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29/10/2011

LEVENS CONSERVE D'ANCIENNES FORTICATIONS MÉDÉVALES

125 LEVENS, MONT FERION, LA CHAPELLE ST. MICHEL page 125.jpg

 

Perché sur un socle dominant les vallées du Var et de la Vésubie, ce gros bourg médiéval conserve quelques vestiges intéressants datables des XIme et XIVème siècles.

Le castrum de Levens figure dans la Liste des Castra de 1232, dans les Statuts de Fréjus de 1235, dans l’Enquête de Charles d’Anjou de 1251-52 et dans la Viguerie de Nice de 1325.

Sa position stratégique et la richesse de son terroir attirent le chapitre de Nice qui y perçoit au XIIème siècle les dîmes et autres revenus.

Deux Riquier, de la famille consulaire niçoise, se partagent la seigneurie au XIIIème siècle avant que les Grimaldi en prennent possession au XIVème siècle.

Mais les Grimaldi souvent en révolte contre leur suzerain, le Duc de Savoie, vont entraîner Levens dans leurs aventures. En 1526, les frères Grimaldi incendient leurs propres fiefs (La Roquette et Levens) confisqués par le Duc de Savoie.

Ces péripéties expliquent la rareté des vestiges actuels. Le village présente néanmoins un ensemble médiéval de grand caractère disposé selon un appareil semi-circulaire. On y remarquera des porches anciens, des ruelles pittoresques, des passages voûtés dont l’un classé Monument Historique.

Du puissant château fort du XIme siècle ne subsistent que les ruines d’un donjon carré. De l’enceinte de la ville, il ne reste qu’une porte du XIV siècle, à meurtrières cruciformes également classée Monument Historique.

Les remparts du village se décomposent en deux tronçons et ont été par la suite intégrés dans les maisons du village. Le donjon est une tour carrée de 6m de côté environ dont l’épaisseur des murs mesure entre 0,70m et 1m à la base. La structure présente plusieurs types d’appareillages. Cette tour médiévale fut établie sur une construction probablement plus ancienne.

Sur la crête voisine du Mont Férion, la chapelle Saint Michel, restaurée en 1929 sur les bases d’une ancienne tour de guet, dressée sur les vestiges d’un temple romain dédié à Jupiter (d’après les chercheurs de l’I.P.A.A.M. : Institut de Préhistoire et d’Archéologie des Alpes-Maritimes), est précédée d’une majestueuse allée de cèdres centenaires.

La tradition veut que ces résineux étrangers à la région furent rapportés du Liban et plantés par les Templiers.

 

D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 20 € : contacter edmondrossi@wanadoo.fr

 

Le Moyen Âge a duré plus de mille ans, presque une éternité ! Aussi, les différences l’emportent largement sur les points communs.

Quel rapport entre la Provence romaine, soumise aux déferlements des hordes barbares et celle annexée au Royaume de France de Louis XI ?

Terre de passage et de partage, les Alpes Maritimes – ou Provence orientale – sans ignorer ces disparités, conservent les facteurs d’une unité enracinée dans le sol et dans les mentalités.

Qu’il s’agisse de la langue latine, de la religion chrétienne, de la construction des états modernes aux œuvres de l’intelligence, cette époque fournit en ce lieu tous les éléments nécessaires pour appréhender dix siècles de cataclysme et de grandeur.

La découverte des châteaux et des forteresses médiévales du « Pays d’Azur » (Alpes Maritimes), témoins authentiques des bouleversements de cette période clé n’est pas aisée ; elle constitue pourtant le meilleur moyen de retrouver ces temps disparus.

Les plus anciennes constructions datent d’un millénaire ; en parties détruites ou restaurées, elles offrent rarement leur visage primitif, laissant le plus souvent à l’imagination le pouvoir de les faire renaître.

L’archéologie de l’âme peut nous aider à retrouver l’image vivante de la chevalerie et des nobles hantant ces demeures oubliées.

Elle nous sera restituée grâce à de nombreuses anecdotes émaillant l’austère description des sites. Puisées dans les chroniques et les légendes, elles restituent une vision de valeurs fondées sur l’honneur et la foi.

Confronté à l’hostilité et à la violence d’un monde obscur, l’homme médiéval exprimera une part de ses ambitions et de ses craintes par des ouvrages défensifs. Ces orgueilleux édifices inscrivent dans le paysage les premières empreintes de l’histoire mouvementée des Alpes Maritimes.

Laissons-nous entraîner à la fabuleuse découverte de ces 140 châteaux et vestiges médiévaux présentés avec précision par Edmond Rossi, un niçois passionné par le passé et les traditions d’une région qu’il connaît bien. Il nous offre en plus la part d’imaginaire qui entoure ces vieilles pierres.

Rappelons qu’Edmond Rossi est l’auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’Histoire des Alpes Maritimes et de la mémoire de ses habitants.

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

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