21/07/2013
FRANÇOIS ROSSI (1873-1936) LE TAILLEUR DE PIERRE DES FONTAINES
Le département des Alpes-Maritimes est particulièrement riche en patrimoine non classé que l'on peut découvrir aussi bien dans les villes et les villages que dans les endroits reculés.
Le site http://pays-d-azur.hautetfort.com s'est fixé comme mission de sensibiliser le public à la qualité de ce "petit patrimoine", pour assurer son entretien et sa sauvegarde.
C'est dans ce cadre que vous est présenté le travail sur "Les fontaines et lavoirs du canton de Guillaumes » exécuté par un obscur tailleur de pierre et sculpteur d’origine italienne.
François ROSSI, natif de Villafranca in Lunigiana, une commune italienne de la province de Massa-Carrara dans la région de Toscane en Italie, s’établit à Villeneuve d’Entraunes en 1891.
Originaire d’une province où la taille de la pierre et plus particulièrement du marbre est une tradition antique, il est embauché par un entrepreneur local Martin ARNAUD également maire de Villeneuve d’Entraunes, pour construire au départ, des barrages dans le vallon du Bourdous.
Après une période de défrichements et d'oubli relatif de l'utilité de la forêt, suite aux crues catastrophiques de la décennie 1850-1860, la France se lance, à partir de 1860 dans une politique volontariste de lutte contre l'érosion. D'énormes moyens seront engagés dans ces actions de Restauration des Terrains en Montagne (RTM) : les travaux qui ont d'abord consisté en reboisements artificiels se sont diversifiés en génie civil (correction torrentielle et ouvrages paravalanches).
La loi de restauration des terrains de montagne de 1882 permet la mise en place des ouvrages et des boisements de protection. Elle sera complétée par une loi de 1913 sur la "régularisation du régime des eaux", qui en est le couronnement.
L'âge d'or de ces réalisations se situe de 1882 à 1914. C'est pendant cette période que vont être réalisés la plus grande partie des travaux de restauration des terrains de montagne. Jugés à l'aune des technologies actuelles, on peut les qualifier de travaux pharaoniques, entendant par-là la mobilisation de moyens financiers et surtout humains considérables et en l‘absence de routes carrossages. On a, pendant cette époque, traité 1100 torrents, une centaine de couloirs d'avalanches et plus de 100 glissements de terrain. Dans le vallon du Bourdous de Villeneuve d’Entraunes 14 grands barrages en maçonnerie seront édifiés, bientôt dégradés par la crue violente du 16 août 1914 où le torrent charriait des blocs de 50 à 100 m3.
L'emploi massif de main d’œuvre locale et extérieure s’avère indispensable pour faire face aux besoins considérables de chantiers très peu mécanisés. La venue de travailleurs étrangers qualifiés s’explique aussi, suite à un début d'exode des populations de montagne, lequel va se poursuivre de façon brutale après le drame de la première guerre mondiale.
Accentué par la transition démographique amenant une surpopulation des campagnes et la transformation de ses structures agraires, l’Italie va connaître plusieurs grandes vagues d’émigration.
À partir de la fin des années 1880, l’Italie connaît notamment une grave période de crise caractérisée comme les années les plus noires de l’économie italienne, provoquée par trois évènements majeurs :
La rupture commerciale avec la France,
Une crise agricole (aggravée par la rupture précédente),
Une crise immobilière et bancaire.
C’est dans ce contexte économique morose que débutent les premiers départs massifs d’Italiens vers l’étranger.
A cette époque, place Garibaldi à Nice, les travailleurs italiens venaient offrir leurs services pour être employés essentiellement dans les travaux publics et le bâtiment.
Ainsi sera embauché François ROSSI en compagnie d‘autres compatriotes. Au début sa présence ne sera que saisonnière, compte tenu des hivers rigoureux en montagne, y interdisant les travaux extérieurs.
En effet, après s’être marié en 1888, sa première fille, Ione, naîtra en Italie. A partir de 1900, son installation à Villeneuve d’Entraunes est définitive. Son intégration, soutenue par son employeur, se concrétise très vite par sa naturalisation. Quatre de ses enfants naîtront à Villeneuve d’Entraunes : Raoul en 1901, François en 1904, Palmyre en 1912, Edmond en 1914.
Si la pierre a conservé les traces gravées de son travail, comme ce bloc de pierre d’un barrage du haut Bourdous daté de 1897, ce seront les fontaines des villages du canton de Guillaumes : Villeneuve d’Entraunes (1891, place Coste devant la mairie et celle de1902, un tonnelet qui dispense « le champagne Moët » au bord de la Route des grandes Alpes), Châteauneuf d’Entraunes (sur la place centrale), Villetale (au cœur du village), Péone (1908, finement ciselée sur la place de la Fontaine) qui témoigneront le mieux de ses qualités artistiques.
Eau secrète, eau cachée, dans les villages du Val d’Entraunes, comme partout ailleurs dans les Alpes Maritimes, elle reste un don mystérieux, une révélation. Cette eau douce, pure, ruisselant de vasque en vasque, nous interpelle depuis la mythologie.
Elle repose un instant, murmurante, dissimulée par une végétation abondante faite de lianes, de lierres, roseaux et feuillus. Surgie des roches couvertes de mousses, de sables ou de graviers, ses sanctuaires naturels sont ceux de la nymphe ou de la naïade.
Posséder grâce à une fontaine, une source, un puits, une citerne, un bassin, de l'eau potable et de l'eau d’arrosage était un grand privilège dans ce pays où cette eau est si difficilement accessible. En effet, celle-ci coulant au fond de gorges encaissées, ne pouvait alimenter les habitats, les bêtes et les cultures étagées en terrasses, dressés sur des éminences.
Aujourd’hui, les adductions se sont à ce point généralisées que ces évocations d’un passé pas si éloigné font figure d’images d’un autre temps.
La fontaine de pierre taillée et sculptée conserve l’expression monumentale du culte de l’eau, les villes et villages des Alpes Maritimes les ont multipliées.
Plus tardives dans le haut pays, elles restituent des modèles antérieurs au XIXe siècle.
Ce retard s’explique par la technique difficile pour amener l'eau depuis les ravins, le coût élevé en matériaux et main-d' oeuvre ainsi que les droits à payer au seigneur lorsque, chose fréquente, la commune n’en possédait pas la propriété de l’eau.
Rappelons qu’à Villeneuve d’Entraunes la grande fontaine ne fut inaugurée qu’à la fin du XIXème siècle.
Accueillante, avantageusement placée au milieu du village, elle trône là pour mieux exprimer le culte rendu à ce liquide primordial désiré des siècles durant.
Image vivante et familière, le chant de l'eau qu’elle dispense raisonne comme une revanche contre les caprices d’une nature ingrate, imposant la pénurie des siècles durant.
Le tailleur de pierre est un professionnel du bâtiment, artisan ou Compagnon (l'appellation ouvrier est réservée à l'agriculture et l'industrie), qui réalise des éléments architecturaux en pierre de taille : murs, arcs, linteaux, plates-bandes, voûtes, piliers, colonnes, frontons, corniches, balustrades, cheminées, escaliers, etc. Son domaine professionnel est la taille de pierre. Le tailleur de pierre assure également la pose de ses appareils sur le bâtiment. Il peut être amené à monter des échafaudages. Il travaille en atelier ou sur les chantiers.
Le tailleur de pierre doit être méticuleux et précis dans toutes les étapes de son travail. La précision requise lors de la taille de la pierre est de l'ordre du millimètre, c’est-à-dire de l'épaisseur du trait réalisé à la pointe à tracer et au crayon. Dans l'idéal, le ciseau doit couper le trait en deux.
Cette profession est à différencier de celle du sculpteur. Le tailleur de pierre réalise la structure de l'édifice en pierre, murs, voûtes, arcs des portes et fenêtres, escaliers... qui sont des ouvrages géométriques. Le sculpteur, lui, exécute tout ce qui concerne la décoration de l'édifice, statuaire, bas-reliefs,... qui sont des ouvrages figuratifs, personnages, animaux, végétaux, etc.
Le tailleur de pierre doit aussi connaître la maçonnerie liée à son métier pour pouvoir implanter un ouvrage au sol, étayer les appareillages lors de la pose, poser les blocs de pierre, bloquer les pierres, etc. Il utilise pour cela les mêmes outils qu'un maçon et des mortiers de chaux. Là aussi la précision est de l'ordre du millimètre.
Dans le canton de Guillaumes, la pierre de qualité est abondante offrant une matière première propre à construire et tailler les monuments les plus variés. Qu’il s’agisse du calcaire jurassique dur et parfois coloré d’un bleu sombre ou du grès d’Annot tout aussi solide, le choix des matériaux permet à François ROSSI d’édifier fontaines, piliers, escaliers qui ont su défier le temps.
François ROSSI, après un court intermède comme mineur à la mine de galène (plomb argentifère) de Saint Pierre de Péone en 1907, avant sa fermeture un an plus tard, monte sa propre entreprise de travaux publics.
Mobilisé en 1914, durant la guerre, il sera affecté dans la «Territoriale», comme soutien de famille, au Fort carré d’Antibes.
Un terrible incendie ravage Villeneuve d’Entraunes le 7 juillet 1924 n’épargnant que six maisons autour de l’école, de la mairie et du presbytère.
La nécessité de la reconstruction du village entraîne la petite entreprise familiale de François ROSSI à relever le défi. A cette occasion sera construite en pierre de taille l’actuelle maison familiale, avec son pignon caractéristique, bordant la place traversée par la « Route des Grandes Alpes ».
L’ampleur de cette construction et sa situation incitent la famille à ouvrir un hôtel-restaurant en 1931, tenu par Madame ROSSI mère, secondée par sa fille Palmyre.
François ROSSI décède en 1936, en laissant le souvenir d’un homme courageux et travailleur ainsi que celui d’un père de famille doux, attentif et affectueux.
Comme tous les compagnons tailleurs de pierre de Carrare, François ROSSI possédait des convictions libertaires. Rappelons que Carrare demeure pour certains, une véritable capitale de la pensée anarchiste italienne et internationale, même si à présent, cet aspect n’a plus qu’une connotation folklorique. Après 1918, François ROSSI conservait pieusement, dans le fond de son porte-feuille, le portrait de Lénine, fondateur des nouvelles espérances prolétariennes !
Au-delà de ses talents de tailleur de pierre et de sculpteur, il possédait également des dons de musicien qui soulignaient sa grande sensibilité.
Lorsque vous passerez devant l’une des fontaines qu’il a édifiée et gravée de ses initiales R. F. (ROSSI François), pensez à ce créateur qui, signant son travail, adressait un clin d’œil à la République Française qui l’avait chaleureusement accueilli.
Une raison de plus pour venir apprécier les lavoirs et fontaines anciennes du canton de Guillaumes, témoins d’une époque où les lavandières battaient leur linge dans leur bassin alors que l’abreuvoir attirait les animaux venus y étancher leur soif.
Ces modestes monuments au cœur de chaque village nous racontent encore la vie d'antan.
Edmond ROSSI (petit-fils de François ROSSI)
17:05 Publié dans Découverte du Pays d'Azur, HISTOIRE, Loisirs, MEMOIRE, TRADITION | Lien permanent | Commentaires (0)
08/07/2013
LA LÉGENDAIRE CHAPELLE SAN PEYRE DE SAINT JEANNET
La chapelle Saint Pierre de Saint Jeannet hante toujours la mémoire des habitants du lieu, au point d’être l’objet d’une initiative de quelques bénévoles visant à la faire renaître de ses ruines. Le CAUE (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’environnement des Alpes Maritimes) qui a recensé en 2010 l’ensemble des chapelles du département, signale ainsi ce petit joyau de l’art roman provençal:
- Situation : A Saint Jeannet, quartier San Peyre, chemin San Peyre,
- Historique : Cette chapelle, édifiée au XII ème siècle, desservait le hameau au pied de la butte du château dit des Templiers. Elle est abandonnée au début du XVI éme siècle. Elle est aujourd’hui en ruine.
Ce résumé laconique mérite d’être complété par les analyses et notes des historiens et chroniqueurs locaux qui, au fil du temps, se sont penchés sur son riche passé parfois de manière contradictoire. Mais « on ne prête qu’aux riches » !
Voici ces textes par ordre d’importance.
« L'évolution d'un Village Frontière de Provence, Saint Jeannet (Alpes-Maritimes) » monographie de 1909 par J.-E. Malaussene, (Chapitre IX - Affaires acclésiastiques - II. Edifices religieux, pages 318 et 319) IX. - Chapelle Saint-Pierre.
« L'origine de cette chapelle peut facilement être reportée al XI ème siècle. Comme nous l'avons déjà dit plus haut, elle fut, d'après la tradition, la paroisse commune aux habitants de Saint Jeannet et de La Gaude. A dater de la construction de la première église spéciale à notre habitation, jusqu'en 1606, époque de l'érection de La Gaude en paroisse indépendante, elle demeurera à l'usage exclusif de cette dernière localité. Le service en était assuré par l'un des prêtres de Saint Jeannet.
Du Vair la visite en 1603, il rapporte qu'elle est bâtie proche du château distant de Saint Jeannet d'un quart de lieue et qu'elle possède un petit retable du titulaire. En 1719, Bourchenu relate qu'elle est abandonnée et, comme le chemin en est « long et raboteux », il ne va pas la visiter.
Cet édifice, au chœur cintré en pierres de taille régulières fut vendu au cours de la Révolution à titre de bien national. La majeure partie en est encore debout. Elle sert de bâtiment agricole. Le défoncement des terres limitrophes a mis à découvert plusieurs tombeaux en briques et pierres tumulaires, ainsi que de nombreux squelettes. Nous avons été surpris du bon état de conservation de certains d' entre eux déterrés sous nos yeux par l'un des propriétaires, M. Achard. Ces trouvailles démontrent d'une façon irrécusable que le cimetière était contigu à l'église comme presque partout ailleurs en ce temps-là. »
Emile Boniffacy, dans une monographie similaire relative à La Gaude datée de 1912, « Evolution sociale d'une commune provençale pendant sept siècles, La Gaude (Alpes Maritimes), chapitre III - les origines de La Gaude, pages 48 et 49, Eglise de San-Peïre, indique : « Cette ancienne église, la première paroisse de la vieille Gaude, dont la forme élégante, les jolies pierres galbées du chœur, attirent encore l'attention, en dépit des transformations modernistes, est située à l'intersection des anciens chemins de Gattières, du Var et de Saint Jeannet. Voici la description qu'en donne M. Marius Gazielly, ingénieur civil :
« Son orientation est au levant absolu. Les murs ont 50 centimètres d'épaisseur, sauf dans le chœur où ils atteignent 0m 65. Sa largeur intérieure est de 5m. 20 et son axe longitudinal, calculé à l'intérieur des murs est de 6m. 70; le chœur y est compris pour 1m. 95. Elle est environnée d'un terre-plein, clos de murailles, qui prolonge de 8m. 60 le mur Nord de l'église; il est coupé à l'ouest en angle droit par un mur d'une longueur de 10m. 50, non tout à fait en ligne droite. La clôture, sur la façade sud du terre-plein comporte une ouverture de 1m. 75 à la distance de 3m. 45 de l'angle ouest, et à celle de 4m. 20 de l'angle Est. A ce dernier angle se dresse une niche dans laquelle se trouvait, il y a quelques années encore, une statue de Saint-Pierre. Enfin, à l'est, une muraille de 5 m. 95 va rejoindre à peu près le milieu du chœur.»
Un cimetière occupe les abords de la partie Est. La première chose qui frappe, dans l'église, est l'absence de porte dans l'axe longitudinal. Elle n'a cependant pas été raccourcie dans ce sens, l'angle nord-ouest étant encore absolument intact. Nulle trace, d'autre part, de murage de porte. Par contre, le mur sud de l'église devait se prolonger un peu plus à l'ouest ; il était encore percé de deux ouvertures, ayant été englobées dans des constructions, qui adhérèrent parfaitement à l'édifice, et dont l'une pouvait être un porche voûté ou un clocher, et l'autre une sacristie ou une petite habitation.
Ces ouvertures latérales sont symptomatiques. Elles existent très souvent dans les églises des Templiers, notamment en Espagne et chez nous, avec ou sans une autre porte ailleurs.
Comme les églises de cet ordre, celle de San-Peïre est construite en pierres taillées, posées de l'une à l'autre - et non l'une sur l'autre, avec une régularité parfaite, pour le chœur en particulier. La caractéristique de la façon est une solidité extraordinaire. Les ouvertures, toujours rares, consistent ici en une seule petite fenêtre en forme de meurtrière. Enfin le vocable de Saint-Pierre précise encore l'empreinte des Templiers, cette appellation et d'autres encore qui auraient pu paraître indifférentes ailleurs revêtent, ici, un singulier caractère de concordance. »
Georges Carrot, dans « Saint Jeannet, Village de Provence » reprend ces conclusions en rappelant que les Templiers possédaient ici des biens et qu’ils y percevaient des redevances. Il indique que la chapelle desservait dès le XIIe siècle les habitants du hameau des Gaudes installés dans ce lieu après le départ des bandes sarrasines, avec un cimetière contigu. Une épidémie de peste de la fin du XVème siècle serait la cause de l’abandon du site.
L’ensemble des auteurs contemporains admet que la chapelle San Peïre aurait été la première église paroissiale sur le sol de Saint Jeannet.
Elle desservait à l'époque de sa construction, au XI ème siècle, les habitants du hameau des Gaudes (Alagauda). Puis, outre les villageois qui sont restés proches d'elle, ceux qui, par scission, ont fondé, au XIIIe siècle, le Castrum de Sancti Johannis voisin. Il en sera ainsi jusqu'à la fin du XVème siècle, au moment de l’abandon du site des Gaudes suite à l’épidémie de peste. Les nombreux ossements exhumés dans cette zone, témoigneraient de la suite de ces événements. Vendue à la Révolution comme bien national, la chapelle sera ensuite transformée en grange.
Aujourd'hui, propriété de la commune, ce petit chef-d'œuvre de proportions et d'harmonie, au chœur cintré en pierres de taille régulières, attend d'être restauré.
Sur le point de savoir si la chapelle San Peïre pourrait être le fait des Templiers, l'incertitude demeure. La façon dont elle est construite et le patronage de Saint-Pierre sont des indices en faveur de cette thèse. Cependant, tout comme pour le château de la Gaude, la date de son érection, au XI ème siècle, demeure précoce par rapport à l'installation de l’ordre du Temple dans ce secteur deux siècles plus tard.
La chapelle Saint Pierre ou San Peyre, continue de nous interpeller et de nous faire rêver par delà les siècles.
Des saint jeannois se sont émus de son devenir et ont décidé, avec l'accord de la Municipalité de Saint Jeannet, d'engager sa restauration avec le concours de toutes les bonnes volontés.
« L'Association Saint jeannoise des Amis de la Chapelle San Peïre »
est ainsi née. Cette poignée de bénévoles a entrepris avec ferveur de faire revivre ce joyau de l’art roman par des manifestations culturelles si ce n'est religieuses et de concourir ainsi à la sauvegarde de leur patrimoine.
EXTRAIT DES "HISTOIRES ET LÉGENDES DES BALCONS D'AZUR": LA GAUDE, SAINT JEANNET, GATTIÈRES, CARROS, LE BROC, BÉZAUDUN, COURSEGOULES, TOURRETTES SUR LOUP, VENCE, SAINT PAUL DE VENCE, LA COLLE, ROQUEFORT LES PINS, VILLENEUVE LOUBET, CAGNES...
De La Gaude à Vence et au Broc, le vaste belvédère qui surplombe la Méditerranée et le Var reste méconnu. La région provençale des « Balcons d'Azur » renferme pourtant des trésors historiques et architecturaux qu'il est urgent de découvrir, au-delà de la splendeur des paysages. C'est à ce voyage insolite que nous invite l'auteur, le long d'un amphithéâtre, au cœur duquel s'égrènent les célèbres fleurons de LA GAUDE, VENCE, SAINT-JEANNET, GATTIÈRES, CARROS, LE BROC.
Passant tour à tour de la réalité des faits historiques, chargés de fabuleuses anecdotes, aux légendes, Edmond Rossi, auteur de divers ouvrages sur le passé et la mémoire des Alpes-Maritimes, a recueilli et réuni quelques moments singuliers de ces villages.
Le choix de La Gaude s'impose comme le centre de gravité de ce « triangle d'or» d'une richesse exceptionnelle. Aux limites de ce secteur, des vestiges témoignent également d'un passé où l'insolite nous interpelle pour mieux conforter la légende: chapelle oubliée de COURSEGOULES, fayard de BÉZAUDUN, tombeau mystérieux de TOURRETTES-SUR-LOUP, ruines austères de VENCE ou cachées de ROQUEFORT-LES-PINS, sentinelle fortifiée de SAINT-PAUL et abbaye de LA COLLE, châteaux de VILLENEUVE-LOUBET et de CAGNES.
La Gaude, célèbre pour son vin sera aussi l'inspiratrice de Marcel Pagnol pour sa « Manon des Sources ». D'Hercule à d'Artagnan venu arrêter le marquis de Grimaldi à Cagnes, laissez-vous guider par les fantômes des personnages, pour parcourir les vivantes ruelles de ces villages et la riante campagne alentour. L'agréable découverte de ces bourgs authentiques aux limites de la Provence, vous révélera bien d'autres trésors, dignes de ceux cachés là par les Sarrasins et les Templiers, bien présents dans tout ce secteur.
Ce livre est édité par les "EDITIONS CAMPANILE" http://www.editions-campanile.fr
avec possibilité d'y être commandé.
Ouvrage illustré, de 160 pages, également disponible dans toutes les bonnes librairies au prix de 18 € et dédicacé par l'auteur, en contactant: edmondrossi@wanadoo.fr
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30/06/2013
GAULGAUDA EN SAVOIR PLUS !
GAULGAUDA, la formidable machine à remonter le temps nous transporte deux mille ans en arrière, en pleine Antiquité, au temps des Gaulois et des Romains. L’occasion pour les amateurs d’Histoire de retrouver le passé et peut-être d’aller au-delà de cette sympathique manifestation, pour mieux connaître les riches heures de la mémoire gaudoise, à travers le livre de l’historien Edmond ROSSI « Histoires et Légendes des Balcons d’Azur ».
Installé à La Gaude depuis 1980, l’auteur a fouillé les archives et recueilli de la bouche même des anciens de passionnantes anecdotes complétant agréablement les fêtes de « Gaulgauda ».
La Gaude connut la présence romaine précédant l’occupation des Sarrasins avant d’accueillir les mythiques Templiers dans son fabuleux château. Célèbre pour son vin, La Gaude sera aussi l'inspiratrice de Marcel Pagnol pour sa « Manon des Sources ».
Une documentation illustrée indispensable, puisée aux meilleures sources, pour qui veut découvrir l’Histoire de ce beau village provençal.
Ce livre est édité par les "EDITIONS CAMPANILE" http://www.editions-campanile.fr
avec possibilité d'y être commandé.
Ouvrage illustré, de 160 pages, également disponible dans toutes les bonnes librairies au prix de 18 € et dédicacé sur demande par l'auteur, en contactant: edmondrossi@wanadoo.fr
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