03/12/2011
DRAP POSSÈDE D'ANCIENNES FORTERESSES DU MOYEN ÂGE
Le castrum de Drapo, village primitif, se situait sur la colline avec comme église paroissiale l’actuelle chapelle Sainte Catherine, de nos jours à trois kilomètres à l’est du bourg.
Cité dès 935 dans le Cartulaire de Saint Pons, puis en 1025, Drapo puis Drapum est cédé le 21 avril 1073 par Pierre, évêque de Vaison à Raymond 1er, évêque de Nice et à ses successeurs avec tous ses droits.
L’évêque de Nice devient alors Comte de Drap. Le territoire de la commune de la Trinité faisait intégralement partie du fief nommé « le Tercier de Drap ».
Le castrum de Drapo traverse le Moyen Âge de 1232 où il est recensé dans la Liste des Castra, à 1235 où il figure dans les Statuts de Fréjus, puis dans l’Enquête de Charles d’Anjou (1251-52) et sera inclus dans la Viguerie de Nice en 1325.
Aujourd’hui, les ruines du vieux village, détruit par le tremblement de terre de 1564, ont entièrement disparues dans le « Concas », nom de quartier signifiant « l’éboulis ». Du château féodal ne subsistent que les restes d’un donjon écroulé en 1953, d’un logis attenant et de courtines. Durante décrit en 1848 le château des Comtes-évêques où ils ne résideront jamais et une proche fontaine couverte d’une voûte dont le frontispice s’orne d’une inscription.
Dressée sur l’emplacement d’une forteresse romaine, cette bâtisse profitait d’une admirable position dominante.
D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 20 € : contacter edmondrossi@wanadoo.fr
Le Moyen Âge a duré plus de mille ans, presque une éternité ! Aussi, les différences l’emportent largement sur les points communs.
Quel rapport entre la Provence romaine, soumise aux déferlements des hordes barbares et celle annexée au Royaume de France de Louis XI ?
Terre de passage et de partage, les Alpes Maritimes – ou Provence orientale – sans ignorer ces disparités, conservent les facteurs d’une unité enracinée dans le sol et dans les mentalités.
Qu’il s’agisse de la langue latine, de la religion chrétienne, de la construction des états modernes aux œuvres de l’intelligence, cette époque fournit en ce lieu tous les éléments nécessaires pour appréhender dix siècles de cataclysme et de grandeur.
La découverte des châteaux et des forteresses médiévales du « Pays d’Azur » (Alpes Maritimes), témoins authentiques des bouleversements de cette période clé n’est pas aisée ; elle constitue pourtant le meilleur moyen de retrouver ces temps disparus.
Les plus anciennes constructions datent d’un millénaire ; en parties détruites ou restaurées, elles offrent rarement leur visage primitif, laissant le plus souvent à l’imagination le pouvoir de les faire renaître.
L’archéologie de l’âme peut nous aider à retrouver l’image vivante de la chevalerie et des nobles hantant ces demeures oubliées.
Elle nous sera restituée grâce à de nombreuses anecdotes émaillant l’austère description des sites. Puisées dans les chroniques et les légendes, elles restituent une vision de valeurs fondées sur l’honneur et la foi.
Confronté à l’hostilité et à la violence d’un monde obscur, l’homme médiéval exprimera une part de ses ambitions et de ses craintes par des ouvrages défensifs. Ces orgueilleux édifices inscrivent dans le paysage les premières empreintes de l’histoire mouvementée des Alpes Maritimes.
Laissons-nous entraîner à la fabuleuse découverte de ces 140 châteaux et vestiges médiévaux présentés avec précision par Edmond Rossi, un niçois passionné par le passé et les traditions d’une région qu’il connaît bien. Il nous offre en plus la part d’imaginaire qui entoure ces vieilles pierres.
Rappelons qu’Edmond Rossi est l’auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’Histoire des Alpes Maritimes et de la mémoire de ses habitants.
Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur
17:16 Publié dans Découverte du Pays d'Azur, HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0)
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