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25/02/2009

VALLÉE DES MERVEILLES, LE MYSTÈRE DES GRAVURES

14 VALLEE DES MERVEILLES, LE SORCIER page 14.jpg

DES GRAVURES DE LA VALLEE DES MERVEILLES AU CIEL DU MONT BEGO

La vallée des Merveilles, classée monument historique depuis 1989, constitue l'un des plus importants sites de gravures rupestres d'Europe, abritant en effet plus de cent mille gravures de la préhistoire, incrustées dans les rochers d'un site dantesque. Elle est traditionnellement considérée comme un sanctuaire, un lieu de pèlerinage consacré à des animaux totémiques cornus tels que le cerf et le taureau, mais l'abondance des inscriptions soulève encore bien des questions. Leur étude date de la fin du siècle dernier et l'inventaire systématique a été entrepris depuis 1967 par Henri de Lumley.

Une formidable aventure archéologique s’élabore dans les Alpes méridionales au sein du Mercantour à mi-distance de Saint-Martin-Vésubie et de Tende au pied du mont Bégo (2872 mètres). Ce sommet domine de hautes vallées parallèles. orientées du Sud au Nord. s'élevant entre 2000 et 2 700 mètres. C'est sur ce site de haute montagne que d'anciens bergers ont gravé dans la roche. sur plus de 14 kilomètres carrés des dizaines de milliers de gravures rupestres disséminées au hasard, la plupart datées de l'âge du cuivre et de l'âge du bronze ancien, de l'époque romaine et du haut Moyen Âge.

Les recherches effectuées dans la vallée des Merveilles représentent l'une des plus grandes entreprises archéologiques que l'Europe ait connu. Dès 1879. l'Anglais Clarence Bicknell se passionna pour ce site auquel il consacra plus de trente-cinq ans de sa vie, reconnaissant le premier dans ces curieuses figures des gravures préhistoriques réalisées par une civilisation inconnue. De 1942 au milieu des années 1950, l'Italien Carlo Conti travailla sur le site, fouillant tout particulièrement un abri de roche, le Gias de Chiari, où il découvrit un outillage préhistorique, donnant ainsi des précisions sur les coutumes des habitants qui avaient gravé les rochers. Depuis 1967, le professeur Henri de Lumley et ses équipe ont entrepris un inventaire méticuleux de ces pétroglyphes, organisant chaque été des campagnes de relevés sur le terrain. Ce travail colossal de recensement et d'analyse systématique des gravures permet de mieux appréhender les croyances des hommes de l'âge du cuivre et de l'âge du bronze ancien.

Datant de l'âge du bronze ancien (fin du néolithique entre 1 800 et 1 500 avant J.-C.). les gravures représentent non seulement des armes telles que des couteaux, des attelages, des hallebardes, des haches, des épées, mais aussi des profils ornés de cornes et parfois des figures anthropomorphes « le chef de tribu », « le Christ » et « le Mago » ou « mauvais génie ». Ces êtres cornus qui écartent les doigts de leurs mains vers des astres figurés par des cercles. sont probablement des figures humaines honorant le Soleil et les étoiles. Dans les années 1960, l'écrivain Jean-Paul Clébert évoqua l'hypothèse que ces figures cornues représentaient le cerf, un animal qui fut déifié pendant plus de mille ans pour sa puissance et son rôle magique dans les rites de chasse et de fécondation.

C'est le style des armes gravées qui a permis aux archéologues de situer l'époque de réalisation des gravures protohistoriques au chalcolithique et à l'âge du bronze ancien, soit entre 2400 et 1700 avant J.-C.. Leurs auteurs ? Sans doute des bergers ou des pèlerins qui, inspirés par une conception magique du monde, ont raconté leur vie quotidienne, décrit leurs croyances, en gravant des pierres autour de leur montagne sacrée, le mont Bégo.

 Dans les années 1990, l'anthropologue Chantal Jègues-Wolkiewiez a proposé une interprétation ethno-astronomique de la vallée des Merveilles, comparant la position de certaines gravures avec les constellations du ciel de l'âge du bronze et la course de la Lune et du Soleil dans le ciel. « Un événement céleste d'une importance primordiale a eu lieu au cours de l'âge du bronze ancien, affirme-t-elle, Les graveurs du mont Bégo ont reproduit dans la pierre de la roche dénommée "le dieu aux bras en zigzag", le ciel tel qu'il était lors d'un moment clef du calcul du temps. »

Par ailleurs, Chantal Jègues-Wolkiewiez reconnaît dans ces dessins « l'éclipse annulaire de soleil. du 10 octobre 1718 avant notre ère. au moment du lever du soleil ». Ainsi, « le chef de tribu » avec les bras en croix semble désigner l'axe nord-sud. Quant à « la roche de l'autel », « la roche du chef de tribu » et « la roche de la rouelle », elles sont également disposées selon ce même axe. D'où l'idée que « le chef de tribu » aurait été une sorte de repère pour situer le soleil au solstice d'été, à l'équinoxe d'automne et le jour exact entre ces deux dates. Le dessin gravé sur une autre pierre, « la roche du 6 août » décrit la course du soleil au-dessus de l'équateur pendant une année, entre le solstice et l'équinoxe. Sur la même roche, des cercles concentriques situés au-dessus du point du solstice d'été désigneraient la constellation du Capricorne, qui, à l'époque, apparaissait la nuit à cette période de l'année.

La vallée des Merveilles serait donc un observatoire astronomique néolithique, l'emplacement et la forme des roches faisant envisager l'utilisation de celles-ci comme « outils d'observations et de mesures » de la Terre et du ciel.

« FANTASTIQUE VALLÉE DES MERVEILLES, le testament du mont Bégo » par Edmond ROSSI

A l'horizon nord de la Côte d’Azur, majestueux et sombre, se dresse le mont Bégo, point de convergence d’un culte remontant aux origines de l’humanité.

Plus de cent milles gravures rupestres couvrent les dalles sanguines des vallées périphériques. La mieux connue, la Vallée des Merveilles, rassemble les plus exceptionnelles : le Sorcier, le Mage, le Chef de tribu…

Ce vaste musée à ciel ouvert, perdu dans un site dantesque à plus de 2 000 mètres d’altitude, n’est accessible à pied ou en 4X4 que trois à quatre mois l’été, les neiges le recouvrent le reste du temps. Cependant, plus de vingt mille visiteurs se pressent annuellement sur ces lieux insolites, sensibles à l’étrange beauté du décor ou curieux de retrouver le sens de ces messages gravés dans la pierre.

Depuis plus d’un siècle, les chercheurs interrogent cette énigme, mais ce n’est qu’au cours de ces dernières années que des nouvelles méthodes d’investigation ont permis d’apporter des éléments inédits sur les peuples de la préhistoire qui tracèrent ces images et sur le culte qu’elles célébrèrent.

Edmond ROSSI raconte ici cette aventure archéologique et recrée le passé fabuleux d’une civilisation qui périt écrasée sous les pas des légions romaines…

Aujourd’hui, la Vallée des Merveilles livre enfin ses secrets.

 

Ouvrage disponible au 04 93 24 86 55 prix de vente 10 €

10:06 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

18/02/2009

THORENC POSSÈDE UN CHÂTEAU MYTHIQUE

29 THORENC, LE SITE PERCHE DU CASTELARAS.jpg

Thorenc, agréable station d’altitude, s’étend sur un vaste et vert plateau au nord de Grasse, à une cinquantaine de kilomètres de Nice.

Elle s’enorgueillit de posséder un « castellaras » couvert de vestiges étranges propres à faire rêver les amateurs d’Histoire et de Merveilleux.

L’énigme s’est bâtie sur la présence de ruines médiévales accrochées au sommet de ce promontoire attribuées aux mystérieux Templiers, parce que chargées de secrets.

De plus, la rumeur locale persistante d’un trésor caché au milieu des décombres amplifie encore cette fascination. L’Histoire explique pourtant le passé de ce site.

Un sentier balisé conduit  en une demi-heure à pied vers ces ruines intéressantes.

Le site majestueux de l’acropole fortifiée, avec ses grands murs apparaît après le franchissement d’une poterne avec chicane.

Aplati, le sommet, magnifique belvédère, est surmonté par les restes de trois édifices caractéristiques : une chapelle romane en mauvais état, les vestiges d’une forteresse et une vaste bâtisse : bergerie ou écurie. L’abandon du site est situé à la fin du Moyen Âge.

Le Castellaras est signalé occupé au premier millénaire et au Moyen Âge.

Il accueille dès 1038 le premier château de la Famille d’Andon avant qu’elle ne soit chassée par le Comte de Provence en 1196.

La forteresse est remise à Romée de Villeneuve en 1235. Il est question alors de la chapelle Saint Pierre du Castellaras.

Les années noires du XIVème siècle débutent avec une épidémie de peste, avant que le site de Thorenc soit investi par un redoutable chef de bande, Vita de Blois. Ce condottière au service du Comte de Savoie pille la région avec sa troupe de 25 lances, soit environ 300 hommes.

Les Provençaux ne lui laisseront pas occuper longtemps ce point stratégique et la vaste forteresse est reprise et détruite en 1391 tout comme le village voisin.

La famille de Villeneuve reprendra possession de son fief désert et du Castellaras ruiné.

 

D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 20 € : téléphoner au

 04 93 24 86 55

Le Moyen Âge a duré plus de mille ans, presque une éternité ! Aussi, les différences l’emportent largement sur les points communs.

Quel rapport entre la Provence romaine, soumise aux déferlements des hordes barbares et celle annexée au Royaume de France de Louis XI ?

Terre de passage et de partage, les Alpes Maritimes – ou Provence orientale – sans ignorer ces disparités, conservent les facteurs d’une unité enracinée dans le sol et dans les mentalités.

Qu’il s’agisse de la langue latine, de la religion chrétienne, de la construction des états modernes aux œuvres de l’intelligence, cette époque fournit en ce lieu tous les éléments nécessaires pour appréhender dix siècles de cataclysme et de grandeur.

La découverte des châteaux et des forteresses médiévales du « Pays d’Azur » (Alpes Maritimes), témoins authentiques des bouleversements de cette période clé n’est pas aisée ; elle constitue pourtant le meilleur moyen de retrouver ces temps disparus.

Les plus anciennes constructions datent d’un millénaire ; en parties détruites ou restaurées, elles offrent rarement leur visage primitif, laissant le plus souvent à l’imagination le pouvoir de les faire renaître.

L’archéologie de l’âme peut nous aider à retrouver l’image vivante de la chevalerie et des nobles hantant ces demeures oubliées.

Elle nous sera restituée grâce à de nombreuses anecdotes émaillant l’austère description des sites. Puisées dans les chroniques et les légendes, elles restituent une vision de valeurs fondées sur l’honneur et la foi.

Confronté à l’hostilité et à la violence d’un monde obscur, l’homme médiéval exprimera une part de ses ambitions et de ses craintes par des ouvrages défensifs. Ces orgueilleux édifices inscrivent dans le paysage les premières empreintes de l’histoire mouvementée des Alpes Maritimes.

Laissons-nous entraîner à la fabuleuse découverte de ces 140 châteaux et vestiges médiévaux présentés avec précision par Edmond Rossi, un niçois passionné par le passé et les traditions d’une région qu’il connaît bien. Il nous offre en plus la part d’imaginaire qui entoure ces vieilles pierres.

Rappelons qu’Edmond Rossi est l’auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’Histoire des Alpes Maritimes et de la mémoire de ses habitants.

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

 

 

18:09 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

11/02/2009

L'ESCARÈNE : LA NYMPHOMANE DES BOIS

LE BERGER DE FONTANALBE.jpg

L’Escarène, bourg situé au Nord de Nice, au pied du col de Braus, possède une très belle forêt, accessible à 1100m, sur les crêtes dominant la vallée du Paillon : la forêt du Farghet. Les chroniques rappellent une histoire troublante à propos d’une maison isolée au fond des bois qui abrita une femme insatiable, véritable dévoreuse d’amour ! Ni ogre, ni vampire, mais tout simplement une passionnée qui aimait violemment son prochain.

Pour mieux séduire et se faire aimer, elle s’exhibait dans le plus simple appareil devant l’homme, éternellement faible. Gare au berger, au bûcheron ou au promeneur de passage ! Dans ses crises de passion, elle enserrait le malheureux mâle dans ses bras puissants et ne consentait à le délivrer qu’à la fin du rut, jusqu’à complète satisfaction.

Les récits des victimes de la farouche créature, entraînèrent des curieux, pas toujours involontairement égarés dans la forêt du Farghet.

Une de ces dernières conquêtes possédait tous les traits et, parait-il, tous les attributs virils. Il ne put trop longtemps résister aux entreprises trop affectueuses de l’insatiable séductrice. Aussi, quand la diablesse réalisa le déclin naturel des performances de son partenaire, combien de ruses ne déploya-t-elle pas pour raviver cet utile et puissant compagnon qui pendant plusieurs semaines avait fait les délices de ses nuits enfiévrées !

Rien n’y fit, car le pauvre bougre était pour ainsi dire à bout de sève et de souffle, impuissant, absolument « vidé » et hors d’usage.

Brisé, il supporta en patient, sans éprouver aucun plaisir la fin de l’étreinte excessive et s’enfuit épuisé vers les étables pour s’y enfermer avec d’autres bêtes plus calmes, qui semblaient le protéger.

Le lendemain, il s’en fut raconter à Monsieur le Maire du petit bourg proche ses peines inouïes, les abus sexuels et les mésaventures conjugales qui en découlaient.

On ne connaît pas les mesures prises par l’autorité après que la brigade de gendarmerie fut avisée de ces viols réitérés. Mais le fait est que la plainte est authentique. Devenu plus paisible de nos jours, les parages de la Forêt du Farghet n’exposent plus les promeneurs à ces hasardeuses et dangereuses rencontres, à moins que quelque fantôme ne hante encore les bois dans la quête de nouvelles victimes !

 

D’après « Les Légendes et Chroniques insolites des Alpes Maritimes » (Equinoxe-éditions Saint Rémy de Provence), pour commander cet ouvrage dédicacé de 23 € : téléphoner au 04 93 24 86 55.

Avec les "Légendes et Chroniques insolites des Alpes Maritimes", Edmond Rossi, auteur niçois de plusieurs ouvrages sur le passé de son pays, nous offre un recueil d'une centaine de relations confondant la vérité historique et l'imaginaire de la légende.

Pour tous ceux qui désirent connaître non plus une Côte d'Azur artificielle mais une terre de culture et de mémoire, ce recueil constitue une promenade originale puisée aux meilleures sources.

Les Alpes Maritimes possèdent un particularisme né d'un isolement géographique, terre de contraste. Elles offrent une tradition enracinée dans un passé fertile en anecdotes souvent ignorées.

Merveilleux voyage que ces récits qui vont des légendes des origines aux chroniques d'un millénaire de défis naturels, se poursuivant vers des villages du bout du monde pour y traverser un passé où se croisent les silhouettes d'illustres personnages et l'ombre inquiétante des sorcières.

Laissons nous conduire dans les coulisses secrètes de ce théâtre factice qu'est la Côte, vers l'intérieur de ce pays d'Azur, à quelques pas du littoral, pour en découvrir et en pénétrer l'âme.

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

 

 

 

17:10 Publié dans MEMOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire