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07/10/2014

LE PALAIS LASCARIS À NICE, UN TÉMOIN DU PASSÉ HISTORIQUE

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LE PALAIS LASCARIS, 15 RUE DROITE, DANS LE VIEUX NICE

Résidence de la famille Lascaris-Vintimille (Guillaume-Pierre de Vintimille s’unit, en 1261, à Eudoxie, fille de Théodore Il Lascaris,"Basilleus" de Nicée), ce Palais noble fut édifié à partir de quatre maisons acquises en 1648 par Jean-Baptiste, neveu dé Jean-Paul Lascaris de Castellane (1563-1657), 55ème Grand Maître de l'Ordre de Malte. Il demeura la propriété de cette famille jusqu'à la Révolution.

Vendu en 1802, il eut divers propriétaires successifs: banquier, diplomate, sénateur. Acquis par une société et divisé en appartements, qui s'y multiplièrent à partir de 1920, il subit d'importantes dégradations, en particulier à cause du trop grand nombre de ses occupants. Racheté par la Ville dès 1942, classé "Monument Historique" en 1946, le Palais fut entièrement restauré à partir de 1963.

Ce Palais, d'un style génois influencé par les traditions locales, unit à un ensemble du XVIIe siècle des embellissements et des modifications du XVIIIe siècle. Les bâtiments s'ordonnancent autour de deux cours intérieures sur lesquelles, par des baies cintrées, s'ouvre un escalier monumental. La .façade présente une élévation à quatre étages, les éléments décoratifs (pilastres à bossage, fronton curviligne, balcons de marbre…) sont réservés au rez-de-chaussée et à l'étage noble. La voûte du vestibule d'entrée porte les armes des Lascaris-Vintimille: écartelé aux 1 et IV d'or à l’aigle bicéphale de sable couronné sur les deux têtes (Lascaris), aux II et III de gueules à chef d'or (Vintimille), l'aigle bicéphale réapparait en silhouette avec la devise de la famille: "Nec me fulgura" (la foudre même ne me tue pas) ; entre l'aigle et l'écu, une croix de Malte blanche rappelle l'appartenance de plusieurs membres de la famille à cet Ordre.

Ces peintures, comme celles qui ornent les voûtes d'arêtes de l'escalier monumental, datent du XVIIe siècle. Les niches et sculptures baroques ont été rajoutées au XVIIIe siècle.

A l'étage· noble, trois plafonds portent des fresques du XVIIe siècle à thèmes mythologiques, dont une "Chute de Phaéton", attribuée à Jean-Baptiste Carlone, vers 1670 et un "Mercure emportant Psyché dans l'Olympe". Des tapisseries flamandes illustrent, sur des cartons de Rubens" des scènes de la .vie d'Achille. Les appartements particuliers présentent des plafonds du XVIIIe siècle ou les stucs cernent des médaillons .peints ; des boiseries d’époque Louis XV, incrustés à la feuille d’argent, sont surmontés de trumeaux à paysages.

Une pharmacie, créée en 1738 à Besançon, comprenant une belle collection de vases et de chevrettes du XVIIIe siècle, occupe une pièce du rez-de-chaussée.

EDMOND ROSSI

26/09/2014

JEAN-BAPTISTE COTTA UNE PERSONNALITÉ DU COMTÉ DE NICE

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Ecclésiastique de l'ordre des Augustins, né et mort à Tende, Jean-Baptiste Cotta (1668-1738) mérite d'être cité avec honneur parmi les poètes italiens de son temps.

C'est en 1712 qu'il fera imprimer à Nice un recueil de poésies écrites avec beaucoup de flamme et de pureté de style.

En dépit des offres brillantes de Victor Amédée qui avait dédicacé ses ouvrages, il ne voulut jamais quitter sa petite patrie.

Devenu membre des plus illustres académies d'Italie : Gênes, Sienne, Viterbe, Rome et Naples, son éloquence appréciée le fit proclamer orateur célèbre.²

Edmond ROSSI vous invite à le rejoindre au "Festival du livre de Mouans-Sartoux" stand des "Éditions des Régionalismes" (stands 050 et 073 Espace B) le samedi 4 et dimanche 5 octobre 2014, où il dédicacera ses derniers ouvrages.

21/09/2014

CORPORANDI D'AUVARE, UNE FAMILLE SEIGNEURIALE DU COMTÉ DE NICE

 

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 Seigneurs de La Croix sur Roudoule, puis du fief d'Auvare, érigé en baronnie en leur faveur en 1774 par le roi de Sardaigne, les Corporandi régneront sur de petits villages perchés, plaqués sur une crête rocheuse dominant la vallée de la Roudoule au-dessus de Puget-Théniers.

 Auvare, pittoresque village du bout du monde, est installé sur le bord d'une falaise qui en fait une forteresse naturelle, renforcée par des constructions datées du XIIIème siècle.

 La Croix et Auvare ne feront partie du Royaume de Sardaigne qu'après 1760, où la frontière est révisée à la suite du traité de Turin. Ce qui explique le destin tour à tour français et piémontais de la famille Corporandi. Les représentants de cette noble lignée s'illustreront dans l'armée et la marine aux XVIIIème et XIXème siècle.

 Le plus connu, Gaspard Corporandi d'Auvare est né et mort à La Croix (1722-1804). Engagé en 1745 dans le corps de génie de l'armée française. Il participe à toutes les guerres grimpant les grades successifs jusqu'à celui de maréchal de camp. Il se retire alors et prend sa retraite à Entrevaux.

 Mais au début de la Révolution, bien qu'âgé de 70 ans, il est rappelé comme général de division et affecté aux Pyrénées Orientales. Un peu plus tard, libéré définitivement, il retourna dans son village et fut confirmé dans son grade par Bonaparte.

 Plusieurs de ses descendants se distingueront dans l'armée sarde puis après 1861, au service du Royaume d'Italie.

Pour découvrir le passé historique des Alpes Maritimes à travers les livres d'Edmond ROSSI, contactez : edmondrossi@wanadoo.fr