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15/05/2011

TRIORA, LES SORCIÈRES AUX PORTES DE NICE

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A TRIORA, VILLAGE DES SORCIERES,

LA REALITE REJOINT LA FICTION

 Ancien fief de la sorcellerie en Ligurie, le village' de Triora est fier de ses racines et les revendique pour le plus grand plaisir des touristes

Si Harry Potter était méditerranéen, peut-être vivrait-il dans le petit village ligure de Triora, où la sorcellerie est depuis longtemps la spécialité locale.

Là-bas, en Italie, au fond de la vallée de l'Argentina, qui serpente au nord d'Arma di Taggia, à moins de deux heures de la frontière, la fiction rejoint quotidiennement la réalité, au grand plaisir des touristes.

Tout ou presque, à Triora, est gentiment voué au culte de satan. Sur la place du village, c'est même une statue de sorcière qui accueille les visiteurs : chaque année plusieurs milliers font le déplacement !

Car les démons de Triora, figurines impies à cheval sur leurs balais, exposées dans les cafés, les vitrines des boutiques et dans le musée ethnographique de la sorcellerie, sont aussi sympathiques que ceux d'Harry Porter !

 

UN FAMEUX PROCES EN SORCELLERIE

Comment ce bourg transalpin de trois cents âmes, est-il devenu le royaume de la reine de Sabbat ?

Sandro Oddo, l'historien du cru apporte la réponse: « Au XVème siècle, le village connut un procès de la sorcellerie très célèbre en Italie. Entre 1587 et 1589, l'inquisition fit des ravages à Triora à cause d'un enchaÎnement de mauvaises récoltes. »

Il raconte que la commune était le grenier à blé de la République de Gênes dont la - colère d'alors fut terrible:

« Des dizaines de femmes furent arrêtées par les inquisi­teurs et plusieurs d'entre elles emprisonnées de longs mois dans les geôles qui abritent aujourd'hui le musée de la sorcellerie. En fait la canicule était la seule coupable. Mais les femmes du pays, adeptes de la médecine par les plantes, étaient suspectées par le clergé de pouvoirs étranges et d'avoir provoqué la disette. Nous avons voulu leur rendre hommage. Ce sont nos héroïnes. »

DES PRIERES A L'ENVERS ET DES DROLES DE LITANIES

Mais au fait, existe-t-il enco­re de vraies sorcières à Triora ? C'est la question que tous les visiteurs se posent...

D'autant que, d'après Sando Oddo, il se murmure­rait encore, dans certaines familles, de drôles de litanies, des prières à l'envers, mais pour le bien de tous, uniquement.

L’on viendrait en effet de partout en Ligurie consulter les rebouteuses de Triora. Car

elles sont toujours détentrices des pratiques médicinales ancestrales qui ont fait tour à tour le malheur et le renom de a vallée de l'Argentina.

 

D’après « Les Aventures du Diable en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Où mieux rencontrer le Diable que dans les Alpes Maritimes, sur ces terres chargées de contrastes où s’opposent mer et montagne, au carrefour de la Provence et de l’Italie ?

Ici, le Diable est aussi à l’aise sur la Côte d’Azur où s’étalent d’outrageantes richesses que  vers l’intérieur où se cachent une humilité austère.

Puits du Diable, Château du Diable, Cime du Diable, longue est la liste des sites, marqués par la forte empreinte de celui qualifié par Bernanos de « Singe de Dieu ».

De Nice, à la Vallée des Merveilles, devenue son « domaine réservé », le Diable hante les villages, plastronne sur les murs des chapelles et persiste à enflammer l’imaginaire de ses habitants.

Il fallait raconter l’extraordinaire aventure du Diable dans les Alpes Maritimes. Grâce à Edmond Rossi, auteur niçois de plusieurs ouvrages sur l’histoire et la mémoire de son pays, cette lacune est aujourd’hui comblée.

Laissons-nous entraîner, à travers les siècles, sur la piste attrayante et mouvementée, de l’éternel et fascinant tourmenteur du cœur et de l’âme.

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

06/05/2011

MYSTÈRES ET TRÉSORS DES "VALLÉES DU SOLEIL" DE BRIANÇON A NICE

mystères,trésors

  « LES VALLÉES DU SOLEIL »

EDMOND ROSSI RACONTE LES ALPES DU SUD

Connaître un pays, pas si simple qu’on ne le croit. Un coup d’œil sur les paysages, quelques mots échangés au passage avec les gens, une fleur cueillie au bord de la route, un animal aperçu fugitivement dans un taillis, un monument 'ancien visité au pas de charge: voilà souvent tout ce qu'on retient d’un voyage.

Pour Edmond Rossi l'optique est autre. Tout concourt à la connaissance d'une région, mais les éléments sont généralement épars et le visiteur pressé.

- Quand je voyage, explique-t-il, cela me ferait plaisir d'avoir un livre ou je trouve tout…

Cette idée de départ a guidé la main - et les pas – de cet enfant du val d'Entraunes quand il a écrit « Les Vallées du Soleil » qui est mieux qu'un livre une sorte d'acte d'amour a son pays. Les « Vallées du Soleil » ? Pour qui ne les aurait pas situées, ce sont celles des Alpes du Sud, qui descendent des hautes cimes du Mercantour, vers la Méditerranée, ou des chaînes du Briançonnais vers une Durance pas encore provençale.

Expliquer ces paysages lumineux, ces formes géologiques, ces végétations, retracer dans ce cadre la présence humaine au travers des  siècles, retrouver les légendes anciennes conservées par la tradition orale, c'était une entreprise encyclopédique assez décourageante. Mais Edmond Rossi - la cinquantaine sportive, lunettes, mous taches - qui ne renie pas ses ori­gines terriennes fait partie de la race des opiniâtres. Pendant des années, avec son épouse aussi passionnée que lui il a parcouru les monts et les vaux en gardant les yeux ouverts tant sur la nature que sur la carte de l’I.G.N. au 25 000ème.

 Apprendre à voir

Mais, pendant des années aussi, auparavant, raconte-t-il, j'ai fait des «courses» avec le Club alpin. La course, on la faisait en ignorant, la plante, la pierre, les rui­nes, un cadran solaire, tout ce qui peut se cacher derrière une appa­rence.

- J’ai beaucoup appris des gens, dit-il. Je leur ai demandé de retrou­ver leur mémoire. Je suis monté dans tes vallées avec un magnétophone...
Non seulement. Comme il a de plus un joli coup de crayon, il a pris des croquis d'une quantité de vieil­les habitations, de granges, de fer­mes, de bergeries, arrivant à carac­tériser les modes de construction selon les lieux et les climats. Il s'est plongé dans des archives, a réuni une bibliothèque pléthorique, a accumulé tout ce qui s'était dit et écrit et, miracle, a réussi à en faire une synthèse qui se lit comme un roman.

La preuve qu'un pays, ça peut aussi se raconter.

Un réservoir humain...

Les « Vallées du soleil», on les voit ainsi se former depuis les âges géologiques. Les premiers peuple­ments humains s'y développent, puis de petites sociétés vivant en autarcie dans un Moyen Age peu sûr, protégées par les obstacles naturels. Des épisodes sanglants liés aux guerres de conquêtes, aux guerres de religions, aux invasions diverses expliquent encore une quantité de vestiges qu'on retrouve encore aujourd'hui sur le terrain: gravures de la vallée des Merveil­les, castellaras, castrum, châteaux en ruines, villages perchée pour dis­suader l'agresseur... Derniers vesti­ges sans doute : combien de temps encore les retrouvera-t-on ?

- Il fallait écrire ce livre, affirme Edmond Rossi. Je suis sûr que dans les dix années à venir, un boum spéculatif va tout faire disparaître.

L'amour du pays n'explique pour­tant pas la genèse de l’ouvrage, un gros bouquin de plus de 300 pages, riche de références de toute sorte.

- Bien sûr, dit l'auteur, c'est mon patrimoine culturel, mes raci­nes. Ça me fait plaisir de savoir comment vivaient mes anciens. Mais au départ il y a eu autre cho­se. Ma femme était institutrice à Revest-les-Roches et, à l’intention de ses élèves, j'ai fait des recherches aux archives départementales, qui ont débouché sur une petite monographie, Un peu plus tard, ma femme étant laurentine, j'ai fait le même travail, mais avec beaucoup plus de matière, sur Saint-Laurent-du-Var...

Il restait donc tout le haut pays, sujet extrêmement captivant qui n'avait guère fait l'objet que d'études érudites et ponctuelles, le plus souvent inaccessibles au grand public. Si l'on veut être lu utilement, il ne faut pas s’enfermer dans un langage pour initié, la barre ne doit pas être placée trop haut.

Il n'en est nul besoin pour voir revivre ces communautés humaines repliées sur elles-mêmes, à l’époque où trois jours de marche suffisaient à peine pour aller (à pied) de Nice à la Tinée (par Levens, Utelle et La Tour) ou de Nice au val d'Entraunes par    Aspremont, Saint Martin du Var, Gilette, Ascros, le col Saint-Raphaël, Puget-Théniers, la Roudoule !) pays peuplé à cette époque.

- j’ai toujours été étonné par ce fait : les vallées étaient le réservoir humain, bien plus que le littoral balayé par tous les envahisseurs. Mais à partir du XVe siècle les gens commencent à descendre vers la mer…

Un mouvement qui n’allait plus cesser jusqu’à la dépopulation actuelle. Mais ce ne sont là que quelques aspects de ce livre bourré d’informations historiques, géographiques et d’anecdotes : de quoi donnes à ses lecteurs le goût d’y aller voir de plus près.

- J’espère qu'ils feront d’autres découvertes, dit encore Edmond Rossi, je n’ai pas la prétention d’avoir tout trouvé. Mais j’espère que tous, qu ‘ils soient natifs d’ici ou d'ailleurs, puiseront là des raisons nouvelles d'aimer leur pays et saisiront le fil conducteur pour en retrouver l’âme.

 

Jean Magnet (Nice Matin 24-06-1982)

 

“Les Vallées du Soleil” collection les “Enigmes de l’Univers” Robert Laffont, Paris

   

Pour obtenir cette étude incontournable sur les Alpes du sud, dédicacée par l'auteur,au prix de 10€ plus frais d'envoi, téléphonez au 04 93 24 86 55

 

30/04/2011

"LES TEMPLIERS EN PAYS D'AZUR, Trésors, Secrets, Sites,de l’Ordre du Temple dans les Alpes Maritimes" D'EDMOND ROSSI

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Reconnu comme le département de France le plus pourvu en possessions templières, les Alpes Maritimes conservent encore de multiples et intéressantes traces de la présence au Moyen-Age de ces fiers chevaliers.
Quel fut le rôle des Templiers, très tôt installés dans cette région entre mer et montagne ?
Que connaît-on des chroniques oubliées et des règles secrètes de l’Ordre du Temple ?
Par ailleurs, quel crédit accorder aux légendes relatives à leurs trésors cachés ?
Enfin, quels monuments et vestiges portent encore l’empreinte des chevaliers « de la croix et des roses » ?
Les Templiers inspirent d’abord l’image glorieuse de moines soldats se jetant la lance ou l’épée au poing, pour défendre ardemment les lieux saints, à l’époque des croisades.
Par la suite, ce tableau avantageux se nuance, avec l’évocation de leurs richesses, pour s’obscurcir enfin dans l’épaisseur du mystère, avant de n’être plus éclairé que par les sinistres lueurs des bûchers où s’achève l’épopée des frères du Temple, accusés d’hérésie.
Auteur de divers ouvrages traitant de l‘Histoire des Alpes Maritimes, Edmond Rossi, niçois passionné par le passé et la mémoire d’une région qu’il connaît bien, nous entraîne dans une attentive et fascinante découverte des annales et des sites toujours hantés par l’ombre des chevaliers au blanc manteau à la croix rouge.

Publié par ALANDIS-EDITIONS, 263 pages illustrées, 18 €

Disponible en téléphonant au 04 93 24 86 55

Venez rencontrer Edmond Rossi auteur de ce blog et des différents livres qui y sont présentés, à la "Journée du Livre et des écrivains de la Provence et du Comté de Nice", le samedi 7 mai  de 10h à 18h à Saint Laurent du Var au coeur du Vieux VillageCHEVALIERS TEMPLIERS.jpg