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26/07/2009

SAORGE : LE DISPARU DU VAL D’ENFER

53 LA VALLEE DES MERVEILLES page 53.jpg

Cette année, pour la première fois, le jeune Vincent se voyait confier la charge du troupeau familial. C’est lui qui conduirait et garderait les bêtes là-haut à l’alpage pendant l’été.

Avant son départ, il avait été l’objet de mille recommandations de la part de son père.

Les vieux de Saorge qui connaissaient bien les redoutables dangers du Val d’Enfer, lui avaient conseillé d’éviter à tout prix la tentation de faire paître le troupeau sur ces terres maudites : « Ne passe pas les crêtes, tiens-toi toujours sur le versant du Caïros, sinon il pourrait t’arriver malheur ! ».

Les semaines passèrent. Un jour, négligeant toutes ces mises en garde, Vincent en jugea autrement.

Au début de l’après-midi, après avoir grassement nourri ses bêtes sur ces terres maudites, fier de lui, il entreprit de diriger son troupeau vers un lac pour qu’il se  désaltère avant le retour. Il n’avait pas remarquer quelques nuages accrochés sur les cimes, annonciateurs du mauvais temps.

Bientôt les choses se précipitèrent. Très vite les nuées s’amoncelèrent sur le sommet du Bégo, obscurcissant la vallée. Alors éclata un terrible orage, éclairs fulgurants, coups de tonnerre répercutés en échos par la montagne, pluie torrentielle.

Subitement, le « menoun » (bélier meneur), saisi par la panique, court se précipiter dans les eaux profondes du lac, entraînant avec lui la totalité des bêtes qui s’y noient.

Cris, aboiements du chien, Vincent tente de s’opposer à la folie suicidaire de l’animal devenu la proie d’un étrange maléfice.

Bousculé, entraîné loin de la rive, le pauvre pâtre perd pied et s’engloutit lui aussi dans les eaux sombres et glacées du lac.

Depuis ce funeste événement, le lac a conservé le nom de l’origine du jeune imprudent : « le lac Saorgino ».

 

 

D’après « Les Aventures du Diable en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Où mieux rencontrer le Diable que dans les Alpes Maritimes, sur ces terres chargées de contrastes où s’opposent mer et montagne, au carrefour de la Provence et de l’Italie ?

Ici, le Diable est aussi à l’aise sur la Côte d’Azur où s’étalent d’outrageantes richesses que  vers l’intérieur où se cachent une humilité austère.

Puits du Diable, Château du Diable, Cime du Diable, longue est la liste des sites, marqués par la forte empreinte de celui qualifié par Bernanos de « Singe de Dieu ».

De Nice, à la Vallée des Merveilles, devenue son « domaine réservé », le Diable hante les villages, plastronne sur les murs des chapelles et persiste à enflammer l’imaginaire de ses habitants.

Il fallait raconter l’extraordinaire aventure du Diable dans les Alpes Maritimes. Grâce à Edmond Rossi, auteur niçois de plusieurs ouvrages sur l’histoire et la mémoire de son pays, cette lacune est aujourd’hui comblée.

Laissons-nous entraîner, à travers les siècles, sur la piste attrayante et mouvementée, de l’éternel et fascinant tourmenteur du cœur et de l’âme.

 

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09:00 Publié dans MEMOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

13/07/2009

VISITE DE DEUX COMMANDERIES A L’OUEST DU VAR

14 SCEAU DES TEMPLIERS AVEC DEUX CHEVALIERS SUR UN UNIQUE CHEVAL page 14.jpg

La première étape se situe dans le vieux village de Saint-Laurent-du-Var, à proximité de l’église paroissiale. Faute de pouvoir retrouver l’ancien hospice niçois du XIII ème siècle, il est possible de découvrir les restes de son homologue contigu à l’église de Saint Laurent. Notons que la vérité historique est respectée, puisque la commanderie de Nice géra des biens templiers à Saint-Laurent-du-Var, probablement l’hospice lui-même.

Gagner ensuite le village de Biot, ancien siège d’une importante commanderie templière.

La pittoresque place des Arcades, bien que du XV ème siècle, conserve des maisons aux assises datables de l’âge d’or de la présence du Temple.

Par la suite, se diriger vers Valbonne, pour y faire étape et y visiter l’église et les restes classés de la puissante abbaye chalaisienne. Cet ensemble témoigne de la vigueur d’une communauté religieuse du XIII ème siècle. Il concrétise l’image de ce que pouvait être la commanderie voisine de Biot, malheureusement anéantie au XIV ème siècle. Rappelons que la maison du Temple de Biot possédait à Valbonne les biens donnés par R. Salmoze, moine de Valbonne de L’Ordre de Chalais qui se faisant Templier entraîne avec lui tous ses biens meubles et immeubles, ecclésiastiques et laïcs, (l’acte est daté du 28 décembre 1298).

Reprendre la route pour atteindre Grasse où le Temple possédait une commanderie prospère.

Parvenu dans la cité, se diriger vers la vieille ville.

Là encore, c’est à travers les monuments du Moyen- Age, qu’il faudra rechercher la présence des Templiers, leur commanderie ayant malheureusement disparu.

Austères façades médiévales d’inspiration génoise, visibles le long de rues étroites, ancienne cathédrale fortifiée de Notre Dame du Puy du XIII ème siècle, Tour-forteresse du X ème siècle de l’hôtel de ville lui-même installé dans le Palais épiscopal du XII ème siècle, Tour de l’horloge (ancienne Tour du Consulat du XIII ème siècle ) restituent une part de l’architecture contemporaine des Templiers.

 

D’après «Les Templiers en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Reconnu comme le département de France le plus pourvu en possessions templières, les Alpes Maritimes conservent encore de multiples et intéressantes traces de la présence au Moyen-Age de ces fiers chevaliers.

Quel fut le rôle des Templiers, très tôt installés dans cette région entre mer et montagne ?

Que connaît-on des chroniques oubliées et des règles secrètes de l’Ordre du Temple ?

Par ailleurs, quel crédit accorder aux légendes relatives à leurs trésors cachés ?

Enfin, quels monuments et vestiges portent encore l’empreinte des chevaliers « de la croix et des roses » ?

Les Templiers inspirent d’abord l’image glorieuse de moines soldats se jetant la lance ou l’épée au poing, pour défendre ardemment les lieux saints, à l’époque des croisades.

Par la suite, ce tableau avantageux se nuance, avec l’évocation de leurs richesses, pour s’obscurcir enfin dans l’épaisseur du mystère, avant de n’être plus éclairé que par les sinistres lueurs des bûchers où s’achève l’épopée des frères du Temple, accusés d’hérésie.

Auteur de divers ouvrages traitant de l‘Histoire des Alpes Maritimes, Edmond Rossi, niçois passionné par le passé et la mémoire d’une région qu’il connaît bien, nous entraîne dans une attentive et fascinante découverte des annales et des sites toujours hantés par l’ombre des chevaliers au blanc manteau à la croix rouge.

 

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08:56 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

30/06/2009

LES CHATEAUX DU MOYEN AGE DANS LES ALPES MARITIMES

CHATEAU DU PAYS D'AZUR.jpg

Le pari de présenter « les châteaux du Moyen Âge des Alpes Maritimes » n’est pas des plus faciles à tenir, non par la rareté de ces ouvrages, les quelques 140 recensés le prouvent, mais par la piètre qualité des constructions offertes à notre attention ainsi que le manque évident d’informations relatives à leur histoire.

L’architecture civile du Moyen Âge reste limitée, elle se borne à de rares maisons de villages ou à quelques bâtiments encore dans des cités enfermées dans leurs remparts.

Les témoins essentiels de cette lointaine époque sont incontestablement d’une part, les édifices religieux et, d’autre part, les constructions militaires.

Les édifices religieux sont abondamment représentés par les églises paroissiales, les chapelles rurales, les abbayes et les prieurés.

Les constructions militaires comprennent les châteaux forts (dans les textes : palatium, fortalicium, castellum), les enceintes des villages (castrum) ainsi que les points fortifiés isolés limités à de simples tours (turris).

Très étudiés, les édifices religieux sont les plus connus, élevés à la suite d’un élan de piété significatif, les chroniques en retiennent la date. De même, les actes de dévotion qui les entourent perpétuent leur existence au long des siècles.

Si les guerres et la vente des biens nationaux en ont détruit ou détérioré certains, beaucoup sont encore présents dans les villes et les campagnes.

Le choix de recenser les constructions militaires s’avère être une entreprise autrement ardue, compte tenu de leur dispersion dans la nature et de l’anonymat de leurs origines.

Le double défi d’identification implique le chercheur dans une reconnaissance sur le terrain, suivie d’une quête de documents archivés ou autres les concernant.

Moins connus, ces édifices ne répondent pas à un programme défini d’édification comme l’était la création d’une église, mais à un seul but précis s’abriter de la menace d’un ennemi dont la capacité d’attaque va varier au fil des siècles.

Ainsi s’explique le destin éphémère de ces défenses soumises obligatoirement à la destruction, au démantèlement ou à l’abandon suite à leur inadaptation au progrès des techniques militaires. Il n’en reste donc le plus souvent que des ruines allant d’une simple partie d’enceinte à une tour tronquée, combinées à quelques pans de murs.

Si parfois le château fort entouré d’un village a été conservé, agrandi puis restauré au cours des siècles, il ne présente plus alors dans ses structures qu’une tour, une partie des courtines ou  seulement les fondations relevant du château primitif.

L’est de la Provence du Moyen Âge qui englobe l’actuel département des Alpes Maritimes, possède un nombre important de châteaux forts en densité constante tant dans le haut pays que sur la côte.

Ces forteresses étaient dressées à l’origine par des hommes d’armes qui les recevaient de leur chef en récompense de leurs services avec un territoire : leur fief. Le château se trouvait alors bâti sur un point facilement défendable en général au centre du fief pour en assurer la surveillance et la protection.

Nombre de ces châteaux élevés avant le XVme siècle sont repérables dans les zones actuellement habitées et au voisinage des voies de communication. Mais de grands espaces, vides aujourd’hui, apparaissent occupés d’après les textes du Moyen Âge, avec une présence castrale disparue depuis.

Le but de cette étude est de recenser et de situer dans chaque commune le maximum de ces ouvrages défensifs, même s’ils n’existent plus qu’à l’état de traces.

Deux sortes de renseignements ont permis cette localisation : la prospection sur le terrain de ruines souvent anonymes, mais aussi le repérage d’après des témoignages écrits, révélés par les chroniques féodales, les travaux des médiévistes  et des historiens spécialisés.

La prospection sur le terrain s’avère difficile car elle s’opère à pied, dans des zones montagneuses accidentées où  souvent les obstacles naturels sont intégrés au système défensif.

La photographie aérienne semblerait devoir aider la recherche, mais la nature déchiquetée du relief rocheux fausse les relevés. Les castellaras protohistoriques se mêlent aux bergeries et à leur enclos, dans un enchevêtrement de murs de pierres sèches qui rendent indiscernables les points fortifiés recherchés sur les clichés. Ce n’est qu’après un premier repérage à pied que la photo aérienne permet de localiser les traces d’habitations et les voies de communication entourant le château identifié.

Indiquer la position d’un château et lui donner un nom ne suffit pas pour l’étudier. Il faut analyser les raisons du choix de son emplacement, comprendre la façon dont il a été conçu pour assurer sa valeur défensive et son mode de construction. S’impose alors un relevé exact des vestiges encore apparents.

Situés ensuite dans leur répartition géographique, les châteaux de la région disposés sur une carte permettent une première approche historique succincte, basée sur l’intérêt stratégique et les similitudes de conception et de modes de construction.

S’y distinguent les châteaux de peuplement placés au centre d’une possession territoriale qu’ils protégeaient, ceux formant une ligne de défense garantissant les limites d’une seigneurie importante et  enfin ceux bâtis le long d’anciennes voies de communication dont ils assuraient la sécurité.

Le rôle stratégique des châteaux des deux derniers types en réservait l’occupation exclusive aux seuls hommes d’armes, de plus, l’étroitesse des locaux écartait l’accueil des paysans des environs.

A partir des anciennes divisions des seigneuries, assez stables du XIme au XVme siècle et des voies qui les desservaient, une première approche peut s’esquisser. De plus, les opérations militaires, conduites par les Comtes de Provence dès le XIIme siècle pour imposer leur autorité sur la Provence orientale, tout comme les conflits générés au XIVme siècle par la succession de la Reine Jeanne, vont entraîner la construction de divers châteaux spécifiques. Si les premiers bâtis s’affrontent, les suivants seront installés pour surveiller et quadriller le territoire conquis.

L’architecture militaire médiévale des Alpes Maritimes est dignement représentée tant par les châteaux conservés ou aménagés que par ceux existants encore à l’état de ruine. Ce vaste ensemble témoigne d’une évidente originalité, avec des caractéristiques apparentant ces constructions à celles du midi montagneux, de la Catalogne à l’Italie voisine, mais nettement différenciées de ceux bâtis dans la France du nord à la même époque.

Les Alpes Maritimes ont le mérite d’offrir à leurs visiteurs, en plus du soleil, de riches trésors culturels, artistiques et historiques.

Le but de cet ouvrage est d’attirer l’attention sur l’un de leurs plus beaux fleurons malheureusement négligé : les châteaux du Moyen Âge. Ces forteresses constituent un patrimoine inestimable souvent méconnu, témoignant d’une période passionnante, à l’origine de notre histoire.

Georges Duby, spécialiste du Moyen Âge, nous invite à « imaginer » cette lointaine époque, il ajoute : « C’est ce que sont toujours obligés de faire les historiens. Leur rôle est de recueillir des vestiges, les traces laissées par les hommes du passé, d’établir, de critiquer scrupuleusement un témoignage ». Telle aura été notre démarche pour aboutir à vous présenter ces « Châteaux du Moyen Âge des Alpes Maritimes ».

Fréquemment dressés sur des sommets s’ouvrant sur des paysages inoubliables, au bout de sentiers caillouteux, nombre de ces châteaux ruinés encore hantés par les premiers maîtres du pays méritent d’être découverts.

 

 

D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 20 € : téléphoner au

 04 93 24 86 55

Le Moyen Âge a duré plus de mille ans, presque une éternité ! Aussi, les différences l’emportent largement sur les points communs.

Quel rapport entre la Provence romaine, soumise aux déferlements des hordes barbares et celle annexée au Royaume de France de Louis XI ?

Terre de passage et de partage, les Alpes Maritimes – ou Provence orientale – sans ignorer ces disparités, conservent les facteurs d’une unité enracinée dans le sol et dans les mentalités.

Qu’il s’agisse de la langue latine, de la religion chrétienne, de la construction des états modernes aux œuvres de l’intelligence, cette époque fournit en ce lieu tous les éléments nécessaires pour appréhender dix siècles de cataclysme et de grandeur.

La découverte des châteaux et des forteresses médiévales du « Pays d’Azur » (Alpes Maritimes), témoins authentiques des bouleversements de cette période clé n’est pas aisée ; elle constitue pourtant le meilleur moyen de retrouver ces temps disparus.

Les plus anciennes constructions datent d’un millénaire ; en parties détruites ou restaurées, elles offrent rarement leur visage primitif, laissant le plus souvent à l’imagination le pouvoir de les faire renaître.

L’archéologie de l’âme peut nous aider à retrouver l’image vivante de la chevalerie et des nobles hantant ces demeures oubliées.

Elle nous sera restituée grâce à de nombreuses anecdotes émaillant l’austère description des sites. Puisées dans les chroniques et les légendes, elles restituent une vision de valeurs fondées sur l’honneur et la foi.

Confronté à l’hostilité et à la violence d’un monde obscur, l’homme médiéval exprimera une part de ses ambitions et de ses craintes par des ouvrages défensifs. Ces orgueilleux édifices inscrivent dans le paysage les premières empreintes de l’histoire mouvementée des Alpes Maritimes.

Laissons-nous entraîner à la fabuleuse découverte de ces 140 châteaux et vestiges médiévaux présentés avec précision par Edmond Rossi, un niçois passionné par le passé et les traditions d’une région qu’il connaît bien. Il nous offre en plus la part d’imaginaire qui entoure ces vieilles pierres.

Rappelons qu’Edmond Rossi est l’auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’Histoire des Alpes Maritimes et de la mémoire de ses habitants.

 

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