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29/12/2015

SAINT LAURENT DU VAR HISTOIRE ET PATRIMOINE

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Voici des ouvrages consacrés au passé et à la mémoire de Saint Laurent du Var ;

« Saint Laurent, Porte de France » Editions SERRE, Nice, 1980

« Saint Laurent du Var à travers l’Histoire » Alandis Editions, Cannes, 2004

 « Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » Editions Alan Sutton, Saint Cyr sur Loire, 2009

 « Mémoire en images de Saint Laurent du Var » Editions Alan Sutton, Saint Cyr sur Loire, 2012

 Site spécialisé :

 http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com/...

 Edmond ROSSI écrivain et historien auteur de ces études a effectué l’inventaire des monuments historiques de la commune de 1976 à 1977. Il lancera le concept de « Saint Laurent Porte de France » en 1980, avec le titre de sa monographie et sera également l’initiateur en 2006 de la fête annuel des « Gueyeurs », ces Laurentins intrépides chargés jadis de conduire les voyageurs dans la périlleuse traversée du fleuve Var. Edmond Rossi occupe les fonctions de « correspondant histoire » au quotidien « Nice Matin » dans lequel il tient une chronique régulière sous le titre « Un Peu d’Histoire » de 2003 à 2010.

 Voir le site de l’auteur :

 http://alpazur-edmondrossi.monsite-orange.fr

21/12/2015

QUAND LES CENETS FLEURISSAIENT A NOËL

  • LE CAMP DES SARASINS.jpg

Pour resituer la menace des Sarrasins dans les Alpes Maritimes, rappelons qu’après avoir été battus par Charles Martel, les Maures se replient en Provence où ils brûlent Cimiez et Lérins en 734.

Les raids se poursuivent ensuite, avec une attaque sur Nice en 813.

A la suite de sa prise de pouvoir en 822, le comte Hugues d’Arles détruit l’armée sarrasine, avant de céder ses droits au duc de Bourgogne Rodolphe II. Les Sarrasins se regroupent alors dans la Basse Provence.

Commence à ce moment-là, une période sombre pour la Provence orientale qui durera presque un siècle de, 883 à 972.

Installés au Fraxinet (La Garde-Freinet) au- dessus du Golfe de Saint Tropez, au Cap Ferrat et à Eze, les Sarrasins opèrent dans toute la région, ravageant successivement Grassse, Nice, Cimiez, La Turbie et Vence.

Le comte d’Arles Guillaumes et son frère le marquis de Turin Arduin fédèrent les seigneurs locaux dans une sorte de croisade qui aboutit en 972-974, à l’expulsion définitive des Maures de leur repaire du Fraxinet.

Après cette glorieuse épopée, Guillaume dit «le libérateur » assoit son autorité sur une Provence indépendante en prenant le titre de marquis.

Mais la menace insidieuse des corsaires musulmans catalans ou andalous, va se poursuivre par des raids surprises sur les côtes des Alpes Maritimes. En 1047, l’île de Lérins est de nouveau dévastée et les jeunes moines sont emmenés en Espagne musulmane.

L’incendie criminel de la cathédrale épiscopale d’Antibes en 1125, par les princes opposés à l’évêque, sera mis ensuite au compte des Sarrasins qui, donc, sévissaient encore dans la région.  

Qui étaient ces pirates enturbannés venus de la mer ? Selon les historiens, des muwallads espagnols convertis à l’Islam ou des mozarabes chrétiens sous domination musulmane du calife de Cordoue.

S’y ajoutaient parfois des apports du Maghreb, comme en 934, quand une flotte arabe, venue d’Afrique et de Sicile, saccage la ville de Gênes.

En Espagne, le roi d’Aragon Jacques le conquérant (1213-1276 ) atténuera le péril par la conquête de Valence et des Baléares. Il en sera de même lors de la reconquête de Murcie en 1243.

Mais il faudra attendre 1492, pour voir les musulmans, chassés de leur royaume de Grenade, quitter définitivement l’Espagne.

Durant tout le Moyen-Age, les inquiétantes felouques des flottilles sarrasines viendront depuis leurs bases espagnoles razzier sans vergogne le littoral des Alpes Maritimes.

L’apport odieux d’esclaves, femmes et enfants, enlevés sur la côte de Nice à Cannes, va constituer tout au long de ces siècles, un commerce florissant, propre à encourager la répétition d’attaques audacieuses dont il faudra se protéger.

 Du haut des murs dressés au sommet du «Baou des Blancs», dominant collines et vallons, la vue s'étend jusqu'à la mer. De son repère aérien, Victor Roubaudy, attentif, surveille les allées et venues des Infidèles campant dans les ruines de l'ancienne cité de Vence. Les campagnes d'alentour, abandonnées et sans culture depuis trois ans, n'offrent plus que le spectacle de la désolation. Ce nouveau raid des Maures a débuté la veille par l'arrivée de voiles noires cinglant au Ponant. Débarqués sur la côte déserte, les nouveaux venus sont d'abord allés renforcer leurs frères d'arme regroupés dans l'ancienne forteresse de Cagnes.

 Réfugié depuis peu à Saint Laurent la Bastide, le moine Aymard, rescapé de l'abbaye de Lérins, a témoigné dans son premier sermon des crimes et dévastations: «Les Sarrasins ont tout saccagé, détruit l'église et le monastère, des lieux les plus agréables ils en ont fait la plus affreuse solitude. Sur la côte, ils se promènent dans tout le pays portant le fer et la flamme, emmenant en esclavage une multitude de captifs. Des hommes et des femmes sont écorchés vifs, comme les Sarrasins ont coutume de le faire à l'égard des nôtres et comme nous l'avons vu de nos yeux. »

La poignée de Vençois retirés dans le nouveau village de Saint Laurent la Bastide, à l'abri des hauteurs du Baou, s'est placée sous la protection du nouveau seigneur Laugier Ruffi. Laugier a conquis ses titres de noblesse au combat, il a su organiser la défense et la vie de la petite communauté évitant les attaques et la famine. Les murs ont été renforcés autour de l'antique castelet à tour carrée. Placé au sommet de cet observatoire, Victor Roubaudy guette les mouvements de l'adversaire depuis le lever du jour.

Soudain un cri: «Les Maures! Les Maures ! . » Secouant la cloche tout en hurlant, Victor donne l'alerte. En effet, prenant la direction du vallon de Malvan, après s'être regroupés, quelques centaines d 'hommes s'avancent d'un pas décidé. Devinant la manœuvre d'encerclement, Laugier Ruffi prépare une sortie avant que l'ennemi n'atteigne le pied des murailles en contournant par le plateau. Dévalant du rocher vers le vallon, la petite troupe part courageusement à la rencontre de l'adversaire. Surpris par l'attaque, les Maures désemparés reculent puis se ressaisissent et très vite submergent les Provençaux qui succombent sous le nombre. Laugier Ruffi, après un combat héroïque où tombent à ses côtés les meilleurs de ses hommes, est fait prisonnier, entravé et traîné au pied du farouche caïd Haround el Rachid. Nous étions le jour de Noël de l'an 953. La veille, la femme du seigneur de Saint Laurent la Bastide, dame Phanette à la chevelure d'or, belle comme une madone, avait donné le jour à une fillette jolie comme un ange. L'enfant avait été baptisée Nouvette en souvenir de la nuit sacrée de Noël se disant Nouvé en provençal. Avant de partir, captif du Maure, Laugier, le vainqueur de jadis, s 'humilia en demandant une ultime faveur: embrasser son épouse sur le point de rendre le dernier soupir et sa fille qui venait de naître. Magnanime, Haround accepta et proposa un bien étrange marché: «Retourne dans ton château, nous ne troublerons plus la paix des terres dont tu es le maître. Mais dans vingt ans, jour pour jour, mon fils viendra réclamer la main de ta fille, à cette condition je t'offre la liberté à toi et aux tiens qui vous êtes si bien battus ! »

Libre, Laugier Ruffi reprit le chemin de Saint Laurent la Bastide où, après avoir pleuré la mort de Phanette, il se consacra tout entier à sa fille. Au fil des années, Nouvette grandissait en beauté et en sagesse. Dans toute la contrée chacun vantait la douceur de ses traits, son charme et sa vertu. Mais le retour du Maure approchait. Laugier avait dissimulé à sa fille le terrible secret qu'il gardait enfoui au fond de son cœur tourmenté. Préparant l'assaut final contre les dernières bandes sarrasines qui infestaient encore le pays, Guillaumes le Roux Comte de Provence, déjà nommé le «libérateur», passa en automne par Saint Laurent la Bastide. Il y fut dignement reçu par Laugier Ruffi et les seigneurs d'alentour. A la fin du banquet, Guillaumes troublé par la beauté de Nouvette glissa à l'oreille de son hôte: «Je vous envie d'avoir un pareil joyau, il va pourtant falloir songer à vous en séparer pour la marier à l'un de nos preux chevaliers. Les prétendants seront nombreux! Je serais flatté de revenir parmi vous pour ses épousailles. » Laugier, confus et honteux, rougit sous le compliment n'osant révéler que sa fille représentait le prix de sa liberté.

 En dépit du temps qui passait, l'odieux serment torturait la mémoire et le cœur du père de Nouvette. Les saisons s'écoulaient rapprochant toujours plus la date de l'échéance fatidique.

L'avant veille de Noël 973, alors qu'on s'activait déjà aux préparatifs de la fête, trois voiles sombres apparurent à l'horizon contournant le Cap d'Antibes. Le lendemain un émissaire du fils d'Haround el Rachid prévenait le malheureux Laugier Ruffi qu'il allait devoir exécuter sa promesse et lui livrer sa fille, rançon de l'impitoyable marché conclu vingt ans plus tôt jour pour jour. Le Maure promettait en outre à Nouvette un sort enviable, comme favorite de son harem.

Devant l'imminence du péril, le seigneur de Saint Laurent la Bastide terrassé par le poids de sa conscience, s'agenouilla dans la petite chapelle contiguë au château. Après avoir imploré la grâce divine et offert son âme et son corps pour expier la faute, il se décida enfin à avouer sa lâcheté.

Prévenue, Nouvette tomba en larmes, révoltée contre le sort injuste qui l'attendait. Nous étions le soir de Noël. Déjà la troupe des Maures confiante s'installait sous les remparts du château éclairés par la lune. Des tentes dressées s'échappaient des flots de musique étrange mêlés aux fumets des moutons rôtis pour fêter l'accueil de la promise.

La fille du seigneur de Saint Laurent la Bastide s'avançait déjà effleurant une dernière fois les genêts accrochés au bord de la falaise. Penchée vers le vide elle murmura : «Je ne vous verrai plus fleurir belles «ginestres» de ma Provence», implorante elle ajouta : «Si vous pouviez me protéger et m'épargner l'exil au pays de l'Infidèle! Aidez-moi ! » Supplia-t-elle. Simultanément et comme en écho à ces paroles, les douze coups de minuit s'égrenèrent au clocher de la modeste chapelle du château.

A ce signal et comme sous l'effet des chauds rayons du soleil de juin, tous les genêts se dressent, s'épanouissent et fleurissent formant mille haies défensives devant les Sarrasins déconcertés. Dans la campagne environnante autant de piques acérées couvertes de fleurs inondent le paysage d'une lumière dorée. Devant ce sortilège, attaqués de toute part par les flèches jaunes, les Maures abandonnent leur camp et s'enfuient en désordre vers la côte. Le jour qui suivit, ils levèrent l'ancre et disparurent à jamais du pays vençois.

 Quelques mois plus tard, le 21 juin alors que les précieux genêts fleuris embau­maient les collines et les vallons, la douce et tendre Nouvette épousa en grande pompe le beau et brave Pons, fils de Rodoard, prince d'Antibes et seigneur de Grasse.

Les festivités du mariage se poursuivirent dix jours durant à la grande joie de tous. Plus tard sept enfants concrétisèrent cette union heureuse. Vence renaquit de ses ruines, la princesse s'y installa et vécut de longues années de bonheur dans sa chère Provence.

 EDMOND ROSSI

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15/12/2015

LE TRÉSOR DE LA MAURE

BERGERE ET SON TROUPEAU.jpg

Chaque matin, la petite Margarita quittait le village de Saint Jeannet lorsque le chant du coq réveillait ses habitants, le clocher frappant les six coups de l'aurore.

Blondinette au visage clair parsemé de taches de rousseur, elle poussait devant elle son troupeau de vingt sept moutons et douze chèvres, encadré par Lilou actif et aboyeur. D'une main elle tenait son bâton et de l'autre, dans un torchon noué, une tranche de pain noir et quelques figues sèches pour attendre la soupe du soir.

A douze ans, Margarita était l'aînée des quatre enfants de la famille Trastour.

Elle vivait avec ses frères et sœurs chez son oncle et sa tante Raymond et Marie Bérenger, depuis qu'une mauvaise fièvre avait emporté son père et sa mère.

En ce jeudi matin du printemps 973, Margarita conduisait paître ses bêtes jusqu'à la bastide du Suy Blanc, située sur la colline dominant le Var, pour n ' en revenir le soir qu'à la nuit tombée.

La fillette connaissait toutes les étapes du long chemin qui, du Peyron, passait par le Bois et la Font du Renard, où les animaux pouvaient s'abreuver, avant de parvenir au col du Pilon, où l'oratoire rassurant de Saint-Michel annonçait le but.

L'air était chaud et les clarines tintaient en notes aiguës, soulignées par les aboiements joyeux de Lilou.

Parvenue au Plan du Bois, Margarita fit accélérer le pas, au souvenir des histoires de loups racontées par l'oncle Raymond les soirs à la veillée. Combien de pauvres voyageurs égarés n'avaient-ils pas été victimes d'agressions bestiales, dans ce sauvage quartier ? Leurs évocations faisaient frissonner Margarita tout comme les récits de violences perpétrées par les bandes d'Infidèles qui s'attaquaient aux villages des environs. Ne disait-on pas qu'ils s'étaient installés dans les bois au-dessus de Cagnes?

Mais l'hiver s'était passé sans qu'ils ne se signalent à l'attention de personne; on avait même supposé que les seigneurs du lieu avaient pu négocier leur départ, puisque leurs barques avaient été vues cinglant vers l'Ouest toutes voiles dehors.

Tard dans l'après-midi, alors que Lilou rameutait les chèvres, les moutons plus dociles étant déjà engagés sur le chemin, Margarita eut son regard attiré par une étrange colonne de fumée montant de la colline d'en face.

Rentrant le soir, elle en parla à sa tante. Tous au village avaient remarqué cette curieuse fumée venant d'un lieu inhabité : des chasseurs sans doute...

Une semaine passa. Margarita ne rapportait de ces habituelles allées et venues que d'attentives observations d'écureuils espiègles, ou des bouquets odorants de violettes cueillies sous les oliviers.

L'après-midi du jeudi suivant, alors qu'elle s'était assoupie à l'ombre d'un genêt, la fillette fut brutalement réveillée par les aboiements furieux de Lilou. Margarita n'eut pas le temps de se redresser, que sept hommes en armes, la tête enturbannée, entouraient déjà la modeste bastide de pierres sèches.

Une silhouette blanche, le visage voilé, montant un cheval gris, semblait diriger du doigt et de la voix la petite troupe qui s'activait à rassembler les moutons.

Alertée par les cris, Margarita s'approcha, saisie par la taille, elle fut hissée sur la croupe du cheval, bâillonnée et emportée morte de frayeur.

Lorsque enfin on lui dégagea la vue, la nuit était tombée et seules les flammes hautes d'un grand feu éclairaient la scène. De grands hommes au teint basané parlant une langue inconnue rôtissaient de la viande, alors qu'elle était étendue sur un tapis près d'une femme vêtue de blanc à la voix caressante :

« Je suis Naïma. Nous ne te voulons aucun mal, mais nous avions faim mes hommes et moi. Qui es-tu ? »

Margarita raconta son histoire, qui parut attendrir Naïma la Maure.

« Pour notre sécurité, je ne peux te relâcher. Écoute-moi, ce soir nous descendrons vers la mer, pour rejoindre nos felouques, et de là notre pays vers Cordoue... Viens avec moi, tu seras bien traitée; je n'ai pas d'enfant et je ferai de toi ma fille si tu le veux. » Margarita accepta de suivre sa nouvelle destinée.

Puis commença la longue descente nocturne vers la côte, au travers des vallons boisés.

Parvenus aux premières lueurs du jour dans la sombre vallée du Malvans, les Sarrasins tombèrent dans une embuscade tendue par les hommes de Guillaume de Gruetta seigneur d'Antibes.

Bien peu en réchappèrent. Naïma et quelques fidèles rebroussèrent chemin vers les collines.

Blessée, Naïma, avant de rendre le dernier soupir, confia à sa captive le secret de la cachette du trésor de la Maure, où s'entassait le fruit des razzias opérées sur la côte depuis des décennies.

« Garde-le pour toi et sois riche et heureuse, comme j'aurais souhaité le devenir ; j'étais comme toi bergère dans une île de soleil au large de Barcelone, avant de devenir la favorite puis la veuve d'Ibrahim, le célèbre chef sarrasin qui mit à sac les côtes de Toulon à Menton. Toutes ces richesses sont à toi, fais-en bon usage ! »

Libérée, Margarita regagna Saint Jeannet, oublia son aventure et reprit sa pauvre existence entre son troupeau et sa petite famille adoptive.

Quelques années plus tard, à l'âge où l'on se marie, la jeune fille ne trouvait aucun parti soucieux de s'intéresser à une souillon sans dot ni espérances.

C'est alors qu'elle se souvint du trésor de la Maure et des dernières paroles de Naïma.

Margarita en retrouva une partie, qui lui permit tout de même d'acquérir les grasses terres du bord du Var; le reste du trésor dort encore sous les chênes de la colline de la Maure.

Devenue riche, honorée, anoblie du titre de ses terres, Margarita Trastour, baronne des Pugets, épousa en grande pompe le 21 juin 979, dans la petite église de Saint Jeannet, Arnulf Ruffi fils du seigneur de Cagnes.

L'oncle Raymond, la tante Marie, ses frères et sœurs, les larmes aux yeux, alors que les cloches carillonnaient d'allégresse, accompagnèrent le cortège nuptial jusqu'à la place du marché, où un banquet devait réunir tous les habitants du village.

Arnulf et Margarita eurent beaucoup d'enfants, ils vécurent longtemps heureux, entourés de l'estime et de l'affection de leurs proches et de leurs sujets.

Aujourd'hui les quartiers de la Maure et de la Baronne, sur la commune de la Gaude, perpétuent encore le souvenir légendaire de la pastourelle du Suy Blanc.

 

Extrait des « Histoires et légendes des Balcons d’Azur » d’Edmond ROSSI (Éditions Campanile)

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edmondrossi@orange.fr