28/08/2011
A TOURRRETTE LEVENS : LE SITE DU CHATEAU DE REVEL
Tout près de Nice à la sortie de l’autoroute de Nice Est, une petite route grimpe en lacets vers l’Abadie, en direction du Plan de Revel, une dizaine de kilomètres plus haut, la vue s’étend vite sur Nice, de son port jusqu’au Cap d’Antibes et l’Estérel.
Après s’être arrêté au col où débute la descente vers Tourrette-Levens, il faut abandonner son véhicule pour partir sur le chemin conduisant aux ruines du château de Revel dont les murailles quadrangulaires s’élèvent à un quart d’heure de là sur un promontoire rocheux. Louis Cappatti indique dans ses « Castra Dirupta » que « la route romaine qui traversait les Alpes Maritimes du Sud au Nord passait au Plan de Revel ». Des inscriptions funéraires et des fragments de monuments romains confirment cette hypothèse. Le site du château, situé en bordure de cette voie, dut servir à l’implantation d’un castellaras ligure avant d’être un poste d’observation romain.
La première mention du château date de 999, lorsque Roger Miron, vicomte de Nice, premier seigneur de Tourrette-Levens et son épouse Odile lèguent à l’Abbaye de Saint Pons le vaste domaine situé au-dessous de la « place forte » de Revel et qui correspond précisément au territoire de l’Abadie (il en a conservé la toponymie dérivée d’Abbaye).
La crainte de la venue de l’an mil et de la fin du monde entraîne les seigneurs vers ce type de legs pour garantir la protection de leur âme.
Roger Miron, chef de guerre local, possesseur d’un immense domaine et compagnon de Guillaume le libérateur qui vient de bouter les Sarrasins hors de Provence, redoute l’apocalypse prophétisée pour l’an mil. Un effroi devant l’inconnu est certainement à l’origine de cet acte de générosité.
A quelques jours de l’échéance fatale, il fait don de ses terres aux moines de Saint Pons, à charge pour eux de prier pour la sauvegarde de son âme.
Le manuscrit original, recopié et conservé dans le chartrier de l’Abbaye reconstitué par Caïs de Pierlas, indique encore : « Moi, Miron et mon épouse Odile qui avons les mêmes pensées au sujet de la miséricorde de Dieu et craignons le jour du Jugement … Nous faisons don au monastère, c’est le quart du domaine que l’on appelle Roc Saint André. »
Le castrum de Revel est attaqué et détruit par les Laugier durant la guerre qui porte leur nom, Revel vit alors son territoire absorbé pour l’essentiel par Châteauneuf. Il sera fait mention du château détruit, dans l’Enquête de Charles 1er d’Anjou en 1251-52 ; sa destruction est donc datable du début du XIIIème siècle. Aujourd’hui ne subsistent que les vestiges du logis et des courtines.
La tradition veut que les hommes du château de Revel soient à l’origine de la destruction d’un village primitif nommé « le Poët » qui précéda celui de Clans dans la vallée de la Tinée.
Les gens du Poët accusés d’avoir commis de graves excès furent tous passés au fil de l’épée.
Le fief de Revel comprenait les trois quarts de Saint André (l’Abadie) et le quartier de Tourrette appelé Revel. Ce fief après avoir appartenu aux « vicomtes » de Nice puis aux Châteauneuf passa aux Chiabaudi, leurs héritiers, les Peyrani, le cédèrent aux Thaon en 1687, ce quartier fut alors érigé en fief comtal par la Maison de Savoie. Les Thaon de Revel en perpétuent le nom.
Anecdote :
Une légende tenace entoure les ruines sévères du castel de Revel.
« Château des voleurs », si les voleurs ont disparu, bien peu de choses nous restent de cette austère construction. Les Tourrettans l’appelle encore le « Château du Diable » nous plaçant déjà aux portes de l’étrange. En face, à Falicon où l’on aperçoit le plus grand pan de mur, on le traite irrévérencieusement de « Capelette » (petit chapeau) car ce fut une immense bâtisse. On ne saurait mieux comparer le château du Plan de Revel, c’est cette fois son identité officielle, à celui de Montségur, la citadelle cathare tout aussi gâtée par le mystère.
Ce dernier nom de Revel se rattache à l’une des plus anciennes familles nobles du comté de Nice – les Thaon de Revel – qui s’illustrèrent à la tête des armées de la Maison de Savoie aussi bien pendant les guerres contre-révolutionnaires de 1792-96 que durant la seconde guerre mondiale.
Comme Montségur, la demeure des Revel s’implante sur une terrasse naturelle en forme d’éperon allongé. Du château du Diable, il ne subsiste qu’un angle encore imposant et quelques morceaux de murailles fort épaisses, mais rasées presque au sol.
Si certains chercheurs n’ont pas craint de découvrir à Montségur un immense calendrier astronomique, nous nous garderons bien de les suivre à Revel. Bien que ces ruines, assez fantastiques et malaisées à atteindre, indiquent que le bâtiment était lui aussi construit en à pic sur toutes ses faces et approximativement orienté comme le célèbre temple, refuge de la foi cathare.
Notons que l’Histoire confirme la présence des Albigeois dans la Provence orientale, zone carrefour, située au XIIIème siècle entre les colonies du Languedoc et celles de l’Italie du Nord, voisine du monde bogomile à l’origine de la nouvelle religion.
Romée de Villeneuve, sénéchal de Provence, fut dans l’obligation de lutter contre les hérétiques. Venant d’Italie ou chassés du Languedoc par la croisade des barons du Nord, les Cathares s’installent dans la région, principalement à La Gaude. Une église est installée et nous trouvons mention d’un évêque cathare.
Bientôt, l’Inquisition s’en mêle, ses archives de Lombardie à Milan font état de quatre « brûlements » à Vence, au lieu-dit l’Enfer, en présence de l’inquisiteur de Nice, frère Giacomo et de l’évêque du lieu, le 19 juillet 1241. Il en sera de même à La Gaude et à Gattières. Les bûchers purificateurs s’allumeront plus tard à Péone et à Sospel pour anéantir les derniers Albigeois venus s’y réfugier.
Mais là ne s’arrête pas le mystère du château du Diable (pourquoi ce nom synonyme d’hérétique ?). La tradition, reprise par des ésotériques contemporains, affirme qu’un fabuleux trésor est caché sous ses amas de pierres. Voici environ une soixantaine d’années, un curieux personnage mobilisa les cultivateurs du Plan de Revel pour en assurer la recherche. Après quinze jours de fouille, il s’avoua vaincu et reparti sans le fameux pactole.
En fait, tout le quartier proche du château conserve une auréole de mystère. Au pied du promontoire, près du col, deux bâtisses ruinées couvertes de ronces sont toujours désignées sous le nom de « Maison des Barbets » . Avant l’ouverture récente de la route dans les gorges du Paillon, l’ancienne voie antique pour se rendre de Nice à Levens passait à la « colle de Revel ». Chemin parcouru de tout temps par les caravanes de voyageurs et de commerçants attendus là, sans doute par les terribles Barbets, à l’époque trouble de la Révolution française.
Les vieux se souviennent, qu’avant la première guerre mondiale, des paysans découvrirent des restes macabres en labourant les champs de vignes proches des deux bâtiments. Au total, près d’une cinquantaine de squelettes furent exhumés rangeant les « Maisons des Barbets » au nombre des sinistres « auberges rouges ». Quel trésor se cache encore en ces lieux chargés de présence ? Celui des Cathares pourchassés comme hérétiques ? Ou celui des Barbets détrousseurs de voyageurs ? « Château du Diable » ou « des voleurs », le « Montségur niçois » dissimule encore une large part de ses mystères.
D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 20 € : contacter edmondrossi@wanadoo.fr
Le Moyen Âge a duré plus de mille ans, presque une éternité ! Aussi, les différences l’emportent largement sur les points communs.
Quel rapport entre la Provence romaine, soumise aux déferlements des hordes barbares et celle annexée au Royaume de France de Louis XI ?
Terre de passage et de partage, les Alpes Maritimes – ou Provence orientale – sans ignorer ces disparités, conservent les facteurs d’une unité enracinée dans le sol et dans les mentalités.
Qu’il s’agisse de la langue latine, de la religion chrétienne, de la construction des états modernes aux œuvres de l’intelligence, cette époque fournit en ce lieu tous les éléments nécessaires pour appréhender dix siècles de cataclysme et de grandeur.
La découverte des châteaux et des forteresses médiévales du « Pays d’Azur » (Alpes Maritimes), témoins authentiques des bouleversements de cette période clé n’est pas aisée ; elle constitue pourtant le meilleur moyen de retrouver ces temps disparus.
Les plus anciennes constructions datent d’un millénaire ; en parties détruites ou restaurées, elles offrent rarement leur visage primitif, laissant le plus souvent à l’imagination le pouvoir de les faire renaître.
L’archéologie de l’âme peut nous aider à retrouver l’image vivante de la chevalerie et des nobles hantant ces demeures oubliées.
Elle nous sera restituée grâce à de nombreuses anecdotes émaillant l’austère description des sites. Puisées dans les chroniques et les légendes, elles restituent une vision de valeurs fondées sur l’honneur et la foi.
Confronté à l’hostilité et à la violence d’un monde obscur, l’homme médiéval exprimera une part de ses ambitions et de ses craintes par des ouvrages défensifs. Ces orgueilleux édifices inscrivent dans le paysage les premières empreintes de l’histoire mouvementée des Alpes Maritimes.
Laissons-nous entraîner à la fabuleuse découverte de ces 140 châteaux et vestiges médiévaux présentés avec précision par Edmond Rossi, un niçois passionné par le passé et les traditions d’une région qu’il connaît bien. Il nous offre en plus la part d’imaginaire qui entoure ces vieilles pierres.
Rappelons qu’Edmond Rossi est l’auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’Histoire des Alpes Maritimes et de la mémoire de ses habitants.
Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur
17:12 Publié dans Découverte du Pays d'Azur, HISTOIRE, Livre, MEMOIRE | Lien permanent | Commentaires (0)
21/08/2011
LE LOUP DANS LES ALPES MARITIMES, UN LIVRE A CROQUER !
Ce « grand méchant loup », cauchemar de nos nuits d’enfant, traînant dans la mémoire collective des générations de « mères-grand » et de « chaperons » dévorés tout cru, revient cette fois sur notre territoire nanti du statut intouchable d’espèce protégée par le Conseil National de la protection de la nature et la Convention de Berne.
Réhabilité et qualifié de « prédateur indispensable à la chaîne alimentaire et aux rétablissements des équilibres naturels », le voici blanchi de tous ses crimes passés et à venir et toléré aux portes de nos villages.
L’homme encore une fois a décidé du destin de la bête avec sa propre logique.
Pourtant, les souvenirs laissés dans la mémoire de nos aïeux ne sont pas tendres et méritent qu’on s’y arrête. Les Alpes Maritimes ou « Pays d’Azur », nées de la rencontre des Alpes et de la Provence, offrent un cadre exceptionnel fait de vallées aux forêts sauvages et de villages perchés aux traditions vivaces.
Edmond Rossi, auteur niçois de différents ouvrages sur le passé et mémoire de sa région, présente ici une trentaine de récits recueillis dans les annales de la Provence orientale et du Comté de Nice.
Témoignages authentifiés touchants de vérité, ces textes évoquent les péripéties du loup, dans ce vaste territoire.
Parfois issus d’une tradition orale qui se perpétuait jadis aux veillées, ces contes portaient le plus souvent sur des faits réels, auxquels nos anciens se trouvaient mêlés.
Partons sur la piste mystérieuse de ce grand perturbateur que l’imagination populaire a toujours travesti familièrement de ses propres fantasmes.
A travers les « Histoires de loups au Pays d’Azur » retrouvez les contes de jadis, cette vieille magie des mots qui vous emmène au pays du rêve et de l’insolite.
Pour obtenir ce livre dédicacé par l’auteur contacter le 04 93 24 86 55 ou edmondrossi@wanadoo.fr
UN PACTE AVEC LE LOUP ?
Ici nous présenterons l’opinion pleine de bon sens d’un ami des bêtes dont la pratique et les connaissances ne peuvent être mises en doute.
Voici ce qu’il répondait à une lectrice, à l’occasion d’une de ses nombreuses chroniques sur la vie animale.
« Il y a déjà quelques années, lorsque le loup réapparut en France, la polémique se déchaîna entre bergers aux troupeaux menacés et militants écologistes. De nombreuses solutions ont été proposées, aucune apparemment encore adoptée. Qu'en pensez-vous ? »
Mme T.M., Saint-Martin-Vésubie
« Mon opinion n'a pas changé depuis le retour du canidé sauvage dans des contrées d'où nos aïeux avaient mis des siècles à le faire disparaître.
J'avais d'ailleurs dans cette rubrique répondu à des lectrices partageant mon émotion sur le sujet, m'attirant du coup les foudres de spécialistes autoproclamés émérites. Et votre lettre chère lectrice tombe bien, parce que j'ai récemment vu une séquence télévisée où un écolo érudit et barbu, jeune mais bourré de convictions discutait avec un vieux berger dont quelques dizaines de brebis avaient disparu. Il lui expliquait, au milieu d'un troupeau sur le qui-vive, la beauté de ce spectacle exaltant qu'est celui du loup évoluant dans son espace naturel. C'est-à-dire dans celui des moutons.
Le vieux berger, sans doute pas diplômé mais héritier du savoir de plusieurs générations de bergers comme lui, et qui n'avait pas lu le manuel du parfait écologiste, écoutait avec une stupéfiante patience les élucubrations du théoricien de la nature.
La scène, Madame, m'a vraiment frappé, tant elle illustrait l'inconséquence de pseudo-scientifiques prétendant refaire le monde en oubliant qu'il est aussi habité par l'homme. Lequel a pourtant de nombreux millénaires de vie commune avec notre terre, dont il sait que l'équilibre naturel ne passe pas nécessairement par la loi de la jungle.
Docteur Beck, Vétérinaire
*Extrait de la chronique « ANIMAUX » de « Version Femina Nice Matin » du 16 novembre 2003, à nouveau, le22 mai 2005, Extrait de la chronique « ANIMAUX » de Nice Matin :
"Sans vouloir faire à tout prix le procès du loup, ni faire citer à la barre ses nombreuses victimes posthumes comme la célèbre blanche « Chèvre de Monsieur Seguin », malheureuse éprise de liberté, dévorée selon Alphonse Daudet, après une farouche résistance, avouons que la cohabitation a de tout temps était impossible entre le loup et les ongulés domestiques et sauvages.
Notre ultime propos sera de souhaiter et d’espérer une issue sereine à ce difficile débat, mais comme l’a dit Schopenhauer « la vérité est fille du temps».
LISTE DES LIEUX VISITÉS PAR LE LOUP DANS
« LES HISTOIRES DE LOUPS EN PAYS D’AZUR »
Aspremont
Bar-sur-Loup
Belvédère
Beuil
Bezaudun-les-Alpes
Fenestre (Madone de)
Fontan
Gaude (La)
Gourdon
Guillaumes
Ilonse
Isola
Lantosque
Loup (Gorges du)
Massoins
Mollières
Péone.
Pierlas
Pont du Loup
Puget-Théniers
Roquebillière
Roquebrune-Cap-Martin
Roquesteron
Roubion
Roure
Saint Dalmas le Selvage
Saint Dalmas Valdeblore
Saint Etienne de Tinée
Saint Laurent du Var
Saint Martin Vésubie
Saint Sauveur sur Tinée
Saorge
Sauze
Séranon
Tende
Tour (La)Utelle
Valdeblore
Venanson
Vence
Villars sur Var
Villeneuve d’Entraunes
09:38 Publié dans Découverte du Pays d'Azur, Livre, MEMOIRE, TRADITION | Lien permanent | Commentaires (0)
14/08/2011
LA ROQUETTE SUR VAR, HISTOIRE D'UN VILLAGE MÉDIÉVAL
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Village perché sur la rive gauche du Var, la Roquette n’offre que de rares vestiges médiévaux.
Le Castel-Vieil présente les ruines d’un castrum, emplacement probable du village primitif.
De l’ancien château, situé derrière l’église du village, ne subsiste qu’un mur flanqué d’un escalier.
Le castrum de « Roquetta » apparaît dès 1232 (Liste des Castra) et dans l’Enquête de Charles 1er d’Anjou de 1251-52 et plus tard en 1325 dans la Viguerie de Nice.
L’histoire de la Roquette est liée au passage du Var, situé face au confluent de l’Esteron, ce qui explique l’intérêt porté à ce lieu par l’Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem installé là dès 1209.
L’expansion foncière de l’Ordre va se poursuivre depuis ce point jusqu’à Nice, tout au long de la rive gauche du Var.
Tous les grands noms de l’aristocratie du Comté de Nice vont se succéder à la tête du fief dès le XIIIme siècle, les Bérenger, Ranulfi, Litti, Lascaris de la Brigue et même les Grimaldi de Beuil.
Anecdote :
Le village gardera un souvenir dramatique des Grimaldi de Beuil. En 1526, René et son frère Jean-Baptiste, seigneur d’Ascros, poursuivent une querelle particulière contre Honoré, seigneur des Ferres et leur suzerain le Duc de Savoie, ravageant les campagnes par le fer et le feu. Ils s’emparent du château de Gilette, brûlent ceux de Levens et de la Roquette.
Après avoir tenu en respect les armées du Duc pendant plus de deux mois, ils sont battus et leurs biens confisqués. René trouve refuge chez son cousin le seigneur de Cagnes et Jean-Baptiste chez François 1er.
Ils ne seront amnistiés qu’au traité de Cambrai en 1529. Devenu baron, René achète Entrevaux et se tourne à nouveau vers la France.
Soudoyé par le Duc de Savoie, son valet de chambre, Florent de Goret le poignarde pendant la sieste alors qu’il lui enfile son pourpoint (1542).
Pour venger son frère, Jean-Baptiste d’Ascros se place au service de François 1er et reprend les hostilités portant la guerre dans le haut comté où il pille et incendie villages et châteaux. Entraunes, Saint Etienne, Isola, Saint Sauveur, La Tour, Lantosque, Belvédère, La Bollène subissent ce triste sort.
Cet épisode explique la disparition du château médiéval de la Roquette.
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Terre de passage et de partage, les Alpes Maritimes – ou Provence orientale – sans ignorer ces disparités, conservent les facteurs d’une unité enracinée dans le sol et dans les mentalités.
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Laissons-nous entraîner à la fabuleuse découverte de ces 140 châteaux et vestiges médiévaux présentés avec précision par Edmond Rossi, un niçois passionné par le passé et les traditions d’une région qu’il connaît bien. Il nous offre en plus la part d’imaginaire qui entoure ces vieilles pierres.
Rappelons qu’Edmond Rossi est l’auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’Histoire des Alpes Maritimes et de la mémoire de ses habitants.
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