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23/05/2009

LA COMMANDERIE TEMPLIERE DE NICE: ITINERAIRE DE DECOUVERTE

114 bis LUCERAM, CHAPELLE DE LA MADONA ROUTA DU XIIIè SIECLE page 114.jpg

Les Templiers intriguent et tourmentent notre esprit par leur part de mystère. La découverte de leurs monuments nous entraîne dans un pari audacieux, visant à dépasser les divagations propres à enflammer l’imagination populaire par des attributions fantaisistes.

La sincérité de cette captivante approche nous a conduit à des analogies significatives, lorsque la réalité échappe à nos investigations.

Les douze itinéraires proposés doivent se compléter par la lecture des informations contenues dans les divers chapitres, l’Index Alphabétique (en fin d’ouvrage) permet une découverte rapide des lieux visités.

Les noms de localités soulignés, indiquent la possibilité d’une étape avec restaurant, pour le déjeuner. L’usage d’une carte routière au 1/100 000 ème est recommandé. Les itinéraires présentés privilégient un départ depuis Nice, mais peuvent être adaptés par chacun avec facilité. La visite des églises, souvent closes, nécessite de se faire remettre la clé ou de se faire accompagner, dans tous les cas le pourboire est conseillé. Bonne route !

La visite du vieux Nice et plus particulièrement de la rue de la Préfecture, l’ancienne rue Saleya du Moyen-Age où fut située le siège niçois du Temple, peut précéder ou suivre l’excursion proposée.

Le quartier du Ray, au nord de la ville, présente encore un lieu-dit du « Temple » sans offrir les ruines signalées par E. Raynaud, au début du XX ème siècle.

Pas davantage de traces de la maison–hospice du Var, indiquée jadis à l’ouest de la cité, vers le bord du fleuve. Un seul indice peut nous guider, sur la localisation du site : l’église Saint Augustin.

En effet, les moines de l’ordre des Augustins succédèrent aux Templiers dans la gestion de l’hospice du Var.

Il faut prendre ensuite la route vers le nord de la ville, en remontant le Paillon, pour atteindre d’abord l’Escarène puis le village de Lucéram.

Dans un premier temps, parcourir les ruelles tortueuses de cette ancienne place-forte médiévale, chargée de témoignages architecturaux du XIII ème siècle.

C’est vers l’ancien prieuré bénédictin dont  subsiste la chapelle de la Madona Routa (restaurée en 1961), qu’il faudra rechercher la présence évoquée des chevaliers au blanc manteau à la croix rouge.

Reprendre la direction de l’Escarène où l’on bifurque pour atteindre Sospel, après avoir franchi le col de Braus.

Parvenu à Sospel, rejoindre à 1,5 km à l’est du bourg la chapelle du prieuré Saint Gervais, supposée fondée en 1180 par les Templiers. Voir également à proximité «la ferme des Templiers » avec son four d’angle.

Effectuer le retour à Nice, par Menton, Eze et la Moyenne corniche.

 

D’après «Les Templiers en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Reconnu comme le département de France le plus pourvu en possessions templières, les Alpes Maritimes conservent encore de multiples et intéressantes traces de la présence au Moyen-Age de ces fiers chevaliers.

Quel fut le rôle des Templiers, très tôt installés dans cette région entre mer et montagne ?

Que connaît-on des chroniques oubliées et des règles secrètes de l’Ordre du Temple ?

Par ailleurs, quel crédit accorder aux légendes relatives à leurs trésors cachés ?

Enfin, quels monuments et vestiges portent encore l’empreinte des chevaliers « de la croix et des roses » ?

Les Templiers inspirent d’abord l’image glorieuse de moines soldats se jetant la lance ou l’épée au poing, pour défendre ardemment les lieux saints, à l’époque des croisades.

Par la suite, ce tableau avantageux se nuance, avec l’évocation de leurs richesses, pour s’obscurcir enfin dans l’épaisseur du mystère, avant de n’être plus éclairé que par les sinistres lueurs des bûchers où s’achève l’épopée des frères du Temple, accusés d’hérésie.

Auteur de divers ouvrages traitant de l‘Histoire des Alpes Maritimes, Edmond Rossi, niçois passionné par le passé et la mémoire d’une région qu’il connaît bien, nous entraîne dans une attentive et fascinante découverte des annales et des sites toujours hantés par l’ombre des chevaliers au blanc manteau à la croix rouge.

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

 

 

 

 

10:03 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

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