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30/12/2006

HERCULE VISITE LE PAYS D'AZUR, ANTIQUE LEGENDE

        HERCULE CHEZ LES LIGURES

En ces temps reculés où la mythologie remplaçait l'Histoire, le puissant demi-dieu Hercule traversa la Ligurie (La Ligurie englobait la Provence, le Pays niçois et l'actuelle Ligurie italienne. Elle se restreindra plus tard pour ne s'étendre que du Var au fleuve Magra.) venant d'Espagne pour regagner son pays natal. Après avoir accompli des exploits mémorables dans la basse vallée du Rhône, il fit étape à Villefranche où il fonda un port.

Taranis, le chef de la tribu locale des Ligures, flatté de la présence d'un hôte auréolé d'une pareille gloire, décida de mettre ses talents à contribution. Il lui proposa de débarrasser la contrée des bêtes féroces qui décimaient les troupeaux en échange de cinq cents taureaux de son choix.

Toujours disposé à rendre service, quand il s'agissait de pacifier des terres ingrates, Hercule entreprit de neutraliser Octopis le terrible serpent ailé retranché dans les gorges obscures d'Aspremont. Après avoir étranglé l'affreux reptile de ses propres mains, il utilisa sa dépouille en guise de fouet pour achever les fauves qui infestaient la région.

Ravi, Taranis tint promesse et Hercule rassembla ses cinq cents taureaux.

Mais lorsqu'il voulut leur faire franchir les défilés du Mont Boron, ceux-ci rebroussèrent chemin, attirés par les meuglements ardents des vaches ligures. Impossible après cette retraite de les déloger de l'enclos où ils étaient parqués. Hercule comprit que le perfide Taranis avait abusé de sa bonne foi.

La nuit suivante, sans prévenir ses compagnons grecs, il s'introduisit dans le camp des Ligures et abusa avec fougue de cent femmes ou vierges.

Bien sûr seul un demi-dieu qui avait déjà accompli les fameux onze travaux pouvait réaliser une pareille performance !

Le matin suivant, Taranis stupéfait par cette prouesse, délégua sa fille, la belle Glazia aux yeux bleus, pour se présenter implorante au camp des Grecs et y devenir volontairement l'esclave d'Hercule.

Après avoir exprimé le repentir des gens de sa race et leur soumission, elle offrit une amphore d'un vin capiteux récolté sur les coteaux de la Gaude.

Hercule sensible au charme et à la candeur de l'ingénue, vida plusieurs coupes de ce breuvage enivrant qui l'entraîna bientôt dans un profond sommeil.

Profitant de son état, Glazia s'empara alors de la massue du héros grec le privant ainsi de son arme favorite.

Hercule était toujours dans les vapeurs du vin, quand un effroyable tumulte envahit le camp: les Ligures attaquaient les Hérakléens par surprise. Ils allaient bientôt succomber sous le nombre, lorsque Hercule désarmé implora l'aide des dieux.

Sa prière fut exaucée, une grêle de pierres s'abattit sur les assaillants, en assommant une bonne partie et mettant le reste en déroute. Le déloyal Taranis y perdit la vie.

Prudents devant cette hostilité, les Grecs décidèrent de reprendre leur route. Rassemblant leurs bagages, ils s'aperçurent que les corbeilles contenant les fameuses pommes des Hespérides qu'ils rapportaient avec tant de précaution, avaient été endommagées.

Nombre d'entre elles avaient roulé, s'éparpillant sur le sol.

Voilà pourquoi la basse Provence et le Pays Niçois reçurent le nom de pays de l'Hesper, où fleurit l'oranger.

De plus, tous les citronniers, oran­gers, bigaradiers et autres agrumes qui poussent sous le soleil de la Côte d'Azur et de la Riviera italienne, sont regroupés par les botanistes dans la famille des hespéridés.

D’après « Les Histoires et Légendes de La Gaude », pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 10 € : téléphoner au 04 93 24 86 55.

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27/12/2006

CONTES ET SES VESTIGES DEFENSIFS DU MOYEN AGE

CONTES AU MOYEN AGE

En 1057, il est déjà fait mention de Contenes, un fief appartenant à l’Abbaye de St Pons, puis un siècle plus tard en 1159, il apparaît sous le nom de Comptes.

Au XIIIème siècle, la population se replie sur le rocher dont elle fortifie le castrum de Coptes. Le village compte 83 feux, soit 500 à 650 habitants.

En 1471, la commune acquiert les droits seigneuriaux et ne reconnaît plus à partir de 1482 que la souveraineté du Duc de Savoie.

Il est intéressant de retrouver les fortifications du castrum qui passaient par le bas de la rue du Fraou où sont visibles les traces de la porte « Soutrana ».

Elles remontaient ensuite vers le Cuorn où se situe la place de la République. Le clocher de l’église n’est autre qu’une ancienne tour de défense.

Là, était percée la deuxième porte « lou pourtal soubran ». Les murs descendaient ensuite vers l’est pour remonter le vallon du Riou.

La rue du Fraou, les passages voûtés, les ruelles autour du Castel peuvent donner une idée de ce qu’était alors le village. Le Castel est situé en face de la mairie.

A la fin du XIIème siècle, le fief de Contes, dépourvu de seigneur nominal, est partagé en trente parts appartenant à divers co-seigneurs.

C’est ainsi qu’un parchemin du 21 avril 1368 enregistre une transaction révélatrice entre Jeauffroy de Berre et les nobles frères Borriglioni et Bonnetti, co-seigneurs de Sospel. Tous trois conviennent qu’Astruga, épouse de Guillaumes Costa doit porter hommage à Jeauffroy de Berre et Ludovic de Cros et que les nobles Borriglioni et Bonnetti ont droit sur les personnes et les possessions d’Antoine, Pierre et Jean Olivari.

On trouve confirmation de ce droit de cuissage dans un autre parchemin des archives communales en date du 13 septembre de la même année.

D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 20 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

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24/12/2006

L'INSTALLATION DES TEMPLIERS EN PAYS D'AZUR

LA VENUE DES CHEVALIERS DU TEMPLE A GRASSE

Les Alpes Maritimes verront naître cinq commanderies : Grasse, Biot, Vence, Nice et Rigaud, mais en plus de ces Maisons, plusieurs possessions vont étendre l’influence de l’Ordre et accroître sa richesse.

Les Templiers apparaissent à Grasse dès 1176, lorsque l’évêque d’Antibes fait donation à Bérenger d’Avignon, Maître du Temple de Provence et partie des Espagnes, d’un terrain situé au quartier Saint Jacques, destiné à recevoir une maison de l’Ordre, faisant fonction d’hospice pour l’accueil des pèlerins.

Olivier Audier, chevalier de la milice du Temple, est mentionné en 1196, comme propriétaire d’une

Maison à Grasse, puis en 1199, comme témoin d’un acte de l’évêque d’Antibes (G. Doublet).

Plus tard, par un acte du 20 mai 1201, Astruge, veuve de Raimond Bertrand de Grasse, reconnaît vendre aux frères de la milice du Temple, la totalité de l’héritage de son mari. Cette donation confirme une implantation effective des Templiers dans la ville, bien que la première mention de la commanderie en tant que telle, ne le soit que par un acte du 23 avril 1208, avec Olivier Audier comme commandeur.

Il est intéressant de replacer la venue des Templiers à Grasse, dans le contexte historique social et conflictuel que vit la cité à cette époque.

Grasse apparaît dès 1047, comme castrum fortifié de la famille des princes d’Antibes, nantie également du siège épiscopal de la ville maritime.

Au XII ème siècle, les nouveaux évêques réformateurs, issus du monachisme, nommés par le Pape, écartent l’ancienne famille princière de ses fonctions épiscopales, s’efforçant ensuite avec l’aide de la Maison comtale de Barcelone, de la rabaisser au rang de vassale.

Persécuté par les princes qui en 1125, incendient sa cathédrale d’Antibes, en mettant en cause les Sarrasins, l’évêque s’installe à Grasse, avec l’appui du Comte de Provence, lequel chasse les aristocrates rebelles de la cité.

L’évêque planifie une ville nouvelle où ses « fidèles » obtiennent le statut de consulat dès le milieu du XII ème siècle. La résidence épiscopale est transportée d’Antibes à Grasse, mais le transfert juridique n’interviendra qu’un siècle plus tard.

L’aristocratie infiltre le consulat entre 1173 et 1196, grâce à la venue à Grasse, d’une trentaine de familles seigneuriales de la région.

Pour défendre ses intérêts menacés, l’évêque regroupe ses partisans dans une confrérie, sans parvenir à affaiblir un consulat « aristocrate » triomphant.

Des mesures drastiques, édictées par l’évêque, limitent le pouvoir des nobles en 1196, les ramenant au rang de bourgeois, soumis à l’obligation d’un service militaire en sa faveur. Certaines familles seigneuriales sont même provisoirement expulsées de la ville.

Les maisons médiévales nobles de Grasse restituent le cadre de ces rivalités, inscrites dans le développement de la cité qui compte à cette époque deux paroisses concurrentes : la cathédrale Notre Dame, attribuée à l’évêque dès 1138 et l’église Saint Honorat, des moines de Lérins, consacrée en 1189.

Vers 1200, deux quartiers distincts s’opposent, le premier et le plus ancien, au pied de la colline du Puy où s’élève l’église Saint Marie, entourée de remparts, est dévolu à l’évêque, alors que ses opposants occupent la partie nouvelle, bâtie autour de l’église Saint Honorat.

Dans le souci d’éviter toute prétention seigneuriale inconsidérée, l’évêque interdit l’érection de tours sur les demeures des familles nobles. De plus, les portes du rez-de-chaussée doivent être largement ouvertes sur la rue.

Mais l’architecture des maisons signale ostensiblement, l’appartenance à l’un des deux clans en présence, comme l’a justement démontré J.C. Poteur. Alors que les partisans de l’évêque possèdent des habitations de plan quadrangulaire, avec un côté ouvert et des murs lisses, les aristocrates optent pour un plan polygonal, avec une base à grand bossage régulier. En fait, ces différences architecturales reflètent les alliances extérieures de chaque camp. Les nobles s’appuient sur la République de Gênes qui soutient les prétentions des comtes de Toulouse, marquis de Provence, rivaux éternels des comtes de Provence de la Maison de Barcelone. Un temps, forts de leur autorité sur Grasse, les aristocrates iront jusqu’à s’allier ouvertement à Gênes en 1171, pour une durée de 29 ans, en s’opposant de ce fait à la cité concurrente de Pise.

Les comtes de Provence vont se déplacer à Grasse en 1179, pour rétablir l’autorité chancelante de l’évêque, qui, avec son parti, conclut alors un accord avec Pise. Nouveau revirement d’alliance en 1198, lorsque les aristocrates dénoncent le contrat liant leur ville avec Pise et renouvellent celui établi en 1171 avec Gênes.

Les divisions politiques qui partagent Grasse à cette époque, iront jusqu’à marquer l’aspect extérieur des murs des demeures chevaleresques de chaque camp.

Dans la ville, les maisons aristocratiques portent alors des murs bâtis de grandes pierres à bosse à leur base, identiques aux demeures patriciennes de Gênes, alors que les habitations de la fraction opposée affichent des murs lisses, sur le modèle de Pise.

Dans ce climat conflictuel, l’évêque seigneur religieux qui ne peut porter les armes, se voit obligé de s’entourer de bras armés séculiers. L’appel à la milice du Temple, se présente comme un choix stratégique judicieux.

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