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28/12/2014

JEAN HONORE FRAGONARD, PEINTRE PROVENÇAL

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Né à Grasse le 5 Avril 1732 d'un père ouvrier gantier, Jean Honoré Fragonard quitte sa ville quatre ans plus tard pour la capitale.

Il fréquentera les ateliers de Chardin, puis de Boucher, pour remporter enfin le prix de Rome qui prélude à un séjour de trois ans en Italie de 1756 à 1759. Il découvre la villa d'Este et la fameuse école de peinture de Naples. Sa carrière est brisée par la Révolution.

Après la tourmente, David lui obtient un poste de conservateur au Muséum, mais il sera incapable de s'adapter au goût nouveau. Le 22 Août 1806, alors qu'il était entré dans un café pour déguster une glace, il succombera à une congestion.

La famille du grand peintre Fragonard fut une pépinière d'artistes : le fils Evariste, le petit-fils Théophile ainsi que sa femme Anne Gérard, sa belle-sœur Marguerite sont les plus connus.

02/12/2014

FÉES, SORCIÈRES ET SORTILÈGES DANS LES ALPES MARITIMES

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Il fallait découvrir ce peuple magique, sorti d'un autre siècle. Sujet léger? Pas vraiment. Ces petits récits, qui peuvent paraître anodins, ont en fait une grande valeur ethnologique. Liés étroitement aux villages du haut pays, ils révèlent des éléments de la vie quotidienne.

Jusqu'à présent, aucune étude globale n'avait été réalisée pour comptabiliser le nombre de contes et légendes fantastiques, dans le Comté de Nice. C'est chose faite avec Edmond Rossi. Ce dernier s'est livré à un patient recensement, complété par une enquête sur le terrain dans les vallées du Mercantour, pour traquer ces personnages de légendes. Ce chercheur a ainsi comptabilisé quatre-vingts récits mettant en scène des « fada » (fée). « masca » (sorcière) et autre « cousse » (esprit espiègle invisible) ...

Les plus anciens remontent au XVIIle siècle et perdurent encore aujourd'hui. Cette littérature orale très riche ne découle pas de grand procès en sorcellerie, puisqu'il n'y en a eu peu dans le Comté de Nice. Selon une théorie, elle aurait été alimentée par la diabolisation des francs-maçons, au XIXe siècle, dépeints comme des sorciers faisant sabbat au clair de lune...

Et des histoires, Edmond Rossi en raconte. Comme celle de ces fées, cachées dans des grottes près d'Utelle qui attendaient la livraison de boudins confectionnés par les villageoises. « Les ménagères étaient terrorisées à l'idée que ces mets ne soient pas au goût des « fadas ».La sanction tombait. alors, comme un couperet, avec des tracas assurés tout au long de l'année. »

Tous les villages possèdent des récits mettant en scène des fées plus ou moins maléfiques.

Comme sont nombreux également les contes sur les « cousses », êtres invisibles qui peuplaient les champs, les chemins et les maisons, pour jouer de mauvais tours aux villageois. « Il y a un récit, que l'on retrouve partout dans la littérature orale du Comté et qui explique l'inexplicable. Il raconte comment une mère de famille ayant laissé tout seul son enfant à la maison pour vaquer ses travaux des champs, le retrouva le soir, enfermé au grenier, avec un « calen » (lampe à huile). coincé dans la bouche. Selon ce conte il ne fallait y voir aucun mystère, juste une facétie jouée par un « cousse »

Ces contes et récits, répertoriés, disséqués et racontés par Edmond Rossi trouvent un prolongement dans ses « Contes et Légendes du Pays d’Azur » publiés aux Editions Sutton.

Pour obtenir chez vous ce livre dédicacé contacter :

edmondrossi@wanadoo.fr