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25/04/2007

ROCCASPARVIERA : VILLAGE MAUDIT !

ROCCASPARVIERA VILLAGE FANTOME

Roccasparvièra, « la roche de l’épervier », situé à une trentaine de kilomètres au nord de Nice et à 3 km au nord ouest de Coaraze, dresse ses ruines confondues à la roche grise dont elle émane à 1100m d’altitude, au-dessus du col Saint Michel reliant les vallées de la Vésubie et du Paillon.

Ce village fantôme, dans un décor sauvage, est marqué de légendes sanglantes où se mêlent crime et anthropophagie stimulés par la vengeance.

Au Moyen Âge, ce lieu aurait été maudit par la Reine Jeanne à qui on aurait servi ses enfants assassinés au souper du Réveillon de Noël.

Plus tard, pendant les guerres de la Révolution, de sauvages Barbets (sorte de Chouans), réfugiés dans les ruines, feront manger à des soldats français le cœur de l’officier meurtrier de leur père.

Le village, dominé par les restes de son château, s’accroche sur une crête rocheuse surveillant le col, passage obligé d’une voie inter-vallée. Il peut être visité après avoir laissé son véhicule au hameau de l’Engarvin au nord de Coaraze ou depuis Duranus.

Il faut compter une bonne heure de marche pour y accéder.

Une cinquantaine de bâtisses ruinées s’entassent dans une enceinte  avec les traces d’un four et d’une citerne. Des caves voûtées sont encore debout.

Au nord-est, les vestiges de l’enceinte sont complétés par les restes du logis seigneurial avec fenêtres à meneaux. Une sorte de poterne effondrée s’ouvrait au nord de l’enceinte.

Les grandes façades surplombant à l’est le chemin de l’Engarvin sont datables du XVIème siècle.

Seule subsiste intacte sur une plate-forme au sud, la chapelle Saint Michel, restaurée en 1924 sur les structures de la paroissiale.

Revenons sur les origines de Roccasparvièra qui apparaît pour la première fois dans l’Histoire dans deux chartres du XIIème siècle recensant les paroisses dépendantes de l’évêché de Nice .

Le 6 mars 1271, un des membres de l’illustre famille niçoise des Riquier prête hommage au souverain, ils seront co-seigneurs de Roccasparvièra, avec un certain Faraud en 1309.

En 1271, le village compte 150 habitants son église paroissiale est déjà dédiée à Saint Michel.

Le château est mentionné en 1358 dans le contrat d’inféodation et acquis avec son fief pour 700 florins d’or par  Pierre Marquesan de Nice.

En 1364, la Reine Jeanne élève le fief au rang de baronnie, mais une invasion de sauterelles anéantit les cultures.

La misère se poursuit au point qu’en 1376 la petite communauté est déclarée insolvable.

Au dédit de 1388, les nobles locaux s’opposent au nouveau pouvoir savoyard sauf Pierre Marquesan qui se verra gratifié d’une pension spéciale de 200 florins d’or par le Comte rouge. Il s’oppose ensuite à son protecteur, accusé de haute trahison, ses biens sont confisqués en 1391.

Disculpé, il sera réinvesti officiellement des fiefs de Coaraze et Roccasparvièra en 1399. La famille Marquesan conservera ensuite la seigneurie jusqu’en 1781.

Mais un sort funeste semble s’acharner sur ce malheureux village victime d’une série d’épidémies de peste au XVI e siècle emportant  une partie de la population.

De plus, une suite de redoutables tremblements de terre vont détruire une partie des maisons entraînant le début de son abandon : 20 juillet 1564, un des plus violents de France, 31 décembre 1612, suivi en 1618 d’importantes secousses du 14 au 18 janvier mettant bas maisons et église avec chutes de rochers.

Retrouvons le village ruiné de Roccasparvièra après les catastrophes qu’il a connu au fil des siècles. 

L’abandon progressif de cette commune qui aurait compté jusqu’à 350 âmes avant ces bouleversements, avec administration communale et même un notaire, va s’échelonner tout au long du XVIIème siècle.

 Si en 1690 quelques irréductibles s’accrochent encore aux ruines, dix ans plus tard, seuls le curé et sa servante y résideront encore avant de se résigner à partir eux aussi en 1723.

L’abandon s’explique d’une part par l’absence d’eau sur ces hauteurs au relief tourmenté où seules des citernes d’eau de pluie devaient permettre une vie précaire, d’autre part les destructions des tremblements de terre qui malmenèrent effroyablement les villages plantés sur le roc.

La terrible malédiction de la Reine Jeanne expliquerait pour certains les malheurs successifs de Roccasparvièra.

De passage à la Noël 1357, dans son fief de Roccasparvièra, la Reine Jeanne tint à assister à la messe de minuit dans l’église du village voisin de Coaraze.

Elle laissa ses deux enfants à leur nourrice et au chapelain qui s’était fait porter malade afin de goûter les vins du réveillon.

En chemin, la Reine Jeanne fut saisie par un pressentiment accentué par les croassements d’un sombre vol de corbeaux qui semblaient répéter : « la Reine va à la messe, lorsqu’elle reviendra elle trouvera table mise ! ».

A son retour au château, la reine découvrit un horrible spectacle : le chapelain ivre mort, la nourrice gisant dans le bûcher et  sur la table du festin, couchés sur un plat, les corps nus des pauvres enfants avec un large couteau planté dans la poitrine.

Folle de douleur, la Reine Jeanne repartit le lendemain vers Naples, après avoir fait incendier le château.

Sur le chemin de Coaraze, elle se retourna vers le rocher de Roccasparvièra et proféra cette terrible malédiction : « Roche sanglante, roche maligne, un jour viendra où sur tes ruines ne chantera plus ni le coq ni la poule ».

Depuis, le maléfice s’est réalisé.

Edmond ROSSI

D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 20 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

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EDMOND ROSSI VOUS ATTEND ET VOUS ACCUEILLERA A CETTE OCCASION !

08:30 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

18/04/2007

SORCELLERIE: UNE MENTALITE QUI PERDURE

                                SORCELLERIE

  Manifestation, évènement extraordinaire d’origine mystérieuse, qui semble relever de pratiques magiques de forces surnaturelles.
Le fait est que le mot magie n’a pas de signification vraiment précise et qu’il en existe de nombreuses définitions. La sorcellerie, les superstitions, les guérisons magiques, divinations bohémiennes, l’envoûtement par rituel et vaudou, toutes ces pratiques et croyances ne peuvent donc pas être réunies sous la même appellation de « Magie ». Cependant, la magie peut être simplement décrite comme « un ensemble de techniques rituelles traditionnelles visant à contrôler les évènements ainsi que le comportement des individus »
Ceux qui pratique la sorcellerie et la magie
En fait, il existe trois catégories de magiciens, la première, la catégorie inférieure comprend les sorciers ou sorcières qui utilisent la magie noire avec l’intention de nuire. La magie noire avait certainement fait de nombreux adeptes dès l’aube de la civilisation, comme l’attestent différents textes Égyptiens. Il est à noter que les sorciers ou sorcières ne sont pas des spectres et qu’ils ne sont pas à l’image des contes de fée, ils sont tous mortels et ils ne se promènent pas sur un balais. Leur nom désignait seulement qu’ils ne se prêtaient pas à la magie positive.

La deuxième, la catégorie intermédiaire, on retrouve les magiciens à l’esprit noble, qui ont développé leur faculté (leur 6ième sens) au point d’être capable d’utiliser à volonté leurs pouvoirs surnaturels et de parvenir à des résultats physiques et mobiles telle que la télékinésie (psychokinésie), la télépathie, la voyance ou bien comme les pouvoirs d’Uri Geller qui consiste à agir mentalement sur la matière.

On termine avec la catégorie supérieure qui représente les mages ou sages, qui utilisent leur connaissance des arcanes pour pénétrer le sens véritable de la vie. Comme par exemple les moines des Lamaseries au Tibet qui possèdent des pouvoirs paranormaux. On peut penser également que les magiciens furent les premiers médecins avec leurs rituels spéciaux assortis de recettes miraculeusement magiques.

En abordant le XX ème siècle, la magie cérémonielle trouvera encore un public avide de spiritualisme, cet attrait constant pour les sciences occultes s’explique difficilement. Les adeptes de l’occultisme constituent un groupe très fragmenté. Seuls ou en cellules, ils se consacrent à la pratique de spécialités magiques diverses, dont la magie égyptienne, la magie celtique, la magie nordique et une version de la Kabbale d’inspiration chrétienne. Aujourd’hui la magie existe toujours et la survivance des superstitions est une simple façon pour elle de continuer à prospérer au sein de la culture contemporaine.
Les alchimistes : Prêtres magiciens
Depuis les temps les plus reculés, on avait cherché le moyen de transformer les métaux vils en or. En Égypte, la métallurgie considérée comme une activité secrète, était placée sous l’autorité des prêtres magiciens.
Les "Gypsies" (Gitans, Roms) ont eu de tout temps la réputation de savoir prédire l’avenir et ils pratiquaient une forme de magie adaptée à leurs besoins propres. Venus de l’Inde où ils apparurent vers l’an 1000 de notre ère. Très proche de la nature par leur vie nomade, ils cultivaient toute sorte de croyances relatives aux animaux et aux plantes.

La sorcière classique s'habille tout en noir. Elle porte une longue robe fripée et rapiécée, un chapeau pointu et des bottines à bouts pointus ou carrés avec une boucle de métal. Elle a un nez crochu et de longs cheveux toujours en broussaille, noirs ou gris selon son âge. Les vieilles sorcières portent généralement un châle ou une veste de laine, alors que les plus jeunes préfèrent la cape. Les bijoux des sorcières représentent un démon, un crâne ou une chauve-souris. Ce sont souvent des bijoux creux dans lesquels elles peuvent mettre des mixtures magiques. Le costume ne serait pas complet sans l'attirail habituel: le balai effiloché, le grand chaudron, le chat noir et les ingrédients dégoûtants des potions maléfiques.
D’après « Les Légendes et Chroniques insolites des Alpes Maritimes »,

 pour commander cet ouvrage dédicacé de 23 € : téléphoner au 04 93 24 86 55.

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11/04/2007

LES TEMPLIERS A LA GAUDE

 

LES SECRETS DE LA « BASTIDE TEMPLIÈRE »

                             BIENTÖT DEVOILÉS ?

Inscrit au budget 2007 de la commune, le réaménagement de la ruine des Bastides (qualifiée autrefois de « Bastide templière ») interpellera plus d’un Gaudois amateur du passé. Comme le bâti existant devrait être sauvegardé, ce témoignage d’antan continuera de perpétuer la riche histoire de La Gaude.

Située à l’extrémité est de la Voie Aurélia, cette ancienne bâtisse a abrité et vu défiler sous ses murs au fil des siècles, non seulement des générations de Gaudois mais aussi bien des visiteurs de toute nature.

Comme on ne prête qu’aux riches, parmi ces multiples occupants des lieux, la tradition orale a retenu jusqu’à nous la présence des mystérieux chevaliers de l’Ordre du Temple.

L’existence des Templiers à La Gaude est attestée par les textes, on y comptait cinq services et à « Trigance » (le Trigan), en propre, une terre en friche et quatre redevances et services fonciers (saisie des biens du 28 janvier 1308).

M. Boniffacy, dans un article intitulé « La Gaude autrefois » paru dans le bulletin municipal « ALAGAUDA » n°6 de 1990, recense les pistes des sites archéologiques susceptibles de révéler une part d’histoire locale. Il indique à propos de la Bastide : « les abords de la construction entièrement recouverte de lierre, appelée parfois les Templiers… »

Rappelons que les Templiers ont toujours possédé les meilleures terres, pour y cultiver le plus souvent des céréales. Les vastes champs voisins de la Bastide, situés à l’ouest de celle-ci, correspondraient à cette vocation.

Le hameau du Trigan avec son ancien « moulin à sang », encore dominé par les vestiges de sa citadelle médiévale confirme également ces hypothèses.

A l’occasion du prochain chantier de réhabilitation, la Bastide « templière », toujours étrangement dissimulée sous les lierres, se décidera sans doute à nous révéler le secret de ses lointaines origines.

D’après «Les Templiers en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

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