu se rangea comme un mouton près de la Sainte qui lui passa sa ceinture autour du cou, le conduisit au village voisin où les gens le tuèrent à coup de pierres et de lances.
Comme le monstre était connu sous le nom de Tarasque, ce lieu en souvenir de lui prit le nom de Tarascon. Ici, la symbolique de l’eau et de la couleur noire s’identifie aux flots ravageurs de laves noires charriées par le Bourdous. Sainte-Marthe a su là encore tenir en laisse le monstre dévastateur.
A droite, se tient Sainte-Marguerite d’Antioche, honorée jadis tous les 20 Juillet à l’occasion d’une procession à travers la campagne villeneuvoise jusqu’à la chapelle qui lui est dédiée.
Cet édifice ruiné fut élevé au sommet du mamelon dominant le village en exécution d’un autre vœu fait en 1640 par les consuls du lieu « afin d’éloigner les vents désastreux qui, en Juillet, couchent les blés ».
Sainte Marguerite, sainte protectrice joint ici son pouvoir à celui de Sainte-Marthe en tenant elle aussi en laisse un monstre dont les abondantes mamelles sont prêtes à sécréter l’eau boueuse du Bourdous. Victorieuses des forces du Mal, les deux saintes rendent grâce à la Vierge de les avoir aidées à épargner les innocents habitants du village, figurés ici par des enfants. D’où l’intitulé du tableau et de la chapelle, « Notre-Dame des Grâces », bâtie à l’entrée du village, face à la menace proche et permanente du Bourdous.
Extrait des « Histoires et Légendes de Villeneuve d’Entraunes »
Ouvrage illustré, disponible en CD en contactant: edmondrossi€wanadoo.fr
prix 15€
Consulter, du même auteur, le livre « Du Mistral sur le Mercantour » inspiré par le passé de Villeneuve d’Entraunes.
Les dieux se sont réfugiés au cœur des régions montagneuses, prédisposant les sommets à devenir de fascinants hauts lieux de l’étrange. A l’extrémité des Alpes du Sud, le « Parc naturel du Mercantour » confirme avec éclat cette vocation établie depuis les origines de l’humanité.
Accrochés à la caillasse au-dessus de gorges étroites et impénétrables, les villages perchés, maintenus à l’écart des bouleversements, ont su résister au temps et garder d’admirables témoignages du passé. Parmi ceux-ci, des récits originaux véhiculés jusqu’à nous par les bourrasques du mistral comme autant de feuilles d’automne. Edmond Rossi, originaire du val d’Entraunes, nous invite à pénétrer l’âme de ces vallées, grâce à la découverte de documents manuscrits inédits, retrouvés dans un grenier du village de Villeneuve.
Si les « récits d’antan » présentent des histoires colportées aux veillées depuis la nuit des temps, les « faits divers » reflètent une réalité contemporaine d’une troublante vérité. Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire de sa région. Il signe ici son troisième ouvrage aux Editions Alan Sutton.
«Du Mistral sur le Mercantour» (Editions Sutton),
En vente sur Internet http://www.editions-sutton.com
ou dédicacé, au prix de 21 euros, plus frais d’envoi, en contactant edmondrossi@wanadoo.fr
Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur
10:49 Publié dans Découverte du Pays d'Azur, HISTOIRE, Livre, Loisirs, MEMOIRE, TRADITION, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)