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24/09/2011

FALICON POSSÈDE DES VESTIGES DE CHATEÂUX DU MOYEN ÂGE

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A proximité de Nice, sur un piton à 305m d’altitude au pied du Mont Chauve, le village de Falicon sera couronné au Moyen-Age d’un château dont subsistent encore quelques traces.

Le castrum de Falicon, cité dans la liste des premiers castra en 1232, apparaît également en 1252 dans l’Enquête de Charles d’Anjou et dans la Viguerie de Nice en 1325.

Fief de la puissante Abbaye de Saint Pons, ses droits et revenus seront partagés avec d’autres co-seigneurs particulièrement au XVIème siècle. Ceux-ci laissèrent des constructions visibles dans la proche campagne ciselée d’anciennes terrasses recouvertes d’oliviers.

Ce sont « la Bastide », château-résidence des Tonduti au XVme siècle et les ruines du château des Reinardi (Renaud).

« La Bastide » et sa tour carrée, non loin de la célèbre grotte de la Ratapignata, au quartier « Castelrolland » se présente comme un vaste bâtiment rectangulaire, voûté au rez-de-chaussée, avec une chapelle oratoire.

Plus mystérieux parce qu’antérieur au castrum de Falicon, le castrum Reinardi (castéu Reinart) n’est plus qu’un château ruiné au pied du Mont Chauve au-dessus du quartier des Jaïna.

Un Bertranni de Castro Reinardo apparaît en 1110-1115 dans le Catulaire de Lérins (selon L. Cappatti). Caïs de Pierlas cite parmi les seigneurs du XIme siècle un Reynardus, possesseur de ce castrum différent de celui voisin de Falicon.

Son existence éphémère ne dépassera pas le XIIème siècle, il laissera encore visibles les ruines d’une petite église préromane, les soubassements d’une tour de vigie et de nombreuses murailles noyées dans les broussailles. L’église a été construite avec les débris d’un édifice romain. Les vestiges, signalés très apparents par Bonifacy en 1694, le sont beaucoup moins de nos jours.

  

D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 20 € : contacter edmondrossi@wanadoo.fr

 

Le Moyen Âge a duré plus de mille ans, presque une éternité ! Aussi, les différences l’emportent largement sur les points communs.

Quel rapport entre la Provence romaine, soumise aux déferlements des hordes barbares et celle annexée au Royaume de France de Louis XI ?

Terre de passage et de partage, les Alpes Maritimes – ou Provence orientale – sans ignorer ces disparités, conservent les facteurs d’une unité enracinée dans le sol et dans les mentalités.

Qu’il s’agisse de la langue latine, de la religion chrétienne, de la construction des états modernes aux œuvres de l’intelligence, cette époque fournit en ce lieu tous les éléments nécessaires pour appréhender dix siècles de cataclysme et de grandeur.

La découverte des châteaux et des forteresses médiévales du « Pays d’Azur » (Alpes Maritimes), témoins authentiques des bouleversements de cette période clé n’est pas aisée ; elle constitue pourtant le meilleur moyen de retrouver ces temps disparus.

Les plus anciennes constructions datent d’un millénaire ; en parties détruites ou restaurées, elles offrent rarement leur visage primitif, laissant le plus souvent à l’imagination le pouvoir de les faire renaître.

L’archéologie de l’âme peut nous aider à retrouver l’image vivante de la chevalerie et des nobles hantant ces demeures oubliées.

Elle nous sera restituée grâce à de nombreuses anecdotes émaillant l’austère description des sites. Puisées dans les chroniques et les légendes, elles restituent une vision de valeurs fondées sur l’honneur et la foi.

Confronté à l’hostilité et à la violence d’un monde obscur, l’homme médiéval exprimera une part de ses ambitions et de ses craintes par des ouvrages défensifs. Ces orgueilleux édifices inscrivent dans le paysage les premières empreintes de l’histoire mouvementée des Alpes Maritimes.

Laissons-nous entraîner à la fabuleuse découverte de ces 140 châteaux et vestiges médiévaux présentés avec précision par Edmond Rossi, un niçois passionné par le passé et les traditions d’une région qu’il connaît bien. Il nous offre en plus la part d’imaginaire qui entoure ces vieilles pierres.

Rappelons qu’Edmond Rossi est l’auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’Histoire des Alpes Maritimes et de la mémoire de ses habitants.

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

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