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20/10/2008

ALANDIS EDITIONS, PRÉSENTE LES DERNIERS LIVRES D’EDMOND ROSSI

ALANDIS EDITIONS, PRÉSENTE LES DERNIERS LIVRES D’EDMOND ROSSI POUR UNE DÉCOUVERTE DU « PAYS D’AZUR »

  • « Les Châteaux du Moyen Age en Pays d’Azur »
  • «Les Templiers en Pays d’Azur »
  • « Les Aventures du Diable en Pays d’Azur »
  • « Histoires de loups en Pays d’Azur »

Pour commander ces livres dédicacés téléphonez au 04 93 24 86 55

 

09:36 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

18/10/2008

LE BROC HISTOIRE

Un habitat fortifié dénommé Le Broc est mentionné dans la première moitié du XIIIe siècle.
Il comportait un château qui était situé sur le rocher, en bordure orientale de l'agglomération,
où l'on voit encore quelques traces.
Le château du Broc semble avoir été implanté dans un territoire plus ancien, dénommé Olive,
et dont le centre fortifié n'a pas encore été localisé. La première église paroissiale d'Olive, dédiée à saint Pierre, est devenue par la suite la chapelle Saint-Michel, dont les ruines subsistent,
en contrebas du village du Broc. Dès le Moyen Age un village s'est développé au sud du château ; c'est ce que nous indique l'église Sainte-Marie-Madeleine, construite sur le col
et qui est mentionnée, indirectement, en 1312. Ce mouvement se poursuit durant l'époque moderne vers l'ouest et vers le nord-ouest.
Deux-Frères est un autre habitat fortifié autrefois indépendant, aujourd'hui rattaché au territoire
de la commune du Broc. Il est mentionné au milieu du XIIIe siècle. Il en subsiste des ruines
sur le sommet situé au nord de la chapelle Sainte-Marguerite (parfois dénommées à tort
Château de Fougassière). Il a été abandonné au XVe siècle.
Les Alpes Maritimes ne s'identifient pas seulement à la côte d'Azur, rivage surpeuplé et cosmopolite, métropole qui perd chaque jour sa propre originalité.
Ici plus qu’ailleurs, chaque village possède une histoire. Inscrite dans la mémoire de ses habitants, elle mêle souvent des faits anciens à l'imaginaire de la légende, si bien
qu'il est devenu impossible de les séparer.
Passant tour à tour de la réalité des faits historiques à la pure fiction, nous avons recueilli et réuni dans un ordre chronologique, quelques moments singuliers du passé du Broc.
A la suite de la lecture de ces quelques pages, laissez-vous guider par les fantômes des personnages de ces relations, pour parcourir les vivantes ruelles du village et la riante campagne alentour. L’agréable découverte, de cet authentique bourg provençal, vous révélera bien d’autres trésors, dignes de ceux cachés là par les Templiers.
Pour connaître le riche passé historique du Broc et ses légendes, cliquer sur le lien :

http://pays-d-azur.hautetfort.com/archive/2015/08/21/le-broc-references-historiques-5673128.html

15/10/2008

RIGAUD ET SA COMMANDERIE TEMPLIÈRE (3e PARTIE)

De nombreuses localités de la vaste commanderie de Rigaud sont encore porteuses de monuments, de vestiges ou de légendes attribués aux Templiers par la tradition. Aucune information ne sera négligée et pour démêler le vrai du faux, nous allons parcourir chaque vallée de ce territoire intérieur riche de sites encore hantés par la mémoire des chevaliers au blanc manteau à la croix pattée.

La vallée de la Tinée se flatte d’avoir accueilli l’Ordre du Temple, du sud au nord, dans les villages de Tournefort, Rimplas, Saint Sauveur, Isola, Saint Etienne et Saint-Dalmas-le-Selvage.

Tournefort aurait pris son origine dans l’hospice et les terres occupées dès 1176 par les Templiers.

« Torna-fort », sur un col conduisant de la vallée de la Tinée à celle du Var, constituait une étape majeure vers le Haut-Pays qui expliquerait la fondation d’un hospice propre à accueillir les voyageurs.

Son nom dériverait pour certains, des moulins qui occupaient ces hauteurs et pour d’autres plus simplement d’une tour fortifiée.

La seigneurie figure dès 1230 dans la liste des castra. L’Ordre du Temple y détenait 15 services en 1308.

Bien que situé dans l’évêché de Nice, cette possession dépendait de la commanderie de Rigaud.

La légende voudrait que la population de ce fief templier fut frappée jadis par on ne sait quel anathème qui l’aurait poussée à quitter les lieux sans espoir de retour.

Des radiations nocives émanant du sol auraient contaminé les villageois, contraints d’abandonner leurs biens.

Cette malédiction serait curieusement consécutive à la disparition des moines chevaliers, porteurs d’un passé prospère où les ailes des moulins « tournaient fort ».

Toujours debout au milieu des ruines du village, la chapelle dédiée à Saint Pierre résonne encore les soirs de vent, des échos des cantiques des frères templiers. Site étrange, le vieux Tournefort reste encore chargé par la présence magique de ses anciens occupants.

Rimplas, étalé sur une arête rocheuse, peut s’enorgueillir d’avoir été le siège d’un fief médiéval, dominant la Tinée dès le X ème siècle. Les vestiges d’un château du XII ème siècle, des ruelles pavées avec de nombreux passages sous voûtes, font tout le charme de Rimplas. Bien qu’ancienne et active au XII ème et XIII ème siècle, la seigneurie ne porte pas trace dans ses annales d’une installation templière.

Néanmoins, Durante signale : « Rimplas : (On y a trouvé deux médailles). Sur la seconde médaille, on distinguait deux têtes d’aigles accouplées et au revers la croix tronquée des Templiers. Elles furent achetées par l’abbé Donnat Chais, chanoine honoraire de Saint Denis, natif de Bollina. Il en fit l’acquisition pour le musée de Versailles ».

Cette monnaie probablement byzantine ou frappée par les Lascaris (porteurs de l’emblème impérial de l‘aigle à deux têtes) ne fournit pas une preuve de la fréquentation de Rimplas par l’Ordre du Temple. La croix adoptée comme symbole par différentes maisons princières n’atteste en rien d’une possible origine templière.

Saint-Sauveur, nanti d’un seul service fourni à l’Ordre, n’a aucune prétention dans la présentation de vestiges du Temple.

Isola :Bien que n’offrant aucun service à l’Ordre, ce village serait doté selon Durante, d’un bâtiment carré nommé « le temple », probablement une ancienne église templière. Durante précise : « Les chevaliers du Temple possédaient à Isola un hospice, sous la dépendance de la maison de Saint-Dalmas-de-Valdeblore. Il existe encore à l’extrémité de la bourgade, un édifice carré désigné sous le nom de Temple ». J.A. Durbec classe cette localité dans les possessions incertaines, laissant planer le doute sur l’authenticité des vestiges attribués à l’Ordre. L. Dailliez rejette Isola de la liste des possessions templières.

Saint-Etienne-de-Tinée où le Temple ne possédait en 1308 qu’un seul service, est généreusement doté par  Durante, Raynaud et Pauty.

Durante le premier, avant d’être cité par d’autres, écrit : «L’ordre des Templiers  avait aussi dans le territoire de Saint Etienne une riche commanderie et une vaste maison située à l’extrémité du faubourg, c’est maintenant l’habitation d’un particulier (M. le docteur en médecine Caffarelli, l’un des plus riches propriétaires de Saint Etienne). Le temps a respecté l’antique porche soutenu par des piliers en granit. La croix des chevaliers s’y trouve gravée sur le frontispice et sur la marche d’une autre petite porte ».

J.A. Durbec sous le prétexte que le Temple n’avait à la saisie qu’un seul service, récuse les affirmations de ses prédécesseurs et écarte « la maison à porche de Saint Etienne de Tinée » des propriétés de l’Ordre. L. Dailliez désigne Saint Etienne de Tinée comme appartenant aux religieux Trinitaires.

 

D’après «Les Templiers en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Reconnu comme le département de France le plus pourvu en possessions templières, les Alpes Maritimes conservent encore de multiples et intéressantes traces de la présence au Moyen-Age de ces fiers chevaliers.

Quel fut le rôle des Templiers, très tôt installés dans cette région entre mer et montagne ?

Que connaît-on des chroniques oubliées et des règles secrètes de l’Ordre du Temple ?

Par ailleurs, quel crédit accorder aux légendes relatives à leurs trésors cachés ?

Enfin, quels monuments et vestiges portent encore l’empreinte des chevaliers « de la croix et des roses » ?

Les Templiers inspirent d’abord l’image glorieuse de moines soldats se jetant la lance ou l’épée au poing, pour défendre ardemment les lieux saints, à l’époque des croisades.

Par la suite, ce tableau avantageux se nuance, avec l’évocation de leurs richesses, pour s’obscurcir enfin dans l’épaisseur du mystère, avant de n’être plus éclairé que par les sinistres lueurs des bûchers où s’achève l’épopée des frères du Temple, accusés d’hérésie.

Auteur de divers ouvrages traitant de l‘Histoire des Alpes Maritimes, Edmond Rossi, niçois passionné par le passé et la mémoire d’une région qu’il connaît bien, nous entraîne dans une attentive et fascinante découverte des annales et des sites toujours hantés par l’ombre des chevaliers au blanc manteau à la croix rouge.

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

 

 

10:04 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire