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31/05/2013

LE LOUP AUJOURD’HUI MAÎTRE DES PÂTURAGES DES ALPES MARITIMES…

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Voici un cri d’alarme du représentant des éleveurs en colère suite aux attaques perpétuelles du Loup.

« Les mesures de l'État ne servent à rien, on va faire une opération coup de poing ». Où et comment? Le secret est bien gardé. Mais elle devrait avoir lieu ces jours-ci, car l'urgence est là. Les éleveurs la vivent tous les jours, surveillant leurs bêtes jour et nuit, sans succès : « Les loups n'ont plus peur des chiens-patous, ni de nous ».

«On pense que les loups sont plus de 100 dans le département. Ils se multiplient très vite et attaquent partout. À Saint-Jeannet, à Duranus, dans le Férion, à deux pas de Levens, à Gourdon, à Escragnolles, dans le Mercantour où les bergers n'ont pas l'autorisation préfectorale de tirer pour défendre leurs troupeaux attaqués.

On sait par les codes génétiques que ce sont des bêtes qui ont été lâchées, pas des loups des Abruzzes ou des Pyrénées, comme on a voulu le faire croire. Ils font cinq ou six petits par an et, faute de prédateurs, se permettent tout. Ils adoptent un comportement de chiens, tuent pour massacrer, parfois une quarantaine de bêtes dont deux seulement sont mangées ...

Quelques chiffres: les éleveurs sont 230 dans les Alpes Maritimes. Le cheptel ovin de 45000 bêtes de plus de six mois, les caprins 5000. En 2012, 2580 bêtes retrouvées mortes ont été dénombrées. Pas celles qui ont fui et disparu, pas plus que les avortements ou les agneaux morts faute de mère, en 800 attaques répertoriées.

 «En 2013, ce sera exponentiel. L'an dernier sept bergers ont arrêté sans transmettre un troupeau voué à la catastrophe. Et ça, c'est du jamais vu ", résume Jean-Philippe Frère secrétaire de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles.

De nos jours, la réalité de la présence du Loup dépasse la légende et bien des non-dits persistent à cacher sa menace…

Pour en savoir plus, lire «Les Histoires de loups en Pays d’Azur » pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : contacter  edmondrossi@wanadoo.fr

Le loup est de retour en France et plus exactement près de nous, dans le Parc du Mercantour et les Alpes du Sud.

Ce « grand méchant loup », cauchemar de nos nuits d’enfant, traînant dans la mémoire collective des générations de « mères-grand » et de « chaperons » dévorés tout cru, revient cette fois sur notre territoire nanti du statut intouchable d’espèce protégée par le Conseil National de la protection de la nature et la Convention de Berne.

Réhabilité et qualifié de « prédateur indispensable à la chaîne alimentaire et aux rétablissements des équilibres naturels », le voici blanchi de tous ses crimes passés et à venir et toléré aux portes de nos villages.

L’homme encore une fois a décidé du destin de la bête  avec sa propre logique.

Pourtant, les souvenirs laissés dans la mémoire de nos aïeux ne sont pas tendres et méritent qu’on s’y arrête.

Les Alpes Maritimes ou « Pays d’Azur », nées de la rencontre des Alpes et de la Provence, offrent un cadre exceptionnel fait de vallées aux forêts sauvages et de villages perchés aux traditions vivaces.

Edmond Rossi, auteur niçois de différents ouvrages sur le passé et mémoire de sa région, présente ici une trentaine de récits recueillis dans les annales de la Provence orientale et du Comté de Nice.

Témoignages authentifiés touchants de vérité, ces textes évoquent les péripéties du loup, dans ce vaste territoire.

Parfois issus d’une tradition orale qui se perpétuait jadis aux veillées, ces contes portaient le plus souvent sur des faits réels, auxquels nos anciens se trouvaient mêlés.

Partons sur la piste mystérieuse de ce grand perturbateur que l’imagination populaire a toujours travesti familièrement de ses propres fantasmes.

A travers les « Histoires de loups au Pays d’Azur » retrouvez les contes de jadis, cette vieille magie des mots qui vous emmène au pays du rêve et de l’insolite.

Pour un temps, laissez-vous emporter vers un passé troublant celui où nos ancêtres vivaient en compagnie du loup avec des rencontres riches d’émotion.

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

23/05/2013

ROQUEBRUNE CAP MARTIN, LÉGENDES ET PASSION...

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Il y a bien longtemps, les jeunes hommes de Roquebrune se laissaient attirer par le chant des sirènes montant de la mer. Sensibles aux appels charmeurs de ces créatures de rêve, les malheureux captivés les suivaient jusque dans l’écume avant de disparaître, engloutis par les flots.

Se sentant impuissante face à ce sortilège, une jeune fille du lieu décida d’aller implorer la Vierge pour lui demander d’épargner son fiancé. Chemin faisant, elle rencontra une vieille femme qui lui donna trois brins de genêts. Il en poussa trois genêts qui se multiplièrent en dix, puis cent genêts formant une haie piquante aux fleurs jaunes parfumées, barrant irrémédiablement l’accès vers la mer.

Les sirènes dépitées, voyant leur pouvoir annihilé par cet artifice, décidèrent d’utiliser un suprême maléfice. Cette fois, elles attirèrent le village entier vers la côte en le faisant glisser sur la pente.

Roquebrune et ses habitants furent miraculeusement arrêtés par les buissons de genêts au grand dam des ensorceleuses naïades.

Depuis cet épisode, sérieux et fidèles les hommes de Roquebrune évitent la plage où s’exposent aujourd’hui encore les belles étrangères.

Roquebrune se souvient de cette lointaine année 1467 où la peste décimait le Midi. L’épidémie était aux portes du village, lorsque les habitants décidèrent de faire une neuvaine à la Madone. Pieds nus, ils processionnèrent le 28 Juillet jusqu’à la chapelle de Notre-Dame-de la Pausa, à l’extérieur du village. Le neuvième jour, le 5 Août, le fléau s’arrêta brusquement.

En signe de reconnaissance, la population fit le vœu de se rendre à cette date, chaque année, en procession jusqu’à la chapelle de la Pausa. Le cortège débute à l’église paroissiale Sainte Marguerite et parcourt les ruelles de Roquebrune en célébrant pour cette occasion les mystères de la Passion en autant de tableaux vivants. « Dans le pittoresque d’une fidèle reconstitution historique, dans le chatoiement, le clinquant, les couleurs vives des costumes et des uniformes d’époque, dans un grand concours d’affluence, où le curieux, le profane et le religieux, l’indigène et l’étranger se pressent, s’agglomèrent, s’agrippent aux parois des ruelles étranglées.

Pour interpréter ce drame, ils sont 150 acteurs amateurs qui, depuis 1467, se transmettent les rôles de père en fils ou en cousins. Du parvis de l’église Sainte Marguerite, ils sortent le masque empreint de gravité, solennels, les uns farouches, les autres dolents, les uns cyniques, les autres éplorés.

Ces hommes et ces femmes transfigurés n’appartiennent plus à notre temps, mais à l’imagerie ; ils animent des tableaux de maître. Ainsi, ils vont jusqu’à la chapelle de la Pausa, mimant tous les cinquante pas le tableau dont ils sont les protagonistes.

La procession de Roquebrune n’a pas l’éclat grandiose des processions Sévillanes ; elle a mieux : le cachet des bas reliefs. » (D’après Mario Brun, Nice Matin).

Figurent dans ces scènes Sainte Marguerite, des jeunes gens en costume médiéval, des légionnaires romains, tous les habitants du village. De place en place, le cortège s’arrête et des scènes de la Passion du Christ sont mimées par ces Roquebrunois qui, fréquemment, ont hérité d’un rôle précis, transmis de génération en génération : le Jardin des Oliviers, le Jugement du Christ, la Flagellation, la Présentation au peuple, la Montée au calvaire, la Crucifixion et la Mise au tombeau. Dans ces deux dernières saynètes, le Christ est représenté par une statue processionnelle portée par des assistants.

Sous le soleil éprouvant du mois d’Août, tous les ans ainsi depuis cinq siècles, cent cinquante Roquebrunois sont acteurs de cette célébration. Qu’ils soient croyants ou libres penseurs, ils restent profondément attachés à cette ancestrale coutume, témoignant d’une ferveur grandiose et émouvante.

D’après « Les Histoires et Légendes du Pays d’Azur », pour commander cet ouvrage dédicacé de 15 € : contacter edmondrossi@wanadoo.fr

 

Des histoires extraordinaires naissent sous tous les cieux, mais seul un cadre favorable les fait éclore.

La situation géographique du Pays d’Azur où les Alpes plongent dans la mer dans un chaos de montagnes et de vallées profondes lui confère déjà un caractère exceptionnel. Les climats qui s 'y étagent de la douceur méditerranéenne de la côte aux frimas polaires des hauts sommets sont tout aussi contrastés. Si l'on ajoute que l'homme a résidé sur ces terres d'opposition depuis ses origines, on ne peut s'étonner de trouver en lui la démesure du fantastique révélée par les outrances du décor.

Cet environnement propice ne devait pas manquer de pro­duire dans la vie de ses habitants une saga où l'imaginaire rejoint naturellement la réalité.

Depuis les milliers d'étranges gravures tracées à l'Age du Bronze sur les pentes du Mont Bégo dans la Vallée des Merveilles, en passant par les fabuleux miracles de la légende dorée des premiers chrétiens, ou les fresques tragiques des chapelles du Haut-Pays, jusqu'aux héroïques faits d'armes des Barbets pendant la Révolution française, longue est la chronique des «Histoires extraordinaires» du Pays de Nice, s'étalant dans la pierre et la mémoire de ses habitants.

Par un survol du passionnant passé de cette région, qu'il connaît bien, Edmond Rossi nous entraîne à travers une cinquantaine de récits mêlant la réalité historique au fantastique de la légende.

Rappelons qu'Edmond ROSSI, né à Nice, est entre autres l'auteur de deux ouvrages d'Histoire appréciés, dont «Fantastique Vallée des Merveilles», d'une étude sur les traditions et le passé des Alpes du Sud: «Les Vallées du Soleil» et d'un recueil de contes et légendes de Nice et sa région: «Entre neige et soleil».

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16/05/2013

A LA GAUDE, UNE BIEN TRISTE FIN...

 68 BERGER ET SON TROUPEAU DANS LA TOURMENTE page 68.jpg

A La Gaude, « Pied-blanc », le chien berger des Bonifacy était connu et estimé de tous pour son caractère sociable et ses manières affectueuses, particulièrement à l’égard des enfants qui le lui rendaient bien.

S’il aimait les accompagner un temps à l’occasion de la traversée du village, il ne négligeait jamais sa fonction de gardien du troupeau familial plus de quelques minutes. Cette manifestation de sympathie était pour lui une marque de courtoisie à l’égard de ceux que son maître désignait sous le nom de « minots ». Lesquels savaient récompenser les attentions de l’animal par quelques friandises telles qu’un os ou un morceau de pain.

Il faut dire que le père Bonifacy, bourgeois économe, ne brillait pas par ses largesses à l’égard d’Antonin son valet de ferme. Ce dernier, bien souvent, partageait sa soupe avec son précieux auxiliaire à quatre pattes, pour parvenir à le nourrir.

Aussi, le malheureux « Pied-blanc »n’avait que la peau sur les os, mais bien qu’efflanqué, il persistait à s’acquitter de ses tâches avec courage et un sens évident du devoir.

La vie de « Pied-blanc » se déroulait chaque jour entre un aller matinal vers les pâturages des Serens et des Vaquières et un retour au déclin du jour vers l’étable du Trigan. Encadrant deux douzaines de chèvres et une centaine de moutons, le chien attentif avait fort à faire pour conduire son troupeau au long des chemins, sans qu’il ne s’égare vers quelques parcelles de particuliers bougons.

Jappant allégrement et mordillant les pattes des récalcitrants, « Pied-blanc » faisait preuve d’autorité et d’une habileté indiscutable pour conduire sa petite troupe sans encombre au terme du déplacement.

Nous étions parvenus ainsi à la mi-février de l’année 1870. Il faisait froid et les montagnes environnantes avaient revêtu leur manteau de neige depuis la Noël. L’hiver ne désarmait pas enfermant la campagne dans une étreinte glacée, aussi dans ces conditions plus question de sortir les bêtes de l’étable.

Comme la réserve de foin s’amenuisait, bêtes et gens attendaient impatiemment la fin de l’hiver.

Le matin du 22 février, un timide soleil réchauffant enfin l’atmosphère, Antonin décida de reprendre à l’aurore le chemin des Vaquières.

Le sol gelé et les taches blanches de la neige persistante avaient transformé le paysage de la campagne. «Pied-blanc», fidèle compagnon du berger, s’affairait fier de pouvoir reprendre ses fonctions.

L’après midi un vent sournois souffla du Nord, apportant depuis les Baous la menace de lourdes nuées. Bientôt une bourrasque gonflée de flocons de neige tourbillonnants s’enroula autour du berger et de son troupeau. Aveuglé, mais décidé à revenir au  village coûte que coûte, Antonin défia la tempête harcelant de la voix son pauvre chien qui se démenait plus que jamais.

Le ciel s’était assombri au point de masquer la lumière du jour, rendant encore plus difficile la progression du troupeau 

Soudain des aboiements furieux déchirèrent l’épaisseur de la tourmente, très vite suivis de grondements de colère, puis de cris de douleur s’achevant en une longue et faiblissante litanie faite de : "Kaiii, kaiii, kaiii " à fendre l’âme.

Antonin égaré, persistait sans succès à appeler «Pied-blanc» désormais muet.

Parvenu au village avec une partie de ses bêtes mais sans son chien, le berger apparut comme un héros après sa tumultueuse aventure.

Le père Bonifacy jugea très mal son valet de ferme, lui reprochant son manque de discernement dans une pareille circonstance.

« Antonin vous êtes un irresponsable, retournez là-bas sans tarder et ramenez les bêtes avec l’aide du chien qui a dû s’égarer. Il doit vous attendre mort de peur. Vous me rendrez compte des bêtes manquantes, perdues à cause de votre stupide négligence. »

Arrivé aux Vaquières, Antonin retrouva le  pauvre « Pied-blanc » mort égorgé et en partie dévoré par un loup, lequel profitant de la panique engendrée par la bourrasque, s’était attaqué à la queue du troupeau. Trois autres moutons avaient subi le même sort.

Préjugeant de ses forces, le courageux « Pied-blanc » avait vaillamment combattu jusqu’à la mort, pour défendre ses chers moutons.

Rentré au Trigan la larme à l’œil, Antonin confia son désarroi à un maître insensible qui l’accabla encore, lui reprochant son inconscience.

« Vous n’avez pas de jugeote et tout ça est de votre faute, comment allons- nous faire maintenant privés de chien ? Sans parler de mes trois brebis offertes à l’appétit du loup !»

Au village, chacun regretta la disparition du brave chien des Bonifacy, aimé de tous.

Aussi, comme en hommage à «Pied-blanc» et pour mieux alerter les gens du lieu après cet événement tragique, ce quartier de La Gaude  se nomme depuis « Les Vaquières et Le Loup » comme si ce territoire restait acquis à ce féroce animal.

EXTRAIT DES "HISTOIRES ET LÉGENDES DES BALCONS D'AZUR": LA GAUDE, SAINT JEANNET, GATTIÈRES, CARROS, LE BROC, BÉZAUDUN, COURSEGOULES, TOURRETTES SUR LOUP, VENCE, SAINT PAUL DE VENCE, LA COLLE, ROQUEFORT LES PINS, VILLENEUVE LOUBET, CAGNES...

De La Gaude à Vence et au Broc, le vaste belvédère qui surplombe la Méditerranée et le Var reste méconnu. La région provençale des « Balcons d'Azur » renferme pourtant des trésors histo­riques et architecturaux qu'il est urgent de découvrir, au-delà de la splendeur des paysages. C'est à ce voyage insolite que nous invite l'auteur, le long d'un amphithéâtre, au cœur duquel s'égrènent les célèbres fleurons de LA GAUDE, VENCE, SAINT-JEANNET, GATTIÈRES, CARROS, LE BROC.

Passant tour à tour de la réalité des faits historiques, chargés de fabuleuses anecdotes, aux légendes, Edmond Rossi, auteur de divers ouvrages sur le passé et la mémoire des Alpes-Maritimes, a recueilli et réuni quelques moments singuliers de ces villages.

Le choix de La Gaude s'impose comme le centre de gravité de ce « triangle d'or» d'une richesse exceptionnelle. Aux limites de ce secteur, des vestiges témoignent également d'un passé où l'insolite nous interpelle pour mieux conforter la légende: chapelle oubliée de COURSEGOULES, fayard de BÉZAUDUN, tombeau mystérieux de TOURRETTES-­SUR-LOUP, ruines austères de VENCE ou cachées de ROQUEFORT-LES-PINS, sentinelle fortifiée de SAINT-PAUL et abbaye de LA COLLE, châteaux de VILLENEUVE-LOUBET et de CAGNES.

La Gaude, célèbre pour son vin sera aussi l'inspiratrice de Marcel Pagnol pour sa « Manon des Sources ». D'Hercule à d'Artagnan venu arrêter le marquis de Grimaldi à Cagnes, laissez-vous guider par les fantômes des personnages, pour parcourir les vivantes ruelles de ces villages et la riante campagne alentour. L'agréable découverte de ces bourgs authentiques aux limites de la Provence, vous révélera bien d'autres trésors, dignes de ceux cachés là par les Sarrasins et les Templiers, bien présents dans tout ce secteur.

Ce livre est édité par les "EDITIONS CAMPANILE" http://www.editions-campanile.fr

avec possibilité d'y être commandé.

Ouvrage illustré, de 160 pages, également disponible dans toutes les bonnes librairies au prix de 18 € et dédicacé par l'auteur, en contactant: edmondrossi@wanadoo.fr