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18/09/2010

VILLENEUVE LOUBET: LE CHÂTEAU MÉDIÉVAL...

CHATEAU DE VILLENEUVE LOUBET, REMPARTS ET JARDINS.jpg

Propriété du marquis de Panisse-Passis, la forte­resse construite au Xllle siècle n'avait jamais été ouverte au public. Depuis l'été dernier, des visites guidées proposées par l'office de tourisme racon­tent son histoire et dévoilent un riche patrimoine architectural.

Visible de la mer jusqu'aux nom­breuses collines de la vallée du Loup, le château de Villeneuve-Loubet fait partie du paysage. Pourtant, rares sont ceux qui, un jour, ont eu la chance de pénétrer la citadelle, y compris parmi les Villeneuvois de souche.

Appartenant à la famille Panisse­Passis depuis 1742, la forteresse privée a souvent intrigué la popula­tion autochtone et frustré les touris­tes. C'est pourquoi l'initiative du marquis de Villeneuve et de l'office de tourisme est apparue comme une aubaine pour tous ceux qui, depuis longtemps, cherchaient à dé­couvrir ce qui se cachait derrière les longs murs d'enceinte et les hautes portes constamment fermées.

Le château médiéval ne renferme pourtant pas de trésors mobiliers qui auraient survécu aux époques. Pas plus d’œuvres d'art exception­nelles ou d'appartements somp­tueux. D'ailleurs, son intérieur n'est pas inscrit au pro­gramme des visites.

Ses richesses sont tout autre, essentiellement issues de son architec­ture et de la vocation défensive qui a été la sienne au fil du temps. Car l'ouvrage a été conçu pour préserver les villageois des guer­res et des invasions. Du pont-levis aux tours en passant par le che­min de guet, la prome­nade d'une heure et de­mie, en compagnie d'un guide conférencier, permet de le constater.

L'architecture du château a souhaité allier efficacité défensive et esthétique, comme en témoignent les pierres contrastées choisies pour son édification.

 

Situé en position dominante, le château villeneuvois a ses particularités, toutes dignes d'intérêt. Il se distingue notamment par un donjon pentagonal de 33 m, une hauteur impressionnante au regard des constructions du même âge qui, le plus souvent, ne dépassaient guère 20 m autorisant la surveillance de 20 km à la ronde, il est entouré de deux rangées de remparts dont certaines tours, abritant des citernes de récupération d'eau de pluie, sont élargies à la base pour faciliter Ic lutte contre les assaillants.

 

La visite comprend également la cour intérieure de l'édifice, caracté­risée par une mosaïque de galets récupérés dans les cours d'eau des alentours, mais aussi le parc arboré de 10 ha qui, depuis le XIXesiècle, abrite des essences méditerranéen­nes et exotiques.

Le retour sur les dates importantes de la mémoire des lieux comme le séjour de François 1er en 1538- n'es pas oublié, de même que le récit de quelques anecdotes qui s'apparentent autant à la légende qu'à l'Histoire.

C'est ainsi que les visiteurs apprendront qu'à en croire les Villeneuvois, un réseau de galeries souterraines relierait la forteresse à d'autres sites moyenâgeux. Si cette hypothèse a été infirmée par les historiens, une cavité naturelle a néanmoins été localisée sous le donjon voici quelques mois, sans avoir pu être explorée.

La preuve que, bien qu'ouvert au public, le château de Villeneuve n'a pas encore révélé tous ses mystères.

Le château de Villeneuve a été érigé entre 1231 et 1234, vraisembla­blement sur les ruines d'un castrum datant de la seconde moitié du XI" siècle. C'est Romée de Villanova, un catalan fidèle du comte de Provence, qui a ordonné son édification sur les terres qui lui ont été données en récompense de ses bons et loyaux services. De la forteresse originelle, seul subsiste le majestueux donjon, penché mais à la hauteur de la puissance de Romée. Les autres bâtiments ont été remaniés dans le style Renaissance, au XVI siècle, qui a vu la construction des remparts situés à proximité immédiate du château.

Entre ces deux époques, la forteresse a été gardée par les Grimaldi avant de devenir possession de la seigneurie des Lascaris.

Le séjour du François 1er et de sa cour en 1538 est sans conteste l'événement le plus presti­gieux de l'histoire du château. Le roi, présent dans la région pour signer la trêve de Nice avec l'empereur Charles Quint, y a séjourné pendant plus d'un mois.

Beaucoup plus tard, les lieux, appartenant désormais aux Panisse-Passis, serviront de base à l'occupant allemand lors de la deuxième guerre mondiale. Le donjon porte encore les traces des bombardements alliés qui ont li­béré Villeneuve en 1944.

                                                                                                    

Visites durant toute l'année les mercredi et vendredi, à 14 h. En juillet et en août, visite en matinée tous les jours, du lundi au samedi. Tarifs: 5 euros (adultes); 3 euros (10-16 ans); gratuit pour les moins de 10 ans. Renseignements et ins­criptions au 04 92 02 66 16.

 

D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 20 € : téléphoner au

 04 93 24 86 55

Le Moyen Âge a duré plus de mille ans, presque une éternité ! Aussi, les différences l’emportent largement sur les points communs.

Quel rapport entre la Provence romaine, soumise aux déferlements des hordes barbares et celle annexée au Royaume de France de Louis XI ?

Terre de passage et de partage, les Alpes Maritimes – ou Provence orientale – sans ignorer ces disparités, conservent les facteurs d’une unité enracinée dans le sol et dans les mentalités.

Qu’il s’agisse de la langue latine, de la religion chrétienne, de la construction des états modernes aux œuvres de l’intelligence, cette époque fournit en ce lieu tous les éléments nécessaires pour appréhender dix siècles de cataclysme et de grandeur.

La découverte des châteaux et des forteresses médiévales du « Pays d’Azur » (Alpes Maritimes), témoins authentiques des bouleversements de cette période clé n’est pas aisée ; elle constitue pourtant le meilleur moyen de retrouver ces temps disparus.

Les plus anciennes constructions datent d’un millénaire ; en parties détruites ou restaurées, elles offrent rarement leur visage primitif, laissant le plus souvent à l’imagination le pouvoir de les faire renaître.

L’archéologie de l’âme peut nous aider à retrouver l’image vivante de la chevalerie et des nobles hantant ces demeures oubliées.

Elle nous sera restituée grâce à de nombreuses anecdotes émaillant l’austère description des sites. Puisées dans les chroniques et les légendes, elles restituent une vision de valeurs fondées sur l’honneur et la foi.

Confronté à l’hostilité et à la violence d’un monde obscur, l’homme médiéval exprimera une part de ses ambitions et de ses craintes par des ouvrages défensifs. Ces orgueilleux édifices inscrivent dans le paysage les premières empreintes de l’histoire mouvementée des Alpes Maritimes.

Laissons-nous entraîner à la fabuleuse découverte de ces 140 châteaux et vestiges médiévaux présentés avec précision par Edmond Rossi, un niçois passionné par le passé et les traditions d’une région qu’il connaît bien. Il nous offre en plus la part d’imaginaire qui entoure ces vieilles pierres.

Rappelons qu’Edmond Rossi est l’auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’Histoire des Alpes Maritimes et de la mémoire de ses habitants.

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com 

 

 

Si vous souhaitez rencontrer Edmond ROSSI, il sera présent au "Festival du Livre de Mouans Sartoux" les samedi 2 et dimanche 3 octobre de 14h à 18h au stand de la librairie "Arts et Livres" espace B, où il signera ses derniers ouvrages.

09:29 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : histoire, tourisme

08/09/2010

LES TEMPLIERS DANS LES ALPES MARITIMES 2

97 LA TOUR SUR TINEE, L'UNE DES MAISONS DITE TEMPLIERE page 97.jpg

COMMANDEURS DE NICE - GRASSE – BIOT

La maison de Biot se trouve dans les Alpes Maritimes, arrondissement de Grasse, canton d'Antibes.
Ces maisons semblent presque toujours réunies sous l'autorité d'un seul commandeur.
Guillaume Jaufred (Guillelmus Jaufredus) - 1202
Appelé commandeur de Nice.
Raymond de Pamias (Raimundus de Pamias) - 1205, 1206
(Pamiers, Ariège ?)
Appelé commandeur de Nice.
Olivier Audier (Olivierus Audierus) - 1211-1219
Appelé commandeur de Grasse.
Bernard Aimeric (Bernardus Aimericus) - 1219
Appelé commandeur de Grasse.
Les suivants portent le titre de Commandeur de Nice et Grasse, ou de Nice, Grasse et Biot.
Rostan de Saint-Laurent (Rostagnus de Sancto. Laurentio) - 1222
Bertrand Faraud (Bertrandus Faraudus) - 1226
Commandeur de Montfrin en 1213
Bernard de Cambolan (Bernardus de Cambolano ou de Chamboleto) - 1233-1236, 1240
Isnard (Isnardus) - 1237
Bertrand Austard (Bertrandus Austarda) - 1243
Geoffroi de Grasse (Gaufridus de Grassa) - 1244-1248
(Grasse, Alpes Maritimes)
Raymond de Lamandelaye (Raimundus de Anienlerio) - 1252
Commandeur de Montfrin en 1227-1228 q.v.
P. Geoffroi (P. Gaufridus) - 1256, 1264
Bernard de Bessan (Bernardus de Bessano ou Bellano) - 1258-1259
(Bessan, Hérault, arrondissement Béziers)
Geoffroi d'Alanson (Gaufridus de Alansone) - 1263
Commandeur de Bras en 1287
Pierre Girard (Petrus Girardus) - 1267-1269
Hugues de ... Lione (Hugo de ... Lione) - 1274
Pierre de Roset (Petrus de Roseto) - 1277
G. Capion (G. Capionus) - 1285
Foulques Béranger (Fuloco Berengarius) - 1286, 1288, 1298
Arnaud de Fons (Arnaud de Fontis) - 1291
(Fons, Gard, arrondissement Nîmes, ou Ardèche, arrondissement de Privas)
Ricaud de Pierre (Ricavus Pétri) - 1295-1301
Commandeur d'Arles en 1288
Sources : E.-G. Léonard. - Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. - Paris, E. Champion, 1930. ln-8°, xv-259 pages.


Maison du Temple de Grasse
En 1176, l'évêque d'Antibes faisait donation à Bérenger d'Avignon, maître du Temple en Provence et partie des Espagnes d'un terrain situé à Grasse dans le quartier de Saint-Jacques pour y édifier une maison de son ordre et d'en faire un hospice pour les pèlerins (1).
Ce ne sera que beaucoup plus tard, comme à Nice, que nous aurons la mention d'une maison bien établie avec une communauté. Le 20 mai 1201, Astreingue, veuve de Raimond Bertrand reconnaît avoir vendu aux frères de la milice du Temple de Grasse tout l'héritage de son mari (2). Les frères du Temple étaient bel et bien installés dans la ville, même si la première mention de maison en dur n'apparaisse que dans un acte daté de 1208 (3). C'est d'ailleurs cette même année que nous voyons citer le premier commandeur : Olivier Audier.

La maison de Grasse prit de l'importance aussi rapidement que les autres. Une communauté s'établit et les religieux désirèrent une église et un cimetière constituant ainsi une maison régulière. L'évêque d'Antibes fut saisi de cette volonté et donna son autorisation par acte du 5 juillet 1211, en présence du commandeur du Ruou, Bermond, de celui de Grasse, Olivier Audier et trois frères cités en témoin : Etienne Escudier, Pierre Taxil et Jean de Gardanne (3).
Olivier Audier, qui semblerait être le père du commandeur, mourut vers le mois d'avril 1212. Il devait être originaire de Grasse puisque le 8 mai Pierre Squip de Grasse remet définitivement à la maison du Temple de la ville, les biens de feu Olivier Audier en présence du commandeur, Bernard et des frères Etienne Escudier, Rostang de Comps et Castelnou (4). Olivier Audier, commandeur, revint l'année suivante.
C'est à partir de 1222 que l'on rencontre le titre de commandeur de Nice et de Grasse. Les deux maisons furent réunies sous un même commandeur tout comme celle de Biot.
Le domaine templier de Grasse s'étendait sur la Nogarède (5), dans la rue de la vieille boucherie (6), Plascassier (3), Châteauneuf (7).
A la fin du XIIIe siècle un conflit éclata entre Pierre Ricaud, commandeur de Grasse, Nice et Biot et l'évêché de Grasse. Au début du mois de mars 1295, un criminel s'était réfugié dans l'église Saint-Jacques de Grasse qui était l'église des templiers. Forts des privilèges d'exemption et du droit d'asile, les templiers firent valoir leur droit et protégèrent le fugitif. Les templiers avaient pour cela une charte de protection des privilèges du mois de juin 1247 dont nous reparlerons plus loin. Le commandeur fut prévenu que l'officiai de l'évêché désirait remettre le criminel entre les bras séculiers. Le 12 mars 1295, il dépêcha une lettre à l'évêché dans laquelle il spécifiait que le criminel était un protégé de l'Ordre par les privilèges accordés et confirmés, ce que nia l'officiai. Ce criminel, Hugues Talon, était accusé d'avoir tué le notaire, Jean Laugier (8). L'officiai fit enlever ledit Hugues par la force. Le 17 mars 1295, le commandeur réclama le criminel soulignant que la cour de l'official n'avait pas les moyens nécessaires pour le faire juger (8). La plainte fut suivie d'une réponse de l'officiai disant que Hugues Talon avait commis son crime sur la voie publique, près de la maison des frères prêcheurs d'où il avait été banni, mais que l'évêque était prêt à réparer les fautes commises par le bras séculier à l'encontre du prévenu. Le 8 avril 1295, c'est le commandeur de Provence, Guigues Adhémar qui entre en jeu avec la liste des privilèges accordés à l'Ordre depuis sa fondation et qui avaient été colligés au chapitre général de 1293, tenu à Montpellier. Le maître demandait à l'évêque de Grasse, Lantelme, de rendre à l'église Saint-Jacques le criminel indûment extrait et le priait de frapper d'excommunication les coupables de cet acte (8). L'affaire ne s'arrêta pas là et continua de plus belle.
Des enquêtes furent entamées tel qu'il en ressort dans deux actes de juin et juillet 1306. Le premier est daté du 25 juin 1306 et notifie que Guillaume de Monte Silvio présente aux juges et officiers de Grasse des lettres du 20 juin 1306 déclarant que le criminel avait été arrêté dans le domaine soumis à la juridiction du Temple, ce que les officiers nièrent en demandant un complément d'enquête (8). Le 25 juillet suivant, la cour de Grasse fait procéder au métrage des lieux sur lesquels les hommes avaient arrêter le dit Hugues Talon. L'enquête terminée, il ressortir que le criminel avait bel et bien été arrêté dans la zone couverte par les privilèges de l'Ordre. Le juge ordonna de rendre le criminel à la maison du Temple (8).
On ne sait ce qu'il advint de cet homme. Un an et demi après, au moment de l'arrestation des templiers, rien n'est signalé. L'inventaire fut dressé et là encore on s'aperçoit que la richesse des Templiers est un véritable mythe.
L'inventaire de l'église montre la pauvreté. Le 24 janvier 1308, Companus Rufus se rendit à l'église Saint-Jacques de Grasse en compagnie de Michel Gautier, notaire et de quelques hommes d'armes. Ils trouvèrent dans l'église même, trois ornements sacerdotaux, deux manteaux dorés, un grand et un petit, une chasuble dorée en soie dans une aube sacerdotale, une Chappe teinte en rouge et une chasuble violette, un froc de brocard pour le diacre sur lequel est l'image ou la forme d'un lion rouge et une Chappe rouge sur laquelle se trouve l'image d'un léopard en couleur safran une chasuble de toile avec une croix de couleur safran, dix sept nappes d'autel pour les quatre autels de l'église, une couverture romane, une aube, une petite nappe d'autel, trois couvertures de croix, deux coussins, un de couleur safran, l'autre de toile, deux candélabres de cuivre d'autel, deux autres de bois et deux autres de fer.
Ils virent ensuite une grande variété de livres pour les offices de l'église : un missel, un évangéliaire, un capitulaire, un épistolaire, un livre de répons, deux psautiers, un ordinaire, un livre pour le baptême des enfants, un encensier.
Dans une armoire il y avait quantité de documents et une caisse pleine de divers privilèges tant du pape que d'autres, une caisse en laiton, un mors de cheval, une petite croix en argent, un reliquaire contenant des reliques des saints Barthélémy et Blaise, une grande croix en laiton et une petite. Deux brandons de cire, un vase de fer pour l'eau bénite, une chasse sur l'autel de saint Jacques dans laquelle se trouvent plusieurs reliques de saints et au-dessus un cadre représentant la vierge, deux petits manteaux de soie, deux... Le reste du document est très altéré mais au travers de quelques mots que nous pouvons lire, il est question de linge d'église. En dehors d'un cheval dont nous reparlerons nous lisons : deux cloches sur le clocher et deux petites dans la dite église.

 

COMMANDEURS DE NICE, GRASSE ET BIOT (rappel)Hugues de Saliers, 1193, administrateur
Guillaume Geoffroy du Muy, 1202 Nice
Raimond de Pamias, 1205-1206 Nice
Guillaume Riquier, 1206 Nice
G. Olivier Audier, 1208-1211 Grasse
Pons Fabre, 1211 Nice
Olivier Audier, 1211 Grasse
Bernard Aimie 1212 Grasse
Olivier Audier 1213-1219 Grasse et Biot
Rostang de Saint Laurent, 1222 Nice et Grasse
B. Saltet, 1225 Nice
Guillaume Bordat, 1225 Grasse
Bertrand Féraud, 1226 Grasse et Biot
Bernard de Cambolano, 1227-1233 Nice, Grasse Biot.
Geoffoy de Grasse, 1234 Nice, Grasse et Biot
Bernard de Cambolano, 1234-1236 Nice, Grasse Biot.
Isnard, 1237 Nice, Grasse et Biot
Bernard de Cambolano, 1240 Nice, Grasse et Biot
Bertrand Austarda, 1243 Nice, Grasse et Biot
Geoffroy de Grasse, 1244 Vice-commandeur de Biot
Geoffroi de Grasse, 1246-1248 Nice, Grasse et Biot
P. Capion, 1250 Biot
Pierre Geoffroi, 1251-1256 Grasse
Pierre Amendarius, 1252 Biot
Bernard de Bellano, 1258-1259 Grasse et Nice
Guillaume Clumans, 1258 Biot
Geoffroi d'Alençon, 1263 Nice et Grasse
Pierre Geoffroy, 1264 Nice et Grasse
Pierre Giraud, 1267-1269 Grasse et Nice
J. de Valono, 1277 Nice, Grasse et Biot
G. Capion, 1285, Nice, Grasse et Biot
Foulques Bérenger, 1286-1288, Nice, Grasse et Biot
Arnaud de Fonte, 1291 Grasse et Biot
Pierre Geoffroi, 1292 Nice et Grasse
Pierre Ricau, 1295-1301 Nice, Grasse et Biot
Pierre Balbi, 1301 Biot
En dehors des actes des trois commanderies, nous savons qu'un commandeur de Grasse, Pierre Guillaume Ricau, assistât au Chapitre Général de Limassol en 1292 qui élit Jacques de Molay, maître du Temple en compagnie du commandeur du Puy-en-Velay, tous deux délégués de la province Templière de Provence, cf. mon livre Le bûcher des Templiers.
1. Torino, Archives de l'Etat, Mélanges français. Ordres militaires Malte et Saints Maurice et Lazare.
2. Nice. Archives Départementales, H. 1509.
3. Marseille. Archives Départementales, 56 H 5204.
4. Nice. Archives Départementales, H. 1507.
5. Nice. Archives Départementales, H. 1509.
6. Gallia Christiana. III, col, 1160.
7. Nice. Archives Départementales, H. 1520.
8. Marseille, Archives Départementales, B. 154.
9. Nice. Archives Départementales, 1508 et 1510.

Sources : Laurent Dailliez - Les Templiers en Provence - Alpes-Méditerranée-Editions - Nice 1977.

D’après «Les Templiers en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 18 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Reconnu comme le département de France le plus pourvu en possessions templières, les Alpes Maritimes conservent encore de multiples et intéressantes traces de la présence au Moyen-Age de ces fiers chevaliers.

Quel fut le rôle des Templiers, très tôt installés dans cette région entre mer et montagne ?

Que connaît-on des chroniques oubliées et des règles secrètes de l’Ordre du Temple ?

Par ailleurs, quel crédit accorder aux légendes relatives à leurs trésors cachés ?

Enfin, quels monuments et vestiges portent encore l’empreinte des chevaliers « de la croix et des roses » ?

Les Templiers inspirent d’abord l’image glorieuse de moines soldats se jetant la lance ou l’épée au poing, pour défendre ardemment les lieux saints, à l’époque des croisades.

Par la suite, ce tableau avantageux se nuance, avec l’évocation de leurs richesses, pour s’obscurcir enfin dans l’épaisseur du mystère, avant de n’être plus éclairé que par les sinistres lueurs des bûchers où s’achève l’épopée des frères du Temple, accusés d’hérésie.

Auteur de divers ouvrages traitant de l‘Histoire des Alpes Maritimes, Edmond Rossi, niçois passionné par le passé et la mémoire d’une région qu’il connaît bien, nous entraîne dans une attentive et fascinante découverte des annales et des sites toujours hantés par l’ombre des chevaliers au blanc manteau à la croix rouge.

 

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