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23/10/2012

VILLAGES PERCHÉS DES ALPES MARITIMES

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Les Alpes Maritimes, nées de la rencontre des Alpes et de la Provence, offrent un cadre exceptionnel fait de villages perchés et de vallées aux étranges merveilles.

Accrochés à la roche, au-dessus de gorges impénétrables, ces villages du Haut-Pays, protégés de la vie trépidante de la Côte d’Azur, présentent un décor insolite, reflet des secrets du cœur et de l’âme de ses habitants.

Qui sait que le département des Alpes-Maritimes est celui où se sont érigés le plus grand nombre de villages perchés de tout le bassin méditerranéen ? A des altitudes variant de 300 à 1600m, avec des influences ligures et alpines, un mode de vie agropastoral, hérités des « castellaras » les villages perchés existent ici depuis le début de l'âge de fer, longtemps protégés au bout de chemins sinueux qui surplombent des gorges et des cluses autrefois dangereuses. Des lieux longtemps restés difficiles d'accès, isolés et qui ne demandent désormais qu'à offrir aux visiteurs de passage, leur charme de petit monde clos et moyenâgeux.

Pourquoi tant d'habitats perchés dans les Alpes-Maritimes ?

La plupart des villages sont situés à l'abri de l'adret, sur le versant sud des collines.

Une recherche de l'ensoleillement qui permet d'échapper au vent dominant, les maisons étant rarement situées sur la crête mais toujours en dessous, sur les terrasses inférieures ou contre une barre rocheuse. D'autres arguments ont été avancés. Il est indéniable que l'on se défend mieux sur un sommet et que ce moyen de défense a quasiment toujours été recherché au cours des siècles.

Les invasions sarrasines des IXe et Xe siècles ont ramené les populations des plaines et des vallées, sur les hauteurs. Mais le perchage n'est sans doute aussi que la continuité du passé, la trace d'une véritable "civilisation du rocher", vestige de la civilisation de la pierre : pierres sèches des terrasses, pierres taillées des maisons, pierres creusées des citernes d'eau...

Une des particularités des populations celto-ligures est l'érection de solides fortifications faites d'énormes blocs superposés, élevés sur des éminences : les castellaras. On en dénombre environ 350 dans les Alpes-Maritimes. Les 350 citadelles de ce type dénombrées dans le département ne seront que les ancêtres des futurs villages du Moyen Âge.

C'est au Moyen-Age que les "castrum" (agglomérations fortifiées) prennent corps, caractérisés par des ruelles étroites, des maisons hautes construites sur des pitons rocheux ou accrochées au bord des plateaux avec une volonté récurrente : rassembler la population autour du château et de l'église. Entre les murs d'enceinte, derrière le front continu des habitations qui marquaient la limite de la cité, son rempart, l'espace était chichement mesuré : des escaliers raides, des enfoncements ténébreux, des impasses tortueuses, des ruelles pavées à l'allée médiane en brique pour que les sabots des bêtes ne glissent pas, des passages couverts, des traverses encaissées, des petites places irrégulières.

Lorsque au tournant de l’an mille un puissant élan mystique s’empare de la région libérée des Sarrasins, la côte et les vallées se hérissent peu à peu d’églises et de villages ecclésiaux, fortifiés de châteaux et donjons, véritables joyaux architecturaux.

Pour mieux situer le contexte historique qui prévalut à la présence des donjons et châteaux, reprenons l’analyse faite par les spécialistes de l’étude des châteaux forts. Elle révèle deux grandes périodes de création castrale.

La première époque débute en 970, elle porte sur 140 édifices bâtis dans l’ensemble de la région au XIe siècle et sur une centaine dressés au XIIe siècle.

Il s’agit des premiers châteaux de peuplement, des castra, ces premiers villages qui préludent à la formation des  seigneuries nées du partage du territoire par les compagnons d’armes de Guillaume le libérateur qui chassa les Sarrasins de la région.

La seconde poussée s’opère de la fin du XIIème siècle au début du XIIIe siècle, dans un contexte de guerre, avec là encore une centaine de créations consécutives aux affrontements destinés à soumettre l’aristocratie locale à l’autorité du nouvel état provençal.

80% de ces constructions militaires sont réalisées par le Comte ou ses alliés.

Les châteaux les plus anciens, conservés aujourd’hui, appartiennent à cette période.

Notons que le terme de donjon convient quelquefois mieux que celui de château, donjons quadrangulaires ou donjons-bastides, ces bâtiments habitables ne doivent pas être confondus avec les tours construites sur les remparts à usage purement militaire.

Certains de ces sites ont su résister à l’épreuve du temps et des guerres, pour faire des Alpes Maritimes un des départements les mieux dotés en matière de villages perchés, fortifiés d’un château.

Une approche attentive de ces monuments nous est permise pour écouter, appuyé aux pierres tièdes, les frôlements de la brise qui en raconte l’histoire.

Edmond ROSSI

 

D’après « Les Vallées du Soleil », pour commander cet ouvrage dédicacé de 15 € : contacter:edmondrossi@wanadoo.fr

 

« LES VALLÉES DU SOLEIL »

EDMOND ROSSI RACONTE LES ALPES DU SUD

Qui dit montagne dit pays de l'étrange: partout, les lieux se sont réfugiés au cœur des régions montagneuses; en Europe comme ailleurs et depuis l'origine des hommes. Les Alpes sont un de ces massifs riches de traditions et de mystères. Le lieu central où s'est jouée cette rencontre entre une nature grandiose et hostile et des peuples fascinés et terrorisés par elle, ce sont les vallées. Celles qui permettaient le passage entre la mer et le cœur secret des massifs ont joué un rôle capital. Placé entre la lumière vive et la pierre chaude, cet ensemble méridional cloisonné forme une entité culturelle marginale méconnue.

Oratoires isolés à la croisée des chemins, chapelles abandonnées aux murs couverts de dessins naïfs, fontaines rustiques jaillissant dans le creux d'un tronc de mélèze, anciennes bâtisses aux larges balcons sur­montés de curieux cadrans solaires, vastes constructions énigmatiques ... autant de messages qui parlent à notre esprit et à notre cœur, dans le langage simple des choses d'autrefois.

Aujourd'hui, Edmond Rossi fait revivre la mémoire et la passionnante aventure des hommes de ces vallées perdues.

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

13/10/2012

AUVARE: UN VILLAGE À DÉCOUVRIR...

AUVARE.jpg

 

Village perdu sur les contreforts du mont Barrot. La route d’accès en lacets au milieu des chênes des genets et des buis s’achève sur un rocher abrupt où le village semble occuper une fortification naturelle. C’est la commune la moins peuplée du département.

Curiosités :

Porte médiévale à la sortie du village, qui ne mène nulle part. Eglise rustique avec un clocheton à deux arcatures. 

Accroché au flanc d'un rocher abrupt qui en fait une forteresse naturelle, Auvare, au bout d'une route en lacets, est déjà cité en 1232 comme le castrum Azoara. Il figure en 1251 dans l'Enquête de Charles d'Anjou et en 1325 dans la Viguerie de Puget-Théniers.

Lorsque Charles 1er d'Anjou, Comte de Provence, installe son autorité dans les Alpes Maritimes (1258) que les Génois s'efforcent d'attirer, il rencontre dans cette région centrée sur Glandèves une résistance qu'il devra sévèrement réprimer.

Dans ce contexte, Guillaume du Puget ou de Saint Alban à la fidélité douteuse devra abandonner ses fiefs : Puget-Théniers (se verra accorder des lettres patentes d'affranchissement), Auvare, Saint Benoît, Massoins, Puy Michel. Il recevra en échange, après la victoire le 14 septembre 1278, les parts et juridictions que le Comte possédait au Muy.

Auvare devient alors une place forte provençale essentielle où le Comte installe une garnison importante.

Lorsque les trois fils de Guillaume de Puget - Guillaume III de Saint Alban, le troubadour Bertrand du Puget et Emmanuel du Puget - affirment leur loyalisme à l'égard de la Maison d'Anjou, le Comte modifia ses dispositions en leur faveur. Emmanuel du Puget est alors rétabli dans son fief comme Baron d'Auvare et co-seigneur de Puget-Théniers.

Auvare est ensuite partagé avec la prévôté de Glandèves et les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem (futurs Chevaliers de Rhodes, puis de Malte) qui hériteront des biens des Templiers de ce secteur.

Le fief, attribué en 1774 à la famille Corporandi, est érigé en baronnie par le Roi de Sardaigne suite à son annexion au royaume en 1760.

Le château du XIIIème siècle dresse encore ses ruines en position dominante au haut du village.

 

Edmond ROSSI

 

D’après « Les Vallées du Soleil », pour commander cet ouvrage dédicacé de 15 € : contacteredmondrossi@wanadoo.fr

 

« LES VALLÉES DU SOLEIL »

 

EDMOND ROSSI RACONTE LES ALPES DU SUD

 

Qui dit montagne dit pays de l'étrange: partout, les lieux se sont réfugiés au cœur des régions montagneuses; en Europe comme ailleurs et depuis l'origine des hommes. Les Alpes sont un de ces massifs riches de traditions et de mystères. Le lieu central où s'est jouée cette rencontre entre une nature grandiose et hostile et des peuples fascinés et terrorisés par elle, ce sont les vallées. Celles qui permettaient le passage entre la mer et le cœur secret des massifs ont joué un rôle capital. Placé entre la lumière vive et la pierre chaude, cet ensemble méridional cloisonné forme une entité culturelle marginale méconnue.

Oratoires isolés à la croisée des chemins, chapelles abandonnées aux murs couverts de dessins naïfs, fontaines rustiques jaillissant dans le creux d'un tronc de mélèze, anciennes bâtisses aux larges balcons sur­montés de curieux cadrans solaires, vastes constructions énigmatiques ... autant de messages qui parlent à notre esprit et à notre cœur, dans le langage simple des choses d'autrefois.

Aujourd'hui, Edmond Rossi fait revivre la mémoire et la passionnante aventure des hommes de ces vallées perdues.

 

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03/10/2012

AURIBEAU SUR SIAGNE: UN VILLAGE À DÉCCOUVRIR...

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Joli village perché sur un éperon à 14 kms de Cannes, au débouché des gorges de la Siagne.De la place de l’église, à 85m d’altitude, la vue est splendide sur les gorges de la Siagne, les montagnes, la ville de Grasse  et le Moulin Vieux dans la plaine.

Auribeau placé pour sa défense sur un éperon rocheux domine et commande les défilés de la Siagne et de la Frayère, il est l’exemple type des 55 villages perchés du département proposés dans cette étude. Ce pittoresque village constitue à lui seul une véritable forteresse. Il nous rappelle qu'au Moyen-­Age les paysans ont été amenés à édifier ainsi leur habitat, loin de leurs cultures et des points d'eau, en véritable forteresse, afin de mieux se protéger des dangers d’une époque troublée (invasions barbares, pirateries sarrasines, agres­sions des loups, etc ... ).

Histoire :

Auribeau de « Aura bella » (Bel Air) surplombait dans la pureté de l’atmosphère la plaine marécageuse et paludéenne du delta de la Siagne.

Le « castrum Auribelli » est cité dans la Liste des Castra vers 1230, puis en 1242 avec son château et son église ainsi qu’en 1251-52 (Enquête de Charles d’Anjou) et figure en 1325 dans la viguerie de Grasse.

Le « dépeuplement » d’Auribeau s’opère en 1348-1350 lorsqu’il est atteint par la terrible épidémie de « Peste noire ». Il ne reprendra vie qu’en 1497 lorsque son seigneur, Mgr. André de Grimaldi, évêque de Grasse décide de repeupler le village désert, grâce à l’installation de 27 familles ligures venues du diocèse d’Albenga.

Les conditions sont fixées dans l’acte d’habitation signé « au dit lieu, proche le château démoli et près de l’église Notre Dame à présent découverte et en partie abattue ».

Il est précisé que les émigrés seront tenus lors de leur installation « de faire leur demeure dans l’enclos du dit Auribeau, au même lieu où il était anciennement et non ailleurs, à l’intérieur des remparts de l’enceinte et pas au-delà ».

Le vieux village que l’on admire aujourd’hui est donc celui redressé au XVIème siècle, mais qui conserve tout de même d’anciennes maisons du XIVème siècle.

Lorsqu’il est reconstruit, « Auribel » accroche au rocher ses pittoresques bâtisses et dissimule ses caves et celliers dans les profondeurs du gneiss. Les matériaux ainsi dégagés servent à monter les murs des maisons et remparts expliquant leur teinte chaude dépourvue de crépi.

Les rues larges d’une canne (environ deux mètres), caladées à l’ancienne avec une rigole médiane, s’enchevêtrent pour mieux s’abriter des vents. L’ensemble est ceint de remparts formés par les maisons parfois suspendues en à-pic sur des ravins abruptes. Deux portes en fermaient l’accès : « lou portal Soubran » ou « de l’ormeau » face au nord et « lou portal Soutran » donnant à l’est sur l’antique calade Pierruchon.

Le premier « portal » à l’ogive obtuse du XVIème siècle est encore muni aujourd’hui de ses charnières et du logement de la herse, alors que le « Soutran » (qui fut la porte principale) présente de larges voûtes en plein cintre. A l’emplacement du château rasé fut édifiée une bâtisse qui en reprit le nom, mais ne servit qu’à remiser le pressoir à vis et à loger l’auditoire de justice.

Bien que l’église fut relevée, le conseil dépourvu de local se réunira deux siècles durant « au grand ormeau du portal Soubran ».

La « placette », au carrefour des quatre rues principales accueillait jadis les colporteurs, les artisans itinérants comme les chaudronniers et ferblantiers, ainsi que le marché deux fois par semaine le mardi et vendredi.

Dans la rue du Four, se trouvait le four banal où les villageois étaient tenus de faire cuire leur pain contre redevance au seigneur.

Curiosités :

On pénètre dans le vieux village par le portail Soubran (supérieur), porte fortifiée en pierres de taille du XVIe siècle, qui introduit dans la rue maîtresse à partir de laquelle d'étroites ruelles à escaliers fleuris grimpent vers l'église (XVIIIe siècle), point culminant du village, ou descendent vers la rivière d'où, jusqu'en 1849, les femmes remontaient l'eau du ménage. Ancrées sur les rochers, adaptées au relief, les vieilles maisons dont certaines datent du XIVe siècle, témoignent de l'habileté technique, de l'art des maçons de l'époque. Au bas du bourg se trouve la plus curieuse des deux portes fortifiées du village: le portail Soutran (inférieur) bâti en plein cintre, sur le tournant d'une rue à forte déclivité, coiffé par une maison qui fait office de rempart.

Depuis la place de l'église (table d'orientation), large panorama sur les préalpes et la ville de Grasse, le pic de Courmettes, le plateau de Valbonne.

L'église de style néo-roman est située en haut du village, datée de 1717 avec un clocher quadrangulaire à baie unique, plein cintre, courte pyramide, elle possède une nef unique. Elle renferme deux bustes-reliquaires du XVIIIe siècle, de Saint Antoine et Sainte Concorde, une belle chaire sculptée, une orfèvrerie des XVe et XVIe siècles provenant de l'abbaye de Lérins et dans la sacristie un reliquaire du XVe contenant la mâchoire inférieure de Saint Honorat.

Le portail Soubran : on y remarque l’ogive obtuse du XVIe siècle, les godets et les colliers de pierre, parties femelles des pivots sur lesquelles  tournaient les deux vantaux, la coulisse pour le jeu de la herse et l’enfoncement ménagé dans l’épaisseur du rempart pour la barre de sûreté. Absents depuis des siècles deux vantaux ont été remplacés en 1720 par d'autres, posés sur de simples gonds, un seul existe encore.

Le portail Soutran : pendant des siècles, le portail Soutran a été la porte principale du village, donnant accès au Chemin de Pierrenchon, sa grande avenue.

De là belle vue sur la Siagne qui, renforcée par la Frayère, décrit de larges méandres sous les arbres bordant ses rives avant de rejoindre la mer à l'horizon.

La placette: jadis animée, est le centre où se rejoignent les quatre principales rues d'Auribeau.

Notre-Dame-de-Valcluse "vallée close" (3 km au nord-est) : sanctuaire du XVIIe siècle situé dans un très joli cadre ombragé, au bord d'un ruisseau (le Vivier), voisine avec à l'emplacement de l'ermitage de Saint-Aygons (grotte). Lieu de pèlerinage, il possède de nombreux ex-voto datant pour certains du XVIIe siècle. La statue miraculeuse, cachée à la Révolution, est à l'origine de célèbres pèlerinages, litanies de la Vierge dans les métopes de la corniche intérieure.

Anecdote:

Le terroir d’Auribeau, à la prise de possession des colons, est divisé en 27 parcelles que chaque famille devra mettre en valeur. Les premières années furent donc occupées au défrichement, aux plantations et semailles. Les céréales dont le millet, la vigne, les légumes, le chanvre et le lin remplacèrent la brousse qui avait envahi la campagne.

Sous l’influence de l’abbé de Lérins, on inaugura ensuite une culture nouvelle dans la région celle du riz. Avec leurs voisins de Pégomas et La Roquette, les habitants d’Auribeau mirent en culture la plaine de Laval parcourue de canaux d’irrigation alimentés par la Siagne et la Mourachone. On installa des moulins à riz ou « piste ».

Le succès fut tel qu’en 1521 la production de riz alimentait non seulement la population régionale, mais s’exportait générant de copieux bénéfices pour les fermiers de Lérins. En dépit des répercussions sanitaires déplorables sur les alentours, cette culture se poursuivra jusqu’au XVIIIème siècle.

Les nouveaux habitants d’Auribeau se réunissaient chaque année à la Saint Jean Baptiste pour élire le conseil composé de deux syndics, un clavaire, deux arbitres et six conseillers. Dans le cadre des corvées dues au seigneur, l’acte précisait : « chaque habitant sera tenu à perpétuité de travailler une journée par an au profit du seigneur et cela à ses frais et dépens ».

La communauté devra de plus fournir des corvées pour l’entretien des fours et moulins banaux. Néanmoins, les gens d’Auribeau bénéficiaient de certains privilèges spéciaux, comme ceux de Cannes, La Garde, Mouans, Mougins, Pégomas et Roquefort, ils étaient déchargés depuis le XIIIème siècle des services « d’ost et de chevauchée » dus au Comte de Provence.

 

Edmond ROSSI

 

D’après « Les Vallées du Soleil », pour commander cet ouvrage dédicacé de 15 € : contacteredmondrossi@wanadoo.fr

 

« LES VALLÉES DU SOLEIL »

 

EDMOND ROSSI RACONTE LES ALPES DU SUD

 

Qui dit montagne dit pays de l'étrange: partout, les lieux se sont réfugiés au cœur des régions montagneuses; en Europe comme ailleurs et depuis l'origine des hommes. Les Alpes sont un de ces massifs riches de traditions et de mystères. Le lieu central où s'est jouée cette rencontre entre une nature grandiose et hostile et des peuples fascinés et terrorisés par elle, ce sont les vallées. Celles qui permettaient le passage entre la mer et le cœur secret des massifs ont joué un rôle capital. Placé entre la lumière vive et la pierre chaude, cet ensemble méridional cloisonné forme une entité culturelle marginale méconnue.

Oratoires isolés à la croisée des chemins, chapelles abandonnées aux murs couverts de dessins naïfs, fontaines rustiques jaillissant dans le creux d'un tronc de mélèze, anciennes bâtisses aux larges balcons sur­montés de curieux cadrans solaires, vastes constructions énigmatiques ... autant de messages qui parlent à notre esprit et à notre cœur, dans le langage simple des choses d'autrefois.

Aujourd'hui, Edmond Rossi fait revivre la mémoire et la passionnante aventure des hommes de ces vallées perdues.

 

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