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25/06/2008

LES TEMPLIERS A NICE, LEURS POSSESSIONS (FIN)

Venanson, serait à l’origine, un fief des Glandèves-Rostaing, doté au Moyen-Age d’abondantes forêts giboyeuses où les maîtres successifs se livraient à la chasse. Les venaisons tirées de cet exercice lui valurent son nom.

Le 24 novembre 1064, Hugues Rostaing-Garac, fils de Guillaume, cède le quart de son château, sis en ce lieu aux chanoines de la cathédrale de Nice. Il ajoute le 15 mars 1067 les dîmes qu’il y prélève, offertes à l’église Sainte Marie de Cimiez.

La famille seigneuriale de Venanson, issue de la vieille aristocratie locale, va résister à l’emprise centralisatrice des comtes de Provence de la Maison de Barcelone. Elle ne se soumettra qu’après avoir subi une défaite militaire, infligée par Romée de Villeneuve, lors de la campagne conduite dans la vallée de la Vésubie de 1235 à 1241.

Dans ce contexte, il n’est pas invraisemblable que la milice du Temple, au service des intérêts militaire du Comte, ait pu bénéficier de privilèges pour s’installer sur un territoire mal contrôlé.

Comme pour Saint-Martin-Vésubie, Durante confirme l’hypothèse d’une présence templière lorsqu’il écrit : « Venanson – On attribue sa fondation aux Templiers ; ils y avaient bâti une maison rustique pour se mettre à l’abri des orages, elle devint le noyau d’un hameau où s’établirent quelques familles de bergers.

Rien n’indique une population plus considérable que celle d’aujourd’hui ; cependant ce hameau obtint l’honneur d’être érigé en municipalité, peut-être sous la protection des Templiers ».

E. Pauty indique : « Une maison rustique au cœur du village dont la fondation est attribuée aux Templiers ».

Le castrum de Vennaisoni apparaît en 1251-52 dans l’enquête de Charles 1er d’Anjou.

Les réserves formulées par J.A. Durbec, sur l’attribution de possessions templières à Venanson, sont les mêmes que celles avancées à propos de Saint-Martin-Vésubie.

Au mieux l’auteur classe la localité dans les cas incertains faute d’archives.

Saint-Dalmas-de-Valdeblore fait également partie de ces villages de montagne qui s’enorgueillissent d’avoir accueilli jadis les chevaliers au blanc manteau à la croix pattée.

Dans son « Histoire de Nice », Bosio prétend : « Parmi les commanderies qu’ils bâtirent dans la région supérieure de Alpes niçoises une des plus importantes fut celle de Saint Dalmas, à Valdeblore. Elle existe encore avec son enceinte circulaire de remparts et la grande porte ogivale qui constituait son unique entrée. Le pont-levis placé au devant de cette porte a disparu et les fossés ont été comblés. Les logements qu’occupaient les soldats sont adossés aux remparts, en guise de casemates.

L’église placée au centre, entourée de bâtiments qu’occupaient les chevaliers est bien conservée ; elle est desservie maintenant par un prêtre vivant au milieu du petit peuple d’agriculteurs et de pâtres qui s’est installé dans la commanderie ; elle comporte une crypte, dans laquelle se trouvaient les tombes des chevaliers ; elle possède encore un calice et une superbe croix processionnelle que les Templiers y ont laissé ».

De plus, E. Pauty y signale « la croix des Templiers gravée sur la porte de l’église paroissiale ».

L’histoire du Val de Blore débute avec la colonisation romaine, le cartulaire de la cathédrale de Nice mentionne cette vallée en 1067 où le pouvoir est partagé entre la famille des Rostany de Thorame (selon Caïs de Pierlas) et les moines bénédictins dépendant de l’abbaye de Saint Dalmas de Pédona, près de Coni, dans le Piémont voisin.

Le prieuré bénédictin aurait été, d’après J.C. Poteur, fondé par les Garac, seigneurs du lieu, dans la première moitié du XI ème siècle. Un repeuplement du site, stimulé par la présence du monastère, entraîne ensuite l’édification d’un château à Saint Dalmas, avant 1235.

Aujourd’hui, les remparts qui entourent le village sont présentés comme  « les vestiges des fortifications bâties par les Templiers ». Trois portes étaient alors percées, il ne subsiste qu’une tour-porte, avec  meurtrières, chemin de ronde et parapet crénelé.

La courtine de l’ancien château du XIII ème siècle apparaît réemployée dans une maison du haut du village.

Là encore, faute de documents attestant sans ambiguïté de l’installation du Temple à Saint-Dalmas-de-Valdeblore, J.A. Durbec laisse planer une prudente incertitude.

Néanmoins, il admet l’authenticité des constructions médiévales, datables de la période où l’Ordre était prospère.

Quels étaient les éléments qui ont entraîné nombre d’auteurs du XIX ème siècle et du début du XX ème siècle, à attribuer au Temple des monuments du Moyen-Age ?

Peut-on parler d’une sorte d’engouement pour les Templiers dont  l’auréole de mystère semblait correspondre au courant romantique de l’époque ? Parmi les plus célèbres s’illustrent Michelet, Viollet le Duc, Prospère Mérimée et Delisle, les historiens locaux suivront aveuglément ces exemples prestigieux.

La rigueur actuelle conduit à rejeter bien des sites où la présence templière relevait le plus souvent de la légende.

Au-delà de ces doutes, d’autres possessions du Temple éparpillées dans le Haut Pays, des vallées de la Tinée à celles du Var et de l’Esteron, attestées par de solides archives, permettent une connaissance approfondie de l’Ordre dans les Alpes Maritimes.

D’après «Les Templiers en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Reconnu comme le département de France le plus pourvu en possessions templières, les Alpes Maritimes conservent encore de multiples et intéressantes traces de la présence au Moyen-Age de ces fiers chevaliers.

Quel fut le rôle des Templiers, très tôt installés dans cette région entre mer et montagne ?

Que connaît-on des chroniques oubliées et des règles secrètes de l’Ordre du Temple ?

Par ailleurs, quel crédit accorder aux légendes relatives à leurs trésors cachés ?

Enfin, quels monuments et vestiges portent encore l’empreinte des chevaliers « de la croix et des roses » ?

Les Templiers inspirent d’abord l’image glorieuse de moines soldats se jetant la lance ou l’épée au poing, pour défendre ardemment les lieux saints, à l’époque des croisades.

Par la suite, ce tableau avantageux se nuance, avec l’évocation de leurs richesses, pour s’obscurcir enfin dans l’épaisseur du mystère, avant de n’être plus éclairé que par les sinistres lueurs des bûchers où s’achève l’épopée des frères du Temple, accusés d’hérésie.

Auteur de divers ouvrages traitant de l‘Histoire des Alpes Maritimes, Edmond Rossi, niçois passionné par le passé et la mémoire d’une région qu’il connaît bien, nous entraîne dans une attentive et fascinante découverte des annales et des sites toujours hantés par l’ombre des chevaliers au blanc manteau à la croix rouge.

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09:57 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : histoire

18/06/2008

SAUZE OÙ “ LE PASSE EST PASSE, LE PRESENT ME TOURMENTE,L’AVENIR M’EPOUVANTE ”

A Sauze,“ le passé est passé, le présent me tourmente, l’avenir m’épouvante ”( inquiétante maxime d’un noble Faucon de Sauze)

Pour atteindre les plateaux ensoleillés de Sauze, où sont disséminés plusieurs hameaux, il faudra vous hisser depuis Guillaumes et les bords du Var grâce à une route serpentant en une vingtaine de lacets. Parvenu à une altitude moyenne de 1.300 m., vous pourrez à loisir retrouver maints témoignages de la vigueur passé de ce terroir.

Le bourg de Sauze, ancien hameau de Guillaumes, érigé en commune au XVIIIème siècle, contrôle plusieurs écarts favorisés par la dispersion des terres cultivables (Sauze-vieux, Villetalle, Selves, les Moulins).

Ces terrasses bien exposées, abritées des vents du Nord, accueillaient déjà les premiers hommes. Leur présence nous est révélée par des tombes du Néolithique retrouvées à l’intérieur de la grotte de Trémens (les “ tremblements ” de la peur), située dans le vallon de Cante.

Une pierre, avec un fragment d’inscription romaine, ainsi que des tuiles ont été mises au jour au quartier de Champ Garcin. Ces vestiges attestent d’une pénétration romaine du Haut Pays, ainsi que d’une colonisation des tribus ligures du lieu dans la période du Bas-Empire (IVème siècle).

Une famille seigneuriale originaire de Faucon, dans la vallée de l’Ubaye, où un Rostang de Faucon avait participé à la fondation de Barcelonnette, va présider aux destinées de Sauze sous l’Ancien Régime de 1481 à 1792.

La commune de Sauze formait deux fiefs, celui de Sauze - de loin le plus important - et celui du Quartier, peu habité, correspondant au hameau des Moulins. Dès le XVIIème siècle, un canal long de sept à huit kilomètres dit “ canal des seigneurs ” conduira l’eau depuis le vallon d’Enaux jusqu’aux fiefs  de Sauze (moulins et campagnes). En 1570, les trois frères Claude,Jacques et Honorat de Faucon - tous trois chefs de famille - résidaient à “ Sauze-Ville ” comme coseigneurs indivis du fief de Sauze.

La demeure des seigneurs, une maison banale ne se signale que par l’étrange devise citée en titre. Cette dernière est gravée dans la pierre du mur de la salle commune, sous une rosace.

Au gré des mariages, d’autres coseigneurs vont s’installer sur certaines terres à compter du XVIème siècle : Ferrero ou Ferré, Sauvera, Dominici (bourgeois de Guillaumes) et même les Grimaldi de Beuil pour le fief du Quartier.

Ces quelques nobles et bourgeois titulaires de droits seigneuriaux préfèreront s’enfuir au moment de la Révolution, entraînant des prêtres dans leur sillage.

Dès le Moyen Age, Sauze comprenait plusieurs montagnes pastorales appréciées. Au XVIème siècle, les plus importantes appartenaient à la famille seigneuriale des Faucon qui les louait. La communauté réservait sa montagne pastorale pour le troupeau communal, dans lequel chaque famille pouvait mettre l’été son menu bétail. En 1580, on comptait à Sauze 45 “ trentaniers ” soit environ 1.350 ovins et caprins. Les pâturages étaient loués à des bergers étrangers venus généralement de la Crau (Miramas, Istres). Les dates de transhumance dépendaient des conditions climatiques : montée fin Mai, descente fin Septembre (St Michel) ou fin Octobre (St Simon). Le bayle ou chef berger recrutait à Sauze quelques aides qui plus tard quittaient leur village pour suivre le troupeau et s’installer en Provence (Salon, Arles, Aix et Draguignan). Le troupeau communal était confié à un chef berger agréé par le conseil de ville, rémunéré par une taxe minime par tête de bétail plus une rétribution en blé et fromages.

Mais la richesse de Sauze ne se limitait pas à sa seule vocation pastorale. L’altitude moyenne et la bonne exposition favorisaient autrefois les cultures céréalières et le plateau de Sauze était qualifié de “ grenier à grains du canton ”. La culture des lentilles tenait également une place appréciable. Ainsi sa promotion s’opérait traditionnellement pour la Fête-Dieu où chaque famille servait à tour de rôle une soupe de lentilles à la population réunie au sortir de la messe.

La grotte-refuge de la montagne de la Lare avec citerne permettait aux habitants de Sauze de se réfugier en période d’insécurité ou d’épidémie. Distante d’un bon kilomètre du village, creusée dans une falaise, elle aurait été occupée au Moyen Age et encore en 1690 comme l’atteste la gravure de ce millésime sur une des parois de la grotte. Marche frontière après le passage de la Provence sous souveraineté française en 1481, Sauze comme ses voisins sera condamné à subir les ravages causés par des conflits inutiles et renouvelés opposant la Maison de Savoie aux rois de France, du XVIème au XIXème siècle.

Autre vestige, une pierre écrite en latin, enchâssée dans le mur d’une bâtisse située à Chana-Pastoun aux Moulins, témoigne de la prudente réflexion d’un habitant du lieu, voici sa traduction : “ Prends garde au vin et aux femmes 1787 JO ”.

Cette méfiance n’est peut-être pas étrangère au retentissant enlèvement d’Anne Baretta de Sauze par le prêtre Aillaud de Daluis, qui fut pour cela condamné aux galères en 1672.

Le premier recensement connu signale 45 feux soit environ 240 habitants à Sauze en 1315. La vie sociale, écho de la vigueur économique de l’âge d’or du XVIème siècle, où s’activaient quelques 500 habitants, nous indique la présence d’un forgeron maréchal-ferrant, d’un menuisier, de trois tisserands (2 en draps, un en toile), d’un savetier, d’un marchand de vin, d’un aubergiste, d’un garde champêtre, d’un notaire ainsi que d’une scierie communale.

Ces artisans œuvraient surtout l’hiver, se réservant l’été à la culture de leurs terres. On retrouve 300 Sauzois en 1715, 389 en 1838, mais seulement 179 habitants en 1911 avec trois institutrices et deux curés. Le déclin s’accélère avec 140 habitants en 1930 vivant avec deux institutrices et un curé, une épicerie, un bar et un moulin à farine. Aujourd’hui, la population s’est stabilisée autour d’une soixantaine de personnes.

Quelques curiosités s’offrent encore aux visiteurs de cet attachant village :

·      Dans l’église, trois tableaux du XVIIème siècle : le retable du chevet représentant une vierge à l’enfant - œuvre d’un petit maître itinérant d’Avignon datée de 1622 - entourée des Saintes Anne, Catherine et Brigitte. A gauche, une autre vierge à l’enfant de Viani de Vence datée de 1647, et à droite un tableau de Charles Emmanuel II offert par le prieur Trouche en 1649. Mais surtout l’étrange bénitier en pierre sculptée dont la vasque repose sur une colonne hexagonale décorée d’une croix, de béliers sur pattes et d’un serpent ondulant entre trois têtes humaines.

·      De tradition celtique, les têtes humaines sculptées dans la pierre sont particulièrement abondantes à Sauze, aussi bien sur les façades du village qu’à l’intérieur de la paroissiale. Leur rôle protecteur a été évoqué par les spécialistes.

·      Sur le mamelon surmontant le village, on retrouve les décombres de l’ancien château féodal.

Autant de raisons pour vous inciter à découvrir Sauze.

 

D’après « Les Légendes et Chroniques insolites des Alpes Maritimes » (Equinoxe-éditions Saint Rémy de Provence), pour commander cet ouvrage dédicacé de 23 € : téléphoner au 04 93 24 86 55.

Avec les "Légendes et Chroniques insolites des Alpes Maritimes", Edmond Rossi, auteur niçois de plusieurs ouvrages sur le passé de son pays, nous offre un recueil d'une centaine de relations confondant la vérité historique et l'imaginaire de la légende.

Pour tous ceux qui désirent connaître non plus une Côte d'Azur artificielle mais une terre de culture et de mémoire, ce recueil constitue une promenade originale puisée aux meilleures sources.

Les Alpes Maritimes possèdent un particularisme né d'un isolement géographique, terre de contraste. Elles offrent une tradition enracinée dans un passé fertile en anecdotes souvent ignorées.

Merveilleux voyage que ces récits qui vont des légendes des origines aux chroniques d'un millénaire de défis naturels, se poursuivant vers des villages du bout du monde pour y traverser un passé où se croisent les silhouettes d'illustres personnages et l'ombre inquiétante des sorcières.

Laissons nous conduire dans les coulisses secrètes de ce théâtre factice qu'est la Côte, vers l'intérieur de ce pays d'Azur, à quelques pas du littoral, pour en découvrir et en pénétrer l'âme.

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09:48 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

11/06/2008

ANTIBES ET SES CHÂTEAUX DU MOYEN ÂGE

Il faut distinguer à Antibes le château de l’évêque ou château Grimaldi et le château rival des Princes ou clocher de la cathédrale. L’un et l’autre sont identifiables par un beau donjon carré roman et leur proximité ne s’explique que par l’histoire mouvementée du début du XIIIème siècle.

Ces deux donjons, marquent par leur présence la création de l’état provençal.

A Antibes, tout débute en 1176 par la mise au pas de la noblesse alliée aux sires de Grasse, à l’initiative de l’évêque d’Antibes ami du Comte.

Le château de l’évêque ou château Grimaldi, se dresse sur un rocher calcaire situé sur le front de mer à 92m d’altitude.

Une plaque de marbre résume en quelques mots le passé prestigieux de ce lieu : « oppidum ligure, acropole grecque, castrum romain, évêché du Bas Empire, château fort médiéval, demeure seigneuriale, résidence du gouverneur ».

Le donjon présente un angle offensif face à son concurrent de la cathédrale.

Ce premier château appartint d’abord aux princes d’Antibes vers 972 puis à l’évêque en 1113. Il sera défendu par une tour de vigie élevée vers 1208 par l’évêque pour contrer les menées hostiles des sires de Grasse-Antibes.

Le donjon carré de 7m de côté, d’une hauteur de 23m possède des murs de 1,70m d’épaisseur. L’entrée s’ouvre à l’est à 5m du sol dans un souci de défense.

Un escalier intérieur de 60 marches escalade la tour en longeant les murs.

Antibes devenue une place forte privilégiée du Comte de Provence appartint ensuite à Antoine Grimaldi, Viguier de Provence nommé par la Reine Jeanne.  

Antibes restera propriété des Grimaldi jusqu’en 1608, date à laquelle ils vendent leur fief 250 000 florins au Roi de France Henri IV.

L’antique palais épiscopal, reconverti en château seigneurial, devient alors la résidence d’un gouverneur, pour revenir à la ville en 1923.

Le château abrite actuellement le « Musée Picasso ».

Le château des Princes ou clocher de la cathédrale est situé à proximité, il se dresse à 20m au-dessus du niveau de la mer, face à l’entrée de la cathédrale.

Ce château des Princes sera définitivement acquis par l’évêque en 1238.

Son donjon carré, bâti plus haut à 30m défiait son rival voisin. Large de 7,50m, il possède des murs d’une épaisseur de deux mètres.

D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 20 € : téléphoner au  04 93 24 86 55

Le Moyen Âge a duré plus de mille ans, presque une éternité ! Aussi, les différences l’emportent largement sur les points communs.

Quel rapport entre la Provence romaine, soumise aux déferlements des hordes barbares et celle annexée au Royaume de France de Louis XI ?

Terre de passage et de partage, les Alpes Maritimes – ou Provence orientale – sans ignorer ces disparités, conservent les facteurs d’une unité enracinée dans le sol et dans les mentalités.

Qu’il s’agisse de la langue latine, de la religion chrétienne, de la construction des états modernes aux œuvres de l’intelligence, cette époque fournit en ce lieu tous les éléments nécessaires pour appréhender dix siècles de cataclysme et de grandeur.

La découverte des châteaux et des forteresses médiévales du « Pays d’Azur » (Alpes Maritimes), témoins authentiques des bouleversements de cette période clé n’est pas aisée ; elle constitue pourtant le meilleur moyen de retrouver ces temps disparus.

Les plus anciennes constructions datent d’un millénaire ; en parties détruites ou restaurées, elles offrent rarement leur visage primitif, laissant le plus souvent à l’imagination le pouvoir de les faire renaître.

L’archéologie de l’âme peut nous aider à retrouver l’image vivante de la chevalerie et des nobles hantant ces demeures oubliées.

Elle nous sera restituée grâce à de nombreuses anecdotes émaillant l’austère description des sites. Puisées dans les chroniques et les légendes, elles restituent une vision de valeurs fondées sur l’honneur et la foi.

Confronté à l’hostilité et à la violence d’un monde obscur, l’homme médiéval exprimera une part de ses ambitions et de ses craintes par des ouvrages défensifs. Ces orgueilleux édifices inscrivent dans le paysage les premières empreintes de l’histoire mouvementée des Alpes Maritimes.

Laissons-nous entraîner à la fabuleuse découverte de ces 140 châteaux et vestiges médiévaux présentés avec précision par Edmond Rossi, un niçois passionné par le passé et les traditions d’une région qu’il connaît bien. Il nous offre en plus la part d’imaginaire qui entoure ces vieilles pierres.

Rappelons qu’Edmond Rossi est l’auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’Histoire des Alpes Maritimes et de la mémoire de ses habitants.

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